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Citations sur Chroniques des années noires (43)

On naît et on renaît. Plusieurs fois. Bien sûr. On remplit son corps. Comme l’air dans une bulle. Et quand la bulle éclate, on s’en va, plus loin, dans le bardo. Errant, en attendant d’être projeté dans une nouvelle vie. Quelque part, dans le monde.
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D'une manière générale, l'histoire de l’humanité pourrait se résumer au vol des richesses, dont la destination se déplaçait au gré des puissances du moment, tout en répandant, toujours et partout, les quatre grandes inégalités. C'est l'histoire. Pour autant que je le sache, nulle part, dans aucune civilisation, à aucun moment les richesses créées par tous n'ont été équitablement distribuées. Le pouvoir s'est exerce partout ou il pouvait, et chaque nouveau pouvoir s'est aussitôt empresse d’ajouter à l’inégalité générale. Laquelle a cru en proportion directe des richesses détournées ; parce que richesse et pouvoir sont presque la même chose. Les riches, en effet achetant le pouvoir des armes dont ils ont besoin pour imposer plus d’inégalité. Et c'est ainsi que le cycle perdure. Résultat : pendant qu'un petit pourcentage d’êtres humains vit dans la profusion alimentaire, dans le confort matériel et l’accès au savoir, ceux qui n'ont pas cette chance sont devenus l’équivalent de facto d'animaux domestiques, attelés aux riches et au puissants, produisant les richesses dont ils ne bénéficieront jamais.
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On finit toujours par arracher les yeux de ceux qui voient le mieux.
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Les devas, les asuras, les hommes, les bêtes, les prêtas et les habitants de l’enfer –, n’est qu’une description métaphorique mais exacte de ce monde et des inégalités qui existent en lui : les devas vivant dans le luxe, jugeant les autres, les asuras se battant pour maintenir les devas dans leur position privilégiée, les hommes s’en sortant comme ils peuvent, les bêtes travaillant comme des bêtes, les prêtas, des sans-abri vivant dans la crainte de l’enfer, et les habitants de l’enfer, de pauvres hères réduits à l’esclavage par la misère
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Tout simplement immense . Une fiction inoubliable pour son érudition
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Il arrive parfois qu'il y ait une confusion, et que l'âme cherchant à se réincarner entre dans un ventre déjà occupé. Il y a alors deux âmes pour le même bébé, et c'est la bagarre. Une mère sent ce genre de chose, le bébé qui se roue de coups dans son ventre, en lutte avec lui-même. Puis il naît, et le choc de la naissance le fait se tenir tranquille pendant un moment, le temps pour lui d'apprendre à respirer, et de se faire à la vie. Ensuite, le combat des deux âmes pour la possession de ce petit corps reprend. C'est la colique.
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Le Coran ne parle pas du voile. Seule est faite l’obligation de cacher la poitrine. Ce qui va de soi. Quant au visage, Khadijah, la femme de Mahomet, ne porta jamais le voile. Et après sa mort, les autres femmes du Prophète ne le portèrent pas non plus. Tant qu’elle vécut, il lui fit fidèle, vous savez. Si elle n’était pas morte, il n’aurait jamais épousé une autre femme, il le dit lui-même. Alors si elle ne portait pas le voile, je ne vois pas pourquoi je le ferais. Le voile est apparu avec les califes de Bagdad, qui l’ont imposé pour se distinguer des masses et des kharijites. C’était un signe de pouvoir au sein du danger, une marque de crainte. Certaines femmes sont dangereuses pour les hommes, mais pas au point de devoir se voiler la face. En réalité, quand on voit les visages, on comprend mieux que nous sommes toutes pareilles devant Dieu. Pas de voile entre Dieu et nous, c’est ce que chaque musulman a gagné par sa soumission.
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D’une manière générale, l’histoire de l’humanité pourrait se résumer au vol des richesses, dont la destination se déplaçait au gré des puissances du moment, tout en répandant, toujours et partout, les quatre grandes inégalités. C’est l’histoire. Pour autant que je le sache, nulle part, dans aucune civilisation, à aucun moment les richesses créées par tous n’ont été équitablement distribuées. Le pouvoir s’est exercé partout où il pouvait, et chaque nouveau pouvoir s’est aussitôt empresser d’ajouter à l’inégalité générale. Laquelle a crû en proportion directe des richesses détournées : parce que richesse et pouvoir sont presque la même chose.
Les riches, en effet, achètent le pouvoir des armes dont ils ont besoin pour imposer plus d’inégalité. Et c’est ainsi que le cycle perdure.
Résultat : pendant qu’un petit pourcentage d’êtres humains vit dans la profusion alimentaire, dans le confort matériel et l’accès au savoir, ceux qui n’ont pas cette chance sont devenus l’équivalent de facto d’animaux domestiques, attelés aux riches et aux puissants, produisant les richesses dont ils ne bénéficieront jamais.
Quand vous êtes une jeune fille de ferme noire, que pouvez-vous dire au monde ?
Et d’ailleurs que pourrait vous dire le monde ?
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Quand de nouvelles âmes apparaissent, ça arrive comme une graine de pissenlit, des âmes comme des graines, portées par le vent du dharma.
Nous sommes tous des graines de ce que nous pourrions être.
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Les femmes sont des puissances dans le royaume de l’âme.
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