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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
La danse des étoiles est un roman composé d'une novella (Stardancer I, 1977) qui a été primée par le prix Nebula en 1977 ainsi que les prix Hugo et Locus en 1978. Les trois autres parties de la présente édition comporte la suite (Stardancer II, 1978). le tout forme le premier tome d'une trilogie dont les deux tomes suivants n'ont pas été traduits.

Je n'ai pas bien compris l'intérêt de diviser l'ensemble en parties et de leur donner des titres ? Dans publication originale – revue Analog – les chapitres s'enchaînent sans découpage.

Pour en venir à mon avis, il est plutôt mitigé. Je dois cependant reconnaître que l'écriture est belle, le personnage de Charles Armstead est attachant et drôle, les métaphores sont étonnantes et amusantes.

À côté de cela, je n'ai pas trop accroché à l'histoire. Shara Drummond, une danseuse hors normes qui n'a pas sa place sur Terre, va danser sous gravité zéro dans l'espace. Elle va se retrouver en situation de premier contact avec des entités extraterrestres. La danse sera leur moyen de communication.

A l'issue de ce premier contact, Charles Armstead va constituer une troupe de danseurs dans l'espace et quand les entités vont se manifester à nouveau ils vont partir à leur rencontre avec un groupe de diplomates.

J'ai eu du mal à me projeter dedans et à y croire. Quant à l'issue de leur mission, elle m'a laissée dubitative.




Challenge ATOUT PRIX 2020
Challenge multi-auteures SFFF 2020
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Bardé des principaux prix littéraires du rayon SF, ce petit roman écrit à quatre mains a de quoi briller au firmament et ses auteurs peuvent bien esquisser le pas de gigue des multirécidivistes, car avec La Danse des étoiles, ils ont au moins décroché la lune : le prix Nebula « du roman court » en 1977, le prix Locus « du roman court » en 1978 et le prix Hugo « du roman court » de 1978. Bref, c'est un « roman court »… Bravo aux lauréats, Mr Robinson and Mrs Robinson…

Et à propos de lauréat, je ne peux m'empêcher d'entonner ce refrain (allez, tous ensemble) :
« And here's to you, Mrs Robinson – Jesus loves you more than you will know, wo, wo, wo – God bless you please, Mrs Robinson – Heaven holds a place for those who pray - Hey, hey, hey... Hey, hey, hey... » ♫♪

Un roman court donc… voire un peu trop court. Les auteurs emboîtent pourtant le pas des plus grands de l'âge d'or, on pense immédiatement à Heinlein et à Sturgeon, pour le traitement de thèmes classiques en SF comme le rapprochement avec une civilisation extraterrestre non belliqueuse mais hautement suspecte (En terre étrangère) ou l'évolution symbiotique de la race humaine (Les plus qu'humains), mais également pour le style d'écriture, mettant en avant l'humanité touchante des personnages, ici, essentiellement une troupe de danseurs de l'espace, artistes visiblement torturés.

La danse est le thème omniprésent, on s'en doutait un peu, et la participation de Mrs Robinson, danseuse et chorégraphe, y est sans doute pour beaucoup, wo, wo, wo… ♫♪, hey, hey, hey... ♫♪

Le fait de choisir l'expression corporelle, la danse, comme moyen privilégié (et unique) de communication avec une civilisation extra-terrestre potentiellement belliqueuse (mais pas que, je n'en dis pas plus sur la nature de ces visiteurs…) me semble être une insulte à l'intelligence. Houlà je sens que je vais me créer un certain nombre d'inimitiés, je reviendrai plus tard sur cette idée… N'étant pas spécialiste du sujet, j'ai trouvé les descriptions des chorégraphies lourdes et ennuyeuses, aussi fastidieuses et exténuantes que des séances d'entraînement dans d'horribles odeurs de poussière et de sueur, en un mot traumatisantes... Mais c'est peut-être l'effet recherché, pour faire souffrir le lecteur (enfin, ceux parmi les lecteurs qui n'aiment pas la danse, bien fait pour eux !) Toutes ces scènes de danse, pourtant réalisée en apesanteur, essoufflent les protagonistes et le rythme du roman…

Mais le rythme du roman… accélère parfois, comme repris par une plume plus alerte. C'est l'effet « quatre mains », l'ami Spider veille au grain et cherche à renforcer sa toile (Spider est le prénom de Mr Robinson) afin de donner un peu plus de consistance à la trame du scénario. le rythme s'accélère à la fin et la tension devient palpable, mais ces instants de bravoure ne sont que trop peu développés et pas suffisamment annoncés (), comme si le final s'était imposé de l'extérieur, pour en finir.

Un peu mieux réparties, les scènes dévoilant les stratégies personnelles, les scènes d'action ou de suspense, auraient pu permettre de conserver un intérêt intact tout au long de la lecture. Au lieu de cela, on passe beaucoup de temps à se demander où planter les caméras, si l'éclairage est bon, si unetelle va enfin se réconcilier avec untel, si on va pouvoir lever la jambe plus haut sans avoir mal, si on parviendra à sauver l'humanité et/ou son couple, et si le spectacle va marcher du feu de Dieu et être encore meilleur que le précédent. Personnellement, le lecteur s'en fout un peu, de toute façon il n'a pas l'image.

Revenons sur l'idée que la danse serait le moyen de communiquer avec des extraterrestres. Cette idée est étrange, mais pourquoi pas, on peut imaginer des E.T. amateurs de chorégraphie et de spectacles vivants. le plus difficile à avaler est que chaque spectacle produit dans l'espace remporte un succès mondial sur Terre, fait pleurer dans les chaumières sur tous les continents et génère des droits colossaux qui rendent les danseurs milliardaires. Anne Teresa de Keersmaeker peut se frotter les mains, le tourisme spatial, avec Virgin Galactic, est désormais en plein essor !

Ne pariant pas sur l'appétence des extra-terrestres pour la chorégraphie et les exploits des saltimbanques cracheurs de feu, rappelons que la NASA en 1972 avait conçu son message embarqué dans les sondes Pioneer 10 et Pioneer 11, destiné aux éventuels E.T. de passage dans notre galaxie, de la façon suivante : un homme nu, une femme nue, un atome d'hydrogène, une représentation de la sonde spatiale, un système solaire et son cortège de planètes, une galaxie et quatorze pulsars connus. Il y avait donc plein d'indices plus ou moins scientifiques permettant de retrouver la position de la Terre et l'origine de la sonde. Pas très futé de la part des psychologues de la NASA si les E.T. rencontrés devaient s'avérer belliqueux et hégémonistes ! En tout cas, vous l'aurez remarqué, nulle trace d'entrechats, de tutus et de justaucorps sur la plaque de Pioneer… Les tutus, c'est un peu court pour représenter l'humanité de façon crédible. Trois prix du « roman court », un peu trop court… on nous avait pourtant prévenus ! Hey, hey, hey... ♫♪
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La plume ravageuse a su me captiver tout au long de cette lecture, aussi bien que les personnages hétéroclites et attachants. Néanmoins, l'intrigue quitte les sentiers battus en postulant des conjectures sur la genèse de la Terre et des espèces, hors j'ai trouvé cela trop extravagant pour réellement accepter ces hypothèses. Une bonne lecture, que j'espérais (malheureusement) meilleure…

Plus d'infos sur ma chronique :)
Lien : http://la-riviere-des-mots.b..
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Si vous pensez encore que la science fiction, c'est forcément des histoires pleines de données scientifiques et / ou de combat spatiaux avec des grosses armes, laissez moi vous présenter La danse des étoiles.

Au tout début du livre, on suit Charlie Armstead, un vidéaste qui a un rapport très particulier avec la danse. Il va enregistrer les sessions d'entrainement d'un studio de danse, dirigée par une amie à lui : Norrey Drummond, une chorégraphe et danseuse.

Et oui, dans ce livre, tout tourne autour de… la danse. La danse comme passion, comme moyen d'expression à part entière, comme discipline demandant du travail, comme vecteur d'émotion.
Charlie va alors faire la rencontre de Shara, une danseuse hors norme qui n'a pas le gabarit requis pour espérer pouvoir faire carrière dans une troupe.

Mais Shara ne compte pas arrêter de danser pour autant, et décide de devenir la première danseuse de l'espace (parce que oui c'est quand même un livre de science fiction).

Ce passage à une danse restreinte par la gravité, à une danse sans gravité va lui demander beaucoup de travail et on va la suivre dans ce processus.
Notre narrateur, Charles, va l'accompagner pour filmer ses prestations et les retransmettre sur Terre, où ses chorégraphies ont un succès fou.

Sauf qu'un jour, une présence extra terrestre est détectée à proximité de la Terre.
Je ne vais pas vous en dévoiler plus sur l'histoire, sachez juste que ce que je viens de vous exposer ne représente que le tiers, voire le quart, du récit. Et que la quatrième de couverture n'en dévoile pas plus non plus.

En revanche, je peux vous dire que ce livre traite de façon juste une diversité de sujets comme le dépassement de soi, l'amour, l'amitié, le courage, la volonté et la liberté...
Pour résumer, il va traiter de toutes les facettes qui font de nous des êtres humains.

En parlant d'humains, la majorité d'entre eux sont bien caractérisés et on a envie d'apprendre à les connaître. Petit bémol sur les “méchants” qui sont un peu moins bien travaillés à mon sens.
Je pense que les scènes de danse peuvent dérouter certains lecteurs, mais personnellement j'ai aimé les lire et les ai trouvé assez fluides… Alors que décrire une danse par écrit, c'est par forcément simple !

A noter que c'est un livre écrit à quatre mains : celles de Jeanne et celles de Spider, mari et femme. Jeanne étant chorégraphe de métier, ce qui explique la justesse des émotions des danseurs, et du travail que cela demande.
C'est un très beau livre, pas dans le type “choc” ou bouleversant, plus poétique, que je recommande énormément.
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La Danse Des Étoiles, voilà un titre doux, suave qui transpire la poésie et la beauté. Je m'attaque à ce morceau écrit à quatre mains (le mari écrivain et la femme danseuse et chorégraphe) qui a reçu à l'époque un certain nombre de récompenses comme le prix Hugo, Locus et Nebula. Quand je dis "à l'époque" n'y voyez rien de péjoratif car le roman n'a pas non plus été écrit à l'époque de Baudelaire. Celui-ci est sorti en 1979 et a donné lieu à deux suites non éditées en France. La présente édition est donc flambant neuve et est sortie chez ActuSF en 2015, ActuSF qui a d'ailleurs gratifié le bouquin d'une chouette illustration qui donne déjà du cachet au support. Reste à voir le contenu.

Car c'est bien le contenu qui nous intéresse, et à ce niveau-là, j'avoue avoir eu un peu de mal.
Vous l'aurez compris, le roman mélange la danse et la science-fiction, un mixe qui aurait pu s'avérer atypique mais qui finalement ne casse pas trois pattes à un canard.
Non pas que le style soit mauvais, bien au contraire, il constitue le pilier le plus solide de l'oeuvre puisque pour un roman de la fin des années 70 celui-ci n'a pas pris une ride et aurait très bien pu sortir de nos jours. La lecture est fluide, les dialogues sont percutants et intelligents quand ils parlent de science pure et une certaine grâce se dégage des passages consacrés à la danse. Les questions soulevées dans ces deux domaines sont toujours d'actualités (bien que déjà traitées et retraitée depuis le temps…). Les limites physiques du corps, cette nouvelle façon qu'il a de se mouvoir sous une gravité zéro mêlé explications scientifiques, donne un côté assez velu au texte.
Seulement pour peu que le lecteur n'est pas en lui un côté sensible et poétique d'un danseur de ballet, l'histoire peu vite devenir redondante. La différence entre les deux mondes est un peu trop marquée, du coup, nous sommes souvent trimballés entre des chorégraphies et des passages de hard-science complètement opposés.
Puis tout a un côté trop facile dans ce roman. le premier contact avec la fameuse forme de vie extraterrestre exposée sur la quatrième de couverture est amenée d'une façon terriblement… comment dire… téléphonée (ben oui, le sujet principale est la danse alors forcément le mode de communication des extraterrestre est une danse, je n'imagine pas si les auteurs avaient voulu mélanger la hard-science avec le destin d'un pizzaïolo). Sinon le fait que des danseurs étoiles deviennent du jour au lendemain de véritables scientifiques malgré eux, et qu'ils soient capables de raisonner comme tels, est assez déroutant, surtout sur une question aussi sensible que l'adaptation de l'humain dans l'espace.
Un autre problème se situe au niveau du rythme. le roman est divisé en trois parties. Bien que les deux premières soient intéressantes, qu'elles posent les bases, et servent de "détonateur" à la troisième (celle où l'action est vraiment présente), il faut tout de même s'accrocher. Les parties en question tournent autour du personnage principal, sorte de anti-héros désabusé et blasé mais qui réussit tout de même à s'en sortir en filmant des spectacles de danse en apesanteur pour les diffuser ensuite à la télévision. Encore une fois, là où tout était trop facile, les personnages eux sont trop prévisibles et ne sont pas tellement creusés. Dommage car la surface est assez intéressante et la galerie de danseurs est une sacrée bande, bien soudée et on aurait aimé voir cette complicité un peu plus mise en avant. le problème se pose aussi pour l'intrigue, où certaines questions sont trop survolées, notamment sur la fin de l'histoire où l'auteur tente d'instaurer un climat de tension mais passe un peu à côté par manque de… je ne sais pas… par manque de pages surtout. le bouquin en aurait mérité une bonne centaine supplémentaire afin de pouvoir s'étendre un peu plus car, lorsqu'on a une dizaine de personnes confinées dans un vaisseau, pardonnez-moi messieurs, dames, mais il y a moyen de faire un truc pas trop toc.

Pour conclure, un avis mi-figue, mi-raisin pour un livre qui a pourtant reçu pas mal de prix !
Il y a du bon, du moins bon, du palpitant (parfois), du plus soporifique (souvent) mais c'est un sentiment fréquemment retrouvé dans les livres écrits à quatre mains. Les idées pullulent et il doit être parfois difficile de rester objectif (pour peu que MADAME veuille absolument que ses passages à ELLE soient dans le livre...).
Un livre qui a un public à trouver dans la mesure où il reste original dans son approche et qu'il s'adresse forcément aux personnes que la danse intéresse et qui aiment le côté poétique et gracieux de cette activité.
Pour les autres, ben vous avez beaucoup de livres où ça pète dans tous les sens, où les batailles galactiques sont légions et les complots monnaie courante… Bande de barbares !

Zoskia


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La danse des étoiles a été pour comme un ovni dans le genre (sans mauvais jeu de mots). C'est un livre de science-fiction, mais qui se déroule dans les années quatre-vingt. On a donc l'opposition de la vie sur terre un peu dépassée pour nous (par exemple les films s'enregistrent sur cassette. Sur cassette ! Bref) avec la vie sur la station en orbite autour de la terre, donnant tout de suite un aspect futuriste. de fait, le coté science-fiction ne se met pas en place tout de suite, ce qui m'a un peu perdue. de la même manière, l'histoire principale tarde à se mettre en place. Les cinquante premières pages racontent l'histoire de Shara et quand j'en suis arrivée au bout, je ne comprenais pas ce qu'il allait bien pouvoir se passer dans les deux cent autres pages. J'avais l'impression que l'histoire était finie et je ne voyais pas vraiment ou les auteurs voulaient en venir. Au final, tout ça s'imbrique très bien et l'histoire peut vraiment démarrer.
Une fois ces cinquante premières pages passées, donc, l'histoire révèle des tenants et aboutissants plus profonds et plus nombreux que ce à quoi je m'attendais. J'ai même été surprise de la grande révélation finale, dont je ne dirais bien évidemment rien ici. J'ai bien aimé l'idée de ces extra-terrestres qui ne sont que des boules de lumière qui communiquant pas le mouvement. C'est une jolie idée qui change un peu des poncifs du genre. Ceci dit, j'ai quand même eu du mal avec le concept permettant aux humains – plus spécifiquement aux danseurs de génie – de communiquer avec ces aliens par la danse. Une fois encore, c'est une jolie idée mais difficilement imaginable pour moi en tout cas.
En ce qui concerne la danse, les auteurs nous servent quelques très jolies scènes, pleines de poésie. En tout cas, telles que je les comprenais. Mais elles étaient aussi pleines de frustration en ce qui me concerne. N'étant pas une danseuse, loin s'en faut, j'avais énormément de mal à visualiser toutes les scènes de danse, surtout celles qui avaient lieu dans l'espace en chute libre. Il m'est arrivé à plusieurs moments de poser le livre après avoir relu la scène pour essayer de la visualiser mais cela ne donnait rien. J'avais donc de très belles scènes décrites le mieux possible mais c'était comme si je n'étais pas capable d'y accéder, j'ai donc eu assez souvent l'impression de louper quelque chose.
Les personnages sont attachants et se développent surtout dans la deuxième partie. J'ai beaucoup aimé Norrey, la soeur de Shara qui de très cartésienne évolue vers quelque chose de plus aérien, de plus serein, c'est assez agréable. En fait, l'ensemble des personnages a connu une progression étrange à partir du moment où ils sont partis dans l'espace. Les différentes étapes de leur séjour en orbite (et au-delà) ont fait se renforcer les liens entre eux, jusqu'à en faire une communauté très soudée. le problème, c'est que cela ne correspond pas forcément aux caractères de débuts de certains personnages. J'ai sincèrement eu l'impression que le groupe, passé un certain point, planait. Comme si l'apesanteur les rendait tous totalement stone. Cet aspect que j'ai trouvé maladroit m'a un peu perturbée dans ma lecture. J'ai eu du mal à éprouver de l'empathie pour les personnages autre que Norrey et Charles Armstead, le narrateur.
Le rythme du récit est en deux temps, comme cela est souvent le cas pour un récit à quatre mains. Les passages de danse, et de vie du groupe en apesanteur suivent un rythme très lent voire parfois lourd, et, parfois, le rythme s'accélère jusqu'à arriver à une certaine tension menée par un évènement. La dernière partie du récit suit un rythme qui monte crescendo jusqu'à la révélation de la fin, vraiment sympa.

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