La vallée des ténèbres

J'ai eu l'impression que vous étiez franchement en rogne contre moi il y a quelques heures et voilà que vous m'invitez à un match de base-ball. Y a une raison là dessous ?

Ce n'était pas tout à fait de l'innocence, mais cela s'en approchait. C'était en quelque sorte une sensualité innocente.

Les brutes sont les plus faciles à faire danser, surtout si ce sont des hommes qui battent leur femme.

Il faut deux générations à un nouveau venu pour obtenir un salut de ces types-là .

le soleil était descendu beaucoup plus bas et le ciel avait changé. L’horizon était gris, à présent, et la bande mauve beaucoup plus élevée. Le lac semblait piqueté de rose, comme si la couleur s’était transformée en gouttes de pluie brisant la surface bleu métallique de l’eau.

je ne veux pas dire que vous êtes une…
— Une pute ? Une roulure ? Une salope ? Une catin ? Une femme de mauvaise vie ? Croyez-moi, on m’a traitée de noms bien pires.
Le rire d’autrefois illumina un instant le regard de Julie.
— Connaissez-vous la différence entre une pute et une salope ?
Banks secoua la tête.
— Une pute est une femme qui couche avec n’importe qui. Une salope est une femme qui couche avec tout le monde sauf vous.

Plus on a été longtemps loin de son pays, plus on l’idéalise

Comme il s'approchait de la fleur - un sabot de Vénus, à n'en pas douter -, Neil Fellowes perçut une odeur écoeurante et faillit suffoquer. Des branches obstruaient le passage. Il commença à les dégager mais n'avança pas davantage. Là, sous un camouflage improvisé, se trouvait l'origine de l'odeur : un corps humain... Neil remarqua deux choses : il semblait animé, la chair ondulait littéralement - et il n'avait pas de visage.

C’était risqué, quand même !
— Oui. Mais existe-t-il un meurtre qui ne comporte pas de risque ?
— C’est vrai.

Enfin ! personne n’est parfait.