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Première incursion pour moi dans le monde de Peter ROBINSON, auteur canadien, d'origine britannique. Cette plume s'est formée à l'université de Leeds, a émigré au Canada où elle a mené de front une carrière d'enseignant et d'auteur. Ellee recevra sa consécration en 2000 avec le titre « Saison sèche ». "La vallée des Ténèbres" (première édition en 1989) met en scène l'inspecteur-divisionnaire Alan Banks, personnage récurrent chez Peter ROBINSON.
Banks a quitté Londre pour le commissariat d'Eastvale. Il aime toujours utiliser sa propre voiture pour se déplacer afin de pouvoir écouter ses cassettes de musique, y fumer plus que de raison et s'arrêter où bon lui semble pour penser, réfléchir et laisser sortir ses intuitions qui, naturellement, le conduiront au succès d'enquête! A part cela, et sa remarquable capacité à fréquenter les Pubs et à y ingurgiter des quantités impressionnantes de pinte de bière, Banks est un flic 'banal' comme ceux du temps des policiers, bien avant l'époque des polars et thrillers qui nous ont habitué à des carrures de flic spéciaux, typés comme atypiques, à savoir les Adamsberg de VARGAS, les Harry Bosch de CONNELLY ou les Erlendur de INDRIÖASON, entre bien d'autres ...
La situation à résoudre dans cette vallée des ténèbres est complexe. Un cadavre est retrouvé dans la la lande de Swainshead, petit village du Yorkshire. Cette mort sera reliée à bien d'autres, le commissaire ira de Swanshead au Canada, puis à Oxford, les soupçons seront nombreux et les mensonges ou ommissions tout autant. Mais, in fine, l'enquête est assez simpliste. On suit un flic qui suit ses pistes, interroge, observe, fume et boit beaucoup, semble souvent avoir résolu l'affaire mais ne peut jamais clôturer le dossier.
J'ai donc été très partagé à propos de la note à attribuer à ce roman. Il m'a embêté par son côté lent, répétitif et ses personnages très communs, lissés, assez prévisibles (sauf, peut-être Kattie, la femme de l'aubergiste) mais il est aussi profondément marqué par l'omniprésence du libre arbirtre des personnages. Tous agissent en posant des choix, les leurs, judicieux ou pas… Aucun ne se laisse mener par les événements. A ce titre, le roman sort de l'ordinaire et le romancier se montre brillant.
Une cote moyenne, donc. Plus exactement, une cote de moyenne entre l'attrait et l'ennui… assez juste reflet de la vie, peut-être !
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Qui lit encore Peter Robinson de nos jours ?
Il faut dire que depuis quelques années aucunes de ses bouquins n'a été publié en France. Et pourtant dans les années 2000 on présentait Peter Robinson comme une des références du polar britannique.
Il faut dire qu'il s'est imposé avec sa série des enquêtes de l'inspecteur Banks. Et c'est bien mérité de mon point de vue.
4e roman de la série crée en 1987 par Peter Robinson et originalement publié en grande bretagne en 1989, dans La vallée des ténèbres on va suivre notre policier dans une sombre enquête. Banks a quitté Londres pour ne plus avoir à être confronter à une criminalité galopante et le voilà affecter à la police du Yorkshire. Mais il s'aperçoit très vite qu'ici aussi les affaires de meurtres, de vengeances, disparition et autres crimes et délits ne manquent pas. Cette fois il se retrouve confronté à une énigme. La découverte sur la lande d'un cadavre défiguré rappelle à tous un meurtre commis cinq ans plus tôt que la police n'a pas réussi à élucider. L'inspecteur Banks qui lui fonctionne à l'instinct a pourtant déjà quelques soupçons…
Ce que l'on aime chez Robinson c'est la façon qu'il a d'amener tranquillement ces enquêteurs à résoudre leurs enquêtes. On est là dans un vrai polar procédural, on suit pas à pas le déroulement de l'affaire. On prend son temps. On apprécie ici les complicités ou les inimitiés qui se jouent au sein de la brigade. Banks commence ici à se faire apprécier de ses subordonnées et il trouve enfin ses marques dans sa nouvelle équipe.
Dans cette intrigue on retrouve une galerie de personnage à la personnalité bien trempée, bien campé aussi. Une galerie de suspects d'où ressort un personnage central attachant mais aussi torturé.
Le petit plus de ce roman-ci c'est que notre inspecteur principal anglais va devoir pour les besoins de son enquête faire un tour du coté de Toronto au Canada. Ce qui donne à ce titre un petit coté dépaysant supplémentaire.
Car la lande anglaise l'était déjà dépaysante. Et j'avoue avoir un petit faible pour ces décors sauvages qui résonnent parfaitement avec la personnalité des protagonistes
Et justement… Ce que l'on aime aussi chez notre auteur c'est qu'il dépeint avec une vraie justesse psychologique tous ses personnages et à ce titre ça donne à l'inspecteur Alan Banks un petit côté Jules Maigret. de plus comme le commissaire français, Banks aime boire une bonne bière. Il sait que c'est dans les pubs qu'il peut sentir le poult de la ville ou du village et percevoir les choses cachées et autre petits secrets inavouables. Et puis il y a Banks, lui-même, on aime sa personnalité, un flic mélomane aux méthodes d'investigations inimitables et profondément intuitive
Bref j'ai vraiment aimé renouer avec Peter Robinson et son personnage fétiche. J'ai apprécié d'évoluer dans cette affaire au grès des indices semés et échafauder les différentes hypothèses puis démonter les fausses pistes. J'ai pris mon pied à être moi aussi en quelques sorte protagoniste en entrant dans la peau des différents personnages, j'ai plongé avec délectation dans ce suspense psychologique parfaitement huilé !
Lien : https://collectifpolar.fr/20..
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Mon premier Peter Robinson. Acheté au hasard des magasins d'occasion, avec tout de même un regard rapide sur Babelio pour vérifier la qualité de l'ouvrage, enfin des 3 ou 4 du même auteur que j'ai eu la chance de trouver en même temps.

La vallée des ténèbres est le 4ème ouvrage, dans l'ordre chronologique, des enquêtes de l'inspecteur Banks, dans le Yorkshire. Un mort dans la campagne, une enquête, une histoire familiale, quelque personnages pas très reluisant, et un inspecteur qui mène l'enquête. Une petite escapade au Canada, sans doute un clin d'oeil de l'auteur à sa propre histoire.

Une bien belle enquête, bien racontée, une intrigue, des surprises, jusqu'au coup de sifflet final !

Le petit côté daté, voire vieillot, c'est tout de même le tabac et l'alcool. Les pintes de bière et autres alcools coulent à flots. Mais surtout, ce sont les cigarettes. Les protagonistes en allument sans arrêt, à l'intérieur des bureaux ou au café. Ah, heureusement, cette époque est révolue !

Donc sans doute vais-je faire un bout de chemin avec l'Inspecteur Banks, surtout après mes vacances estivales dans la campagne du Yorkshire !
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Hormis les quatre derniers chapitres ; je me suis quasi barbé bien que ce polar se parcourt aisément avec intensément de citations et beaucoup de dialogue en outre le tableau judicieux des personnages a apporté assez d'assaisonnement au récit.
Un roman tout juste qui tient le milieu entre deux extrémités.
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Au village de Yorkshire, dans la lande, un promeneur aperçoit une jolie orchidée en traversant le petit cours d'eau. Neil Fellowes pense que ce n'est pas possible que cette fleur sente si mauvais au point de se boucher le nez. En regardant de plus près, notre ami fait une découverte horrible, un cadavre défiguré avec une telle méchanceté qu'il lui rappelle un meurtre ayant eu lieu cinq ans plus tôt. L'inspecteur Banks va devoir enquêter chez les notables mais aussi dans le village où les gens ne se mettent pas à parler facilement.

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Ce titre est issu d'une série consacrée à Banks, un personnage qui évolue donc (professionnellement et personnellement) au fil des livres. le gros de l'histoire se déroule dans un petit village éloignée de tout, propice à la randonnée et à des vacances au grand air. Mais voilà que dans ce cadre tranquille, un randonneur découvre un cadavre, mais pas n'importe lequel : celui d'un natif du village (natif, mais n'y vivant plus depuis de nombreuses années. Il vivait d'ailleurs au Canada). Pour Banks, cette affaire de meurtre va prendre des proporsion plus importante, lorsqu'il va apprendre qu'un autre meurtre avait eu lieu quelques années auparavant dans cette même vallée, s'ajoutant à cela la disparition d'Anne Ralston. Trop de faits pour un si petit endroit, cela cache forcément quelque chose.
D'une part, j'ai bien aimé la place que laisse l'auteur à la vie personnelle et professionnelle de Banks, mais aussi de certains de ses collègues. Ainsi on en apprend sur les ambitions de certains, les rivalités, les jalousies, etc. La vie de famille de Banks est aussi abordée, sa relation avec sa femme, ses enfants. Un bon côté à signaler. Je me suis attachée à cet inspecteur-chef assez atypique.
Pour ensuite rentrer dans le vif de l'enquête, j'ai pris plaisir à suivre Banks dans ses raisonnements, à le voir provoquer certains protagonistes. J'ai trouvé que Robinson avait soigné la personnalité, l'histoire de chacun, tout cela bien sûr dans le but de servir l'intrigue. le personnage de Katie est certainement le plus troublant. Emprisonnée dans son éducation, avec son mari (qui se montre violent) et dans ce village, elle souhaite s'émanciper, mais ne franchit pas le pas. Robinson a longtemps braqué un projecteur sur elle et son histoire, faisant d'elle un personnage très important, d'autant plus que la fin lui est consacrée. Quant aux personnages masculin (résidant au village), une relation particulière les unit, une relation dont on saisit l'ampleur à la fin. Pas forcément de l'amitié entre eux en tout cas. En tout cas ce que je peux dire c'est que je n'avais de soupçons sur le coupable qu'aux environs des 60 dernières pages (je pense), mais l'auteur, par ce qui était raconté, le laissait sous-entendre. Je vous rassure, cela ne m'a pas gâché la lecture, comme je vous l'ai dit, il y a cette part importante prise par la vie des personnages qui fait que le lecteur reste accroché à l'histoire et ici c'est le personnage de Katie qui tient ce rôle.
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J'ai découvert ce roman tout à fait par hasard. Avec d'autres ouvrages il a été donné par une jeune libraire à l'attention des membres de l'université inter-âge. Comme c'était le seul policier je l'ai pris et ce bien que la page de couverture m'ait semblé peu engageante.

La "vallée des ténèbres" date de 1989, il a donc été écrit il y a 32 ans. Cette ancienneté explique un certain nombre de détails, présents ou absents : les cigarettes sont autorisées même dans les avions, pas de téléphone portable, d'ordinateur et bien sûr pas d'internet. Ce qui ne change pas c'est la quantité d'alcool engloutie tout au long des pages !

La majorité de l'histoire se déroule dans un petit village du Yorkshire, Swainshead : En quelques jours deux cadavres sont découverts dans les collines. Très vite ces meurtres sont reliés à un précédent assassinat perpétré cinq ans plus tôt.

Plusieurs suspects possible, des hommes qui ont l'habitude de se retrouver tous les jours au White house, le pub local. Autre personnage intéressant, Katie, femme mystérieuse et troublante. Elle tient avec son mari la pension de famille dans laquelle les victimes ont logé.

L'enquête à Swainshead piétinant, l'inspecteur Banks pense la faire avancer en se rendant à Toronto pour interroger une femme disparue cinq ans auparavant.

J'ai apprécié la lecture de ce roman, ce fut une bonne surprise : découverte d'un nouvel auteur et de son personnage l'inspecteur Alan Banks. Il est le quatrième de la série Banks qui en compte vingt cinq. Tous n'ont pas été publiés en français. J'ai très vite commandé un nouvel ouvrage de cet auteur : "Saison sèche". Il semble être considéré comme le meilleur de la série.


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Une nouvelle enquête de l'inspecteur-divisionnaire Alan Banks, signée de l'auteur anglo-canadien Peter Robinson.
Ici, Banks est aux prises avec un meurtre récent qui en révèle vite de plus anciens.
On voyage beaucoup dans l'Angleterre profonde, plus géographiquement que sociologiquement, nous avons même droit à une intéressante plongée dans Toronto (Canada) ; on fume et on boit beaucoup dans la Vallée des ténèbres (que de bières citées, jusqu'à plus soif) et on fait également le tour de la discothèque de l'auteur qui nous cite tous les titres que son inspecteur de héros écoute au gré de ses déplacements en voiture. Ceci pourrait sembler être une critique mais pas du tout.
Si ce n'est le titre, mal choisi à mon avis, qui suggère plutôt un film d'horreur, cette Vallée des ténèbres est remarquablement écrite et l'enquête superbement menée dans un style très anglais : flegmatique où même la violence semble passer sans hauts de coeur.
On peut éventuellement regretter que les pistes et fausse-pistes s'enchaînent trop vite à la fin du livre bien qu'il y en ait assez peu, mais on n'est pas déçu par le final. Très bon polar.
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Dans son coin perdu du Yorkshire, Banks est venu chercher une vie moins mouvementée qu'à Londres pari réussi ...presque trop !

Dans un charmant village, un homme part en randonnée , attiré par une fleur il va découvrir un cadavre. Banks et son chef arrivent et prennent les mesures pour que le corps soit récupéré et commencent l'enquête. Elle fait écho avec un meurtre non résolu dont le chef de Banks était chargé, quelques années plus tard au même endroit.

L'enquête se heurte au silence des gens du village, aux petits arrangements avec la famille riche du cru , aux secrets passés , du coup l'enquête piétine.

L'ensemble est un peu lent, compliqué sans que cela apporte du rythme ... bref c'est assez poussif, les dernières pages prenant tardivement un peu de peps . On dirait un Barnaby, le charme de la campagne anglaise, des meurtres à profusion et une enquête poussiéreuse et lente.
Lien : http://theetlivres.eklablog...
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L'inspecteur Banks est le héros d'une série de romans policiers que je ne connaissais pas jusqu'à présent. 'est une sorte de policier assez atypique : il écoute de l'opéra et de la musique pop, qui l'entraîne toujours dans une nostalgie; il fume plus que de raison et s'insurge un peu contre les gens qui ne fument pas car en leur présence il ne peut assouvir son vice; son enquête se fait principalement autour de pintes de bières; il s'est exilé à la campagne car la vie de Londres était trop fatigante, lui y voit une libération ou d'autres y auraient vu une relégation.

Le cadre campagnard me fait penser à certains romans qu'Elizabeth George aurait pu écrire. Ce cadre permet la mise en scène d'un microcosme social ayant ses antagonismes, ses intérêts, ces rivalités, ses jalousies, ses secrets cachés.

Les personnage masculins manquent peut être de consistance, sont peut-être un peu stéréotypés. Mais le personnage de Katie est sûrement le plus déroutant, elle a eu une éducation très moraliste où il y avait une grande présence de la religion. Alors elle se retrouve fréquemment prise dans des gouffres d'interrogations où alternent culpabilité et volonté de s'émanciper. En lui laissant le mot de la fin, Peter Robinson lui donne le plus grand rôle dans ce milieu masculin où on la convoitait.
Lien : http://kulturenblog.over-blo..
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