Montserrat

Les didascalies plus longues que les dialogues, le fait de ne jamais lire les dialogues d'un même personnage sur le même ton. J'ai un gros manque d'immersion quand je lis du théâtre, je n'imagine pas, je lis bêtement et simplement.

L'intrigue en elle-même est riche en rebondissements, ce qui la rend plus facile à lire. le cadre est bien choisi, je très peu eu l'occasion de lire quoi que ce soit sur l'histoire des espagnols, c'est agréable un peu de dépaysement.
La conclusion pour cette pièce, c'est que qui me marque le plus, je termine sur du positif, c'est le principal, ça ne me marquera pas vraiment non plus.

Futur moi qui relira cette critique, relis simplement la postface, tout y est résumé.

Encore ici une histoire bien menée dans la cadre de la fuite de Bolivar. Il s'agit ici d'une pièce de théâtre, ce n'est donc pas la même chose que le général dans son labyrinthe. La dimension meurtrière est toutefois beaucoup plus présente ici. Tous ces points de vue construisent une image intéressante et nuancée de personnages mythiques, j'aime beaucoup.

Un peu décevant dans la mesure où on peut ressentir que la pièce de théâtre échappe complétement à son auteur pour n'être que le justificatif de l'idée selon laquelle il faut savoir résister au nom de ce à quoi on croit.
Evidemment, n'a pas le destin de Nelson Mandela qui veut...

Pas mal du tout. L'ambiance n'est pas à la rigolade ; pas de grande littérature, mais il se met en place une situation carabinée dans un décor exotique de colonels mexicains à moustache. La violence pèse, et s'enfonce jusqu'aux tréfonds de Montserrat. Il se retrouve meneur dans cette situation cruelle et il doit tenir bon dans ses décisions. Choisir de faire subir la brutalité injuste dans l'espoir qu'elle mènera à un bien meilleur profit ?