«
La femme qui reste » nous entraîne dans l'Allemagne des années 20 jusqu'à la chute du mur de Berlin.
On y suit Clara, une jeune femme qui intègre les rangs du Bauhaus, prestigieuse école d'architecture et d'art.
On l'observe évoluer au sein de cette institution où l'on déconstruit les savoirs pour mieux les reconstruire. On la voit s'affirmer en tant que femme, ne pas accepter les dictats de l'époque, suivre ses envies…
Par-delà les apprentissages dans l'atelier de tissage où elle est affectée, elle crée des liens forts avec certains des élèves, dont deux en particulier : le mystérieux Holger et le beau Théo. Un trio de personnages indissociables qui resteront à jamais liés.
Mais, quand la guerre va se faire pressentir, tout le monde va fuir, et une autre vie va commencer pour Clara.
Dans ce premier roman,
Anne de Rochas nous livre un portrait de femme forte, en perpétuelle évolution, féministe, qui n'accepte pas ces inégalités hommes-femmes présentes dès les bancs de l'école.
Historiquement et culturellement parlant, ce roman est d'une grande richesse. Il nous fait découvrir un milieu souvent méconnu. Dans ce Bauhaus, on côtoie Wassilly
Kandinsky,
Paul Klee et bien d'autres grands noms de l'architecture et de l'art de l'époque. On découvre un concept d'établissement totalement à part.
Malgré toutes les références réelles notées, on n'est nullement dans un récit documentaire. L'histoire est romancée et on prend plaisir à suivre Clara, ses amours, ses aspirations, ses doutes, ses combats…
Bref, un premier roman réussi !
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