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Ha! ha! famille nombreuse
Famille heureuse
Quand on est frère et soeur
Ha! ha! c'est le bonheur
On a du coeur
Quand on naît frère et soeur
chante les Négresses vertes
Là, suis pas sûre. Dans le roman lu juste avant, c'était les lapins qui se reproduisaient à tout va. Jo de Bagnolet, la narratrice, est née des allocations familiales. Elle aura dix frères et soeurs et pas une minute à elle entre les courses, la bouffe, le ménage et tout le reste. Écrit en 1960 et l'impression qu'une nouvelle vague revient avec certes un peu moins de naissance. La vie est un éternel recommencement comme la conclusion de ce roman social. La langue de l'auteur est qualifiée d'aussi brillante que fleurie. Je dirai écriture d'une certaine époque où, mine de rien, l'humour y était présent et sans prise de tête.
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Écoutant un peu par hasard La Compagnie des Auteurs sur France Culture, j'ai entendu un (une?) invité(e) dire qu'encore plus que les écrivains, les écrivaines, même très appréciées, tombaient vite dans l'oubli, et qu'il était injuste que Christine Rochefort ne soit pas étudiée à l'université, à l'instar de Boris Vian par exemple. Oups ! Les petits enfants du siècle sont donc sortis de mes rayonnages, ont été dépoussiérés et entamés sur le champ.
Sûr que si on croit y voir une analyse du mal des banlieues, on déchante vite. Pas trop de chômage, pas de fantasme sur l'immigration, pas de trafics mafieux. Mais d'abord c'est drôle : une drôle de fille, pas intello pour deux sous, pas triste pour deux sous raconte sa vie avec une langue bien à elle et un humour très sympathique.
Le machisme ambiant en prend pour son grade (haut, le grade, dans les années 50 et 60) ; mine de rien ça a l'air de défouler, de se moquer de l'attitude du père. Et ce n'est pas seulement la mère qui trime : l'aînée aussi est très tôt absorbée par les tâches ménagères.
Et c'est une chronique de ces années où grâce aux allocs on améliorait son niveau de vie (on fait vite le sixième, pour avoir la machine à laver ou la voiture), dans un ton plutôt allègre (c'est du moins l'impression qui me reste quelques semaines plus tard : ces amours adolescentes auraient pu être sordides, ou désespérantes, mais ça reste gai et frivole). Si le ton est artificiel (aucune ado de ce milieu n'a sans doute jamais parlé comme ça), l'histoire reste très crédible, et j'ai retrouvé quelque chose des Ritals, de Cavanna, qui m'avait bien plu.
Livre historique (moi aussi, j'ai vu détruire un bidonville en banlieue dans les années 60), livre féministe, récit au style original et travaillé, intéressant, pas un chef-d'oeuvre pour moi mais mérite amplement la lecture.
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Petite chronique de la vie dans les banlieues au cours des années 60, ce roman mêle admirablement humour, émotion, rêves et réalités.
Christiane Rochefort nous dépeint sans complaisance la jeunesse et l'adolescence de Josyane qui a la malchance d'être l'ainée d'une famille trop nombreuse, à cette époque où chaque nouvelle naissance, encouragée par la politique nataliste du gouvernement, est synonyme de primes, de logement plus grand, et même de l'arrivée du premier frigo ou de la machine à laver.
On assiste ainsi aux balbutiements de la nouvelle société de consommation. Et voilà que la question intemporelle est lancée : entre les deux auxiliaires "être" ou "avoir", lequel des deux facilite-t-il le plus l'accès au bonheur ?
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« Les petits enfants du siècle » ou le voyage immobile et initiatique d'une jeune fille des cités…
Nous sommes dans les années 60 à Bagnolet ou vit Josyane, l'aînée d'une famille de dix enfants, qu'elle élèvera tous… Jo, la narratrice qui nous dit-on, « est née des allocations et d'un jour férié dont la matinée s'étirait, bienheureuse »…

Les immeubles cubes construits à la hâte, les alloc ., l'arrivée du frigo, de la télé de l'auto…Les trente glorieuses, disait-on il y a peu ; dont on « commence » à découvrir aujourd'hui dans quelles impasses elles nous auront précipités…

Un texte fort de Christine Rochefort… fort pour qui a connu l'époque comme ce fut mon cas, en province dans une cité où l'on habitait des « LOPOFA », Logements Populaires Familles (tout un programme). Une époque qui vit l'avènement du Super éGé et par la suite de la société consumériste à outrance…

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"Les Petits Enfants du siècle" est un roman français de Christiane Rochefort paru en 1961. Christiane Rochefort est une femme de lettres française, née en juillet 1917 à Paris et morte en avril 1998. Ce roman est une chronique de la vie dans les banlieues parisiennes au cours des années 60
La narratrice, Josyane Rouvier, surnommée Jo est issue d'une famille nombreuse du monde ouvrier dans les années 1960. Elle vit dans une cité, dans un H.L.M., un de ces «grands blocs neufs», où les gens grouillent «comme des petites bêtes sous les lampadaires» à Bagnolet, en banlieue parisienne. Elle a onze ans. Son père est ouvrier dans une usine de moutarde et sa mère, femme au foyer. Elle raconte son enfance et son adolescence. Elle ne se sent pas heureuse, parce que non désirée et non aimée. Surtout que dix enfants suivent, rémunérateurs car apportant machine à laver, réfrigérateur, télé, voiture aux parents. le récit s'intercale dans les trente glorieuses, période où chaque nouvelle naissance est encouragée par la politique nataliste du gouvernement et synonyme de primes, de logement plus grand et même de l'acquisition d'électroménagers. On assiste ainsi aux débuts de la nouvelle société de consommation.
Jo est l'aînée et donc appelée à prendre le rôle de petite maman, à remplir la fonction de bonne à tout faire, encouragée activement par sa mère. Elle est donc astreinte, en plus de ses cours, aux différentes tâches ménagères et à l'éducation de ses frères et soeurs (dont l'une est déficiente mentale). Sa mère est de plus en plus malade, de plus en plus dépendante de l'assistance sociale, tandis que le père est moralement absent.
Josyane est harassée. Elle ne vit que pour les quelques moments de solitude qu'elle parvient à se ménager. Ses deux seuls plaisirs sont ses devoirs, le soir, sur la table de la cuisine, lorsque tout le monde dort ainsi que les moments privilégiés passés avec son jeune frère, Nicolas, qui comprend tout.
Elle découvre très jeune la sexualité avec Guido, un maçon italien, d'une trentaine d'années, en qui elle trouve pour la première fois un peu de chaleur, d'affection et de tendresse. Cet amour bouleverse sa vie, en chasse toute la laideur et la bêtise. En août, à la fermeture de l'usine, les parents partent en vacances et Jo est forcée d'abandonner Guido. Les vacances sont mortellement ennuyeuses pour Jo qui, à la rentrée, cherche Guido mais il a disparu, déplacé avec son chantier.
Jo ne parvient pas à retrouver Guido, et les dernières années de son adolescence sont rythmées par les loisirs de son âge et des jeunes de Bagnolet (virées, sorties au cinéma, sexualité précoce et banalisée...).
Après une passade avec René, le père d'une de ses copines, elle s'attache à Frédéric, fils d'une famille moyenne partisane du communisme. Mais il meurt quelques mois plus tard en faisant son service militaire en Algérie. Sa vie paraît alors à Josyane plus fade, et elle se désintéresse de sa famille. Cependant, elle rencontre Philippe, un installateur de téléviseurs qui lui donne un enfant et avec qui elle se marie. Pleins d'espoirs en une nouvelle vie, les deux amoureux se tournent alors vers un lieu plus propice à leur idylle et, au début des années 1960, cherchent un appartement dans les grands ensembles modernes de Sarcelles.
Le dénouement du roman peut paraître heureux. Mais Jo envisage les achats pour la cérémonie du mariage, pour la naissance de son premier bébé, et elle va habiter en cité. le roman finit donc comme il a commencé. On assiste à la perpétuation, avec ce nouveau couple, de la vie aliénante des parents.


Ce livre est un document pertinent sur la France de l'après-guerre. un témoignage de la vie dans la période d'expansion économique, de prospérité constante et d'amélioration des conditions de vie qui s'étendit de 1945 à 1975 et qui a reçu le nom des «Trente glorieuses».

A cause de l'expansion économique, les Français affluèrent vers les villes et les emplois. du fait des destructions subies pendant la guerre, il y eut pénurie de logements et ceux qui existaient étaient en mauvais état. Dans les années cinquante et soixante, d'importants investissements furent faits dans la création de logements sociaux modernes pour satisfaire les besoins de la nation, de vastes ensembles d'immeubles construits généralement en banlieue. La famille de Josiane disposait d'un petit appartement typique de cette époque et des nouvelles cités : trois chambres, une salle d'eau avec machine à laver et cuisine-séjour. Dans les H.L.M. («habitations à loyer modéré»), le nombre de chambres croissait avec la taille des familles. Selon l'auteur, ces grands ensembles sans âme, constituent un habitat malsain qui a entraîné la misère morale, la marginalisation, l'aliénation, la déshumanisation de la classe ouvrière. Christiane Rochefort dit admirablement, à travers la narratrice, le mal de vivre à Bagnolet, à Sarcelles et autres lieux du même type. Car ces HLM produisent un mode de vie où l'on retrouve la pauvreté, l'absence de normes, la promiscuité et l'ennui quotidien. On voit le recours à de pitoyables tentatives d'évasion, dans l'alcool (l'apéro), dans le P.M.U. (jeu d'argent sur les courses de chevaux autorisé par la loi).



L'État promulgua également une politique nataliste, en instituant un système d'allocations familiales, sommes d'argent versées chaque mois pour chaque enfant, et de primes de salaire unique.
Les couches populaires ont rapidement accepté ces nouveaux bénéfices pour profiter des biens de consommation. On considérait que la vie idéale des femmes était de rester à la maison et qu'elles ne devaient avoir d'autre profession que le ménage et la maternité. Seuls les hommes pouvaient avoir une carrière. Dans “Les petits enfants du siècle”, les enfants ne sont considérés que comme des machines à gagner de l'argent, La réelle valeur des enfants et de la maternité est perdue dans une société dans laquelle chacun est soumis aux nécessités de la croissance du pays et de l'économie

Cette prospérité augmentée par le crédit, la politique nataliste a créé dans la population un matérialisme excessif. La classe ouvrière se montre avide de biens de consommation, achetant d'abord des appareils ménagers destinés à rendre la vie domestique plus agréable (la machine à laver, le réfrigérateur, le mixeur, la cocotte minute), puis le téléviseur, enfin la voiture qui permettait de partir en vacances.

Jo constate, désabusée, que les rôles possibles sont déjà écrits pour elle. Mais elle a de l'énergie et, même si elle est bloquée par sa condition sociale et physique (notamment son habitat) aussi bien que par le manque d'éducation et les pressions familiales, elle s'approprie à sa façon les difficultés de la vie en banlieue. Cependant, elle est d'autant plus victime qu'elle ne peut pas imaginer une autre sorte de vie, qu'elle baigne dans un monde de «maternité éternelle», ses amies et voisines étant toujours enceintes, l'usine à fabriquer des enfants étant la seule possibilité qui s'offre à ces femmes.
L'éducation est une évasion possible mais pas du tout développée dans le livre.
Livre lu dans le cadre de mes cours en pédagogie.
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Excellent livre sur le déterminisme social.
Je me souvenais que ce roman de Christiane Rochefort m'avait beaucoup marquée dans ma tendre jeunesse. J'avais oublié les détails alors c'est avec plaisir que je me suis replongée dans "Les petits enfants du siècle".
C'est l'histoire de Josyane, une petite fille qui grandit dans une cité de Bobigny en région parisienne. C'est le début des années 60, une époque où les familles nombreuses étaient courantes. Faire des enfants permettait de s'acheter une télévision et d'éviter la misère car le salaire d'ouvrier du père n'était pas suffisant.
Comme Jocelyne est l'aînée et que c'est une fille, c'est elle qui a la charge de ses dix frères et soeurs. Je les ai comptés : il y a Patrick, les jumeaux, Chantal, Catherine, Nicolas, Martine, Pascal, les jumelles. Alors forcément, quand arrive le soir et que tout le monde est couché elle peut enfin faire ses devoirs dans la cuisine et être tranquille. Pourtant, sa réussite scolaire ne lui permettra pas de continuer pour prendre l'ascenseur social.
Et puis, elle rencontre Guido, un ouvrier italien qui lui fait connaître l'amour. Cela peut être choquant car c'est encore une enfant mais c'est le seul qui lui prend la main.
Jo va grandir entre les commissions et les bébés de la famille et va se lâcher avec les garçons de la cité qui ne demandent que ça.
Quand elle devient amoureuse, la jeune fille reproduit finalement le modèle qu'elle a pourtant critiqué.
A cette époque, Christiane Rochefort propose une nouvelle forme d'écriture qui fait bouger les représentations des femmes en abordant des thèmes liées à la sexualité et au désir. Et je crois que son style m'avait séduite dès ma première lecture.
Il faut aussi noter que "Les petits enfants du siècle" a reçu le prix Eugène-Dabit du roman populiste en 1961. Je découvre ce prix dont le nom n'avait pas le même sens qu'aujourd'hui. Il a été créé en 1931 pour récompenser une oeuvre romanesque qui « préfère les gens du peuple comme personnages et les milieux populaires comme décors à condition qu'il s'en dégage une authentique humanité ». C'est le cas dans ce roman qui a compté pour moi.


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Un livre très fort, drôle, grave, percutant. La France des trente glorieuses vue par une enfant, une mioche, comme on disait alors, par le petit bout de la lorgnette, le plus humain, le plus vrai, le plus juste, le plus impitoyable. Dans la famille (nombreuse) des parents de Jo, on va au boulot, on fait des mômes les jours de congé, on perçoit des allocs, on est logé dans ces HLM construits à la va- vite après la guerre et ses bombardements, puis dans ces cités qu'on n'appelle pas encore les quartiers. La crise du logement favorise l'essor du bâtiment, lequel alimente l'immigration, qui augmente la crise du logement… On se demande alors pour qui est la croissance, déjà à l'époque. Comme le dit Frédéric, militant du parti, le confort ce n'est pas le bonheur. Idem pour la consommation. Alors cette petite Jo, pas bête, qui aime l'école et n'a pas peur de rencontrer des ouvriers parlant une autre langue, va perdre l'homme qu'elle admire, tué en Algérie, va aimer un italien qui repartira chez lui, et enfin rencontrer un garçon avec qui elle ira s'installer dans les logements flambant-neufs de Sarcelles…
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critique écrite en 1996 (fiche de lecture de 3°)
J'ai trouvé ce roman très intéressant, il était vif et entrer dans l'action était facile. Il restera une marque dans mes souvenirs car, l'histoire était nuancée, le personnage caractériel. C'était assez impressionnant. J'ai seulement trouvé décevant cette fin style conte de fées, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes ...

et là, la prof de français qui vous casse la fin façon conte de fée ... "ça c'est ce que tu crois lire car, si tu fais attention, la fin est très pessimiste. comme sa mère ...
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Relecture d'un ouvrage qui avait marqué mon adolescence. Je ne sais pas d'où m'avait pris l'idée de lire ce livre, je me rappelle que ma mère n'était pas très contente que je lise ça : il était considéré comme assez choquant à l'époque.
En tout cas, je réalise après coup que je l'ai lu vraiment pour ce qu'il était : une critique acerbe de la société de consommation et de la vie en banlieue, et un témoignage sociologique sur l'époque. Je m'en suis servi pour comprendre ce que vivaient les autres et qui m'était étranger : de classe moyenne, pour diverses raisons, je ne connaissais rien de la société de consommation, nous avions une voiture et la télé (première chaîne jusqu'à 1974 et plus, alors que la deuxième chaîne date de 1967). Ma mère n'a acheté sa première machine à laver qu'en 1990 !!! Au moins avec Jo j'ai pu comprendre les copines de classe qui vivaient dans les HLM. Je m'en sentais mille fois plus proches que de celles de mon quartier. Ce livre m'a permis de relativiser et montré que je n'avais rien à envier aux autres. Ma lecture est donc très subjective, mais je crois que c'est un livre très représentatif de l'époque, et le langage de Jo est aussi très représentatif de son temps.
Je viens de réaliser que Christiane Rochefort est décédée à moins de 5 km de l'endroit où j'habitais, si elle a pris mon environnement pour modèle d'inspiration, mon avis est d'autant plus subjectif. Par contre, c'est assez loin des banlieues de Paris, Lyon ou Marseille !
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Relu hier avec ma fille de 16 ans peu après avoir vu le très beau et terrible documentaire d'Arte sur la vie oubliée des femmes au foyer dans les années 50-60.
Lu ce court roman à plusieurs reprises à l'adolescence et jeune adulte. Il m'avait marquée , de cette violence, de cet enfermement, de ce fatalisme, et pourtant de cet espoir que Jo, têtue, obstinée, à l'intelligence étouffée qui se débat, ne perd jamais malgré ce qu'il faut bien appeler une vie de m....
Il m'a fallu plusieurs lectures pour que la fin m'apparaisse dans toute l'horrible ironie de ce sort joué d'avance : de Bagnolet à Sarcelles, de gamine à très jeune future mère, Jo ne s'échappera pas, même si elle le croit.
Ma fille, bien plus lucide, s'est immédiatement exclamée : " la boucle est bouclée !", quelque peu horrifiée et soulagée d'être née en 2005 chez des intellos de gauche.
Reste ce formidable personnage, cette petite fille si courageuse qu'on a envie de prendre par la main et d'emmener dans une bibliothèque, de regarder faire des analyses grammaticales et des problèmes d'arbres à planter en quinconces et à coup de livres lui faire franchir tous ces murs (comme dirait JJG).
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