Extinctions est le dernier et le pire de la saga.
C'est une préquelle. Parce qu'avant le Transperceneige qui, je répète, est une allégorie sur la lutte des classes, il faut comprendre d'où vient le conflit.
Ce que nous explique Extinctions, c'est que si tous les survivants de l'humanité se retrouvent dans un train faisant le tour d'une planète inhabitable, il y a une raison. C'est que les environnementalistes ont volontairement bousillé le climat.
Sérieusement.
Mais, par chance, les multimilliardaires eux ont à coeur le bien être de l'humanité. Leur plan est infaillible : amener dans un train les gens qu'ils choisissent de sauver.
Bref, Transperceneige atteint ici l'apogée de son inconsistance thématique.
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Il est très intéressant de découvrir ici les origines du Transperceneige. Comment le richissime Zheng a eu l'idée de cette arche en prévision de l'apocalypse. Comment il a choisi les passagers et comment, dans la population, les gens se sont démenés pour faire partie des élus.
Il est également intéressant de présenter en parallèle les écologistes de la forêt amazonienne regroupés autour d'un gourou pas spécialement philanthrope qui aspire à la catastrophe et l'extinction humaine.
C'est brutal et cruel comme une fin du monde... déjà avant la montée dans le train.
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En avant pour ce prequel de la saga Transperceneige. On se retrouve donc dans un futur proche qui colle aux prévisions des écologues ls plus alarmistes.
Le monde est à bout de souffle et les écologistes tombent dans un terrorisme qui mènera bien entendu au monde que l'on connait dans la saga. On est directement accueilli dans la noirceur du monde. Ici, l'humain est un cancer pour Gaïa et rapidement, on comprend qu'on peut aller encore plus loin dans la noirceur.
En parallèle, on suite la mise en place d'un Transperceneige très altruiste au départ. On est loin des scénarios du film et autres séries. On se demande même comment on va en arriver à la saga qu'on connait, tant le Transperceneige démarre sur de bons rails.
La bande dessinée est franchement riche et sublime, autant par son scénario que son dessin. C'est une BD d'actualité comme l'est la saga Transperceneige.
Passons au tome 2 !
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Les origines de Transperceneige… Avant la route inexorable du train, la fuite en avant… on revient aux sources, à la catastrophe, aux personnages, aux arrangements, à la présentation des projets, etc.
Le dessin et les bulles sont toujours autant addictives, belles, colorées et le sujet aussi prenant…
C'est un bonheur de retrouver cette série, de voir l'historique de cette excellente BD…
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Les origines du Transperceneige... La terre est sur le déclin, cela brûle, les extinctions d'espèces sont de plus en plus nombreuses. C'est la foire aux idées les plus extrêmes... Et parmi celle-ci, les éco-terroristes s'en donnent à coeur joie. En Afrique, on dézingue les braconniers. On fait exploser des bâtiments où se tiennent des conseils d'administration de multinationales. Ces groupuscules, lourdement armés et fermement déterminés, sont lâchés comme des chiens fous.
Pendant ce temps, un milliardaire chinois (tout un symbole), avatar de la finance victorieuse, construit un train autonome. Il lance un processus de souscription pour sélectionner qui sera autorisé à monter à bord. Sorte d'Arche de Noé, ce train est vu comme la seule issue possible. Pendant ce temps, une secte éco-terroriste envisage de s'établir en Amazonie pour survivre au cataclysme écologique qui s'annonce.
Le dessin est parfois maladroit, il est en tout cas très sombre, en conjonction avec le propos particulièrement noir et désespéré. Ce n'est pas vraiment novateur, mais cela fait le job comme on dit.
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On dit que la mode des préquels qu'elle étale la confiture de séries à bout de souffle, apporte des réponses à des questions qu'on ne se posait pas et se sent obligée d'expliciter ce qui était laissé à l'imagination et à l'interprétation, tuant de fait l'appropriation que l'on pourrait se faire d'une oeuvre et la résonance qu'elle pourrait avoir sur nos vies.
C'est souvent le cas. Mais là...
Dans le cadre d'une série aussi sombre et fataliste que le Transperceneige où ont été brossé une sacrée palette de travers de l'humanité (égoïsme de classe, survie prédatrice, reconstruction sociale inhumaine...) il n'est pas anormal, ou anodin, de revenir aux origines de la catastrophe ayant mis le récit sur les rails.
Au gré de ses itérations, la série a toujours su capter les signaux, faibles et forts, de son époque pour en faire le coeur de ses tensions. D'ouvrage éminemment politique à reflets des angoisses énergétiques et guerrières, ce préquel met logiquement l'accent sur les dérives écologiques actuelles et l'indolence généralisée de nos sociétés.
On connait la fin, on sait que le train va se mettre en marche, que le monde va connaître l'apocalypse, on ne s'attache pas trop au "comment" mais on se jette à corps perdu dans le (les ?) "pourquoi".
C'est catastrophiste, c'est radical, ça enfonce surement plusieurs enfilades de portes ouvertes, mais je ne peux m'empêcher de lire dans cet ouvrage un ultime cri de rage et d'impuissance dont l'animalité ne peut que toucher au coeur.
On embrasse ou on rejette, pour ma part je vais observer jusqu'à la conclusion de cette série.
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Cette ouvrage nous raconte le début du transperceneige. On connaît le scénario, les dessins et l'histoire ne m'ont pas conquit. On passe un bon moment sans plus.
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