Le P'tit Mec

Quand je reçois ou achète un livre, je lis toujours le prologue … j'adore prendre la température ainsi et me faire un premier avis sur l'écriture de l'auteur.

Pour P'tit mec, à la fin du prologue j'étais littéralement en train de pleurer à grosses larmes 😂 j'te dirai pas pourquoi précisément pour ne pas dévoiler le sujet, je rappelle juste que j'attends un heureux événement … bref, l'addition du prologue et des hormones … paffff ça fait des chocapics, impossible de lâcher ce roman jusqu'à la dernière ligne. Et quelle dernière ligne 😅😭

Olivier est un bon mec, papa, époux et patron d'une entreprise de transport au bord de la faillite.

Pour essayer de sauver les meubles, il accepte de bosser pour un gros bonnet du coin, un p'tit boulot louche, qui paye en cash … bref tu te doute bien qu'il va pas trimballer des choux fleurs pour renflouer les caisses.

Ce deal fonctionne … tout roule …

Jusqu'au jour où … ça foire.

Pfffiouuu envolée la précieuse marchandise.

Et voilà notre Olivier dans une merde noire.

Sa priorité ? Mettre à l'abri et protéger sa femme et son fils, Max, son p'tit mec.

Avec une bande de tueurs à ses trousses, ça va pas être une mince affaire.

En parallèle, nous suivons un flic aussi bourru que doué sur l'enquête de l'incendie de l'entrepôt d'Olivier …

Aucun temps mort pour ce thriller, qui tu l'auras compris, m'a fait vivre de sacrés émotions … oui, moi tu me colles un gamin au milieu d'un thriller c'est l'ascenseur émotionnel assuré.

J'ai beaucoup aimé l'enquête à 100 à l'heure 🤩

Court, efficace et haletant … un combo efficace 🥰

C'est toujours une déception en puissance de lire un roman, quand on a eu un coup de coeur pour le précédent du même auteur. C'était il y a un an, je chroniquais le dernier jour, d'Arthur Rogé. J'étais à la fois ravie et inquiète de recevoir son nouveau livre. Ravie, parce que quand on a aimé, on en redemande. Inquiète, parce la barre était placée très haut.

Même si je n'ai pas autant adoré le p'tit mec, je ressors enchantée de ma lecture. Cette fois encore, Arthur Rogé signe un polar qu'il est difficile de lâcher.

La narration est éclatée, avec les points de vue des différents personnages qui se succèdent, parfois au sein d'un même chapitre. Chacun apporte sa vision des évènements et des situations, apportant des éclairages différents assortis à l'âge, la condition et la personnalité de chacun. Ainsi, on en vient à tous les considérer avec plus d'empathie, y compris les "méchants" (sans pour autant leur pardonner, il ne faut pas non plus pousser !).

Là réside la première originalité de ce roman, cette faculté de nous enjoindre de nous identifier à tous les personnages sans exception. Loin du manichéisme caricatural que l'on retrouve dans trop de polars, Arthur Rogé nous encourage à comprendre, à accorder les circonstances atténuantes. Car, sous sa plume, même le plus hargneux des bandits dévoile un parcours chaotique propre à attirer la compassion. de la même façon, Olivier, le "héros" est loin d'être toujours sympathique, bien au contraire...

La seconde chose qui m'a frappée, c'est cette façon de l'auteur de créer une partition bien à lui, une symphonie émouvante sur la relation père/fils. Il explore les non-dits, les traumas, les conséquences fracassantes des ratés dans le développement d'un garçon, par rapport à son père. Les couples Olivier/Maxime, Michel/Olivier, Stanislas/Andrea, sont autant d'exemples de ce qui peut mal tourner entre un père et son fils, des dégâts sur le long terme d'une enfance abîmée.
L'inéluctabilité de ces émotions bafouées entraîne toujours une répétition du comportement quand l'enfant devient adulte.

Arthur Rogé va fouiller dans ces sentiments à l'état pur, il y met les mains, les triture, les expose au yeux du lecteur, toujours avec cette petite musique désenchantée en arrière-plan. On se croirait dans un film d'Olivier Marchal, où les êtres sont englués dans des situations qu'ils ont eux-mêmes provoquées.

Deux romans, deux réussites. Arthur Rogé validera-t-il l'adage du "jamais deux sans trois" ? Une chose est sûre, je serai au rendez-vous !

J'aimerais commencer cette chronique en parlant de la couverture qui est pour moi magnifique ! J'aime beaucoup cette maison d'édition récente qui commence à se faire un nom et qui a choisi pour ses couvertures un style très beau ! Bravo ! J'ai hâte de savoir ce que ça va donner quand toutes les couleurs seront passées !
Parlons maintenant de l'histoire. Olivier Rosier est un homme sans histoires qui vit avec la femme de sa vie, Manu, et avec qui il a un magnifique petit garçon prénommé Maxime. Il est patron d'une boite de transport, mais un jour sa vie bascule dans l'horreur quand il commence à avoir des dettes et à se mettre en relation avec des personnes non fréquentables... Des hommes de main sont à sa recherche et il doit a tout prix sauver sa famille d'une mort certaine...
J'ai bien aimé cette histoire sur le fond, mais il m'a manqué un peu de rythme. Cette course contre-la-montre n'est finalement qu'un enchainement de faits, certes avec un peu d'adrénaline, mais sans actions folles qui mettent le lecteur en haleine. Bien évidemment, j'avais peur pour eux, mais l'histoire reste lente à mon goût.
Mais ce thriller n'est pas qu'une course-poursuite dangereuse, c'est également une belle preuve d'amour d'un père pour sa famille, d'un papa pour son fils. J'ai aimé cette relation si belle entre Maxime et olivier, c'est tendre, c'est beau, j'ai beaucoup aimé. L'auteur a su retranscrire un amour sincère et honnête.
Un bon thriller qui nous tient en haleine du début à la fin et qui nous mène sur des sentiers pas toujours bleus, un dénouement que j'ai beaucoup aimé, un auteur qui monte et qui prouve avec ce deuxième thriller qu'il fait partie des grands.
Lien : http://leslecturesdemaryline..

J'ai eu la chance de gagner le premier roman d'Arthur Rogé "le dernier jour " lors d'une masse critique de Babelio. Et par un hasard merveilleux, suite à ma dernière participation à la masse critique de la rentrée, babelio m'a annoncé que j'allais recevoir son second policier. J'étais aux anges car j'avais vraiment beaucoup aimé l'enquête de l'inspecteur Verchere, policier brillant proche de la retraite à l'éthique contestable.
Dans cet opus, l'équipe de Verchere enquête sur un incendie criminel doublé d'un assassinat dans l'entreprise de transport Rosier.
En 24h, les événements vont se succéder à une vitesse folle pour le gérant Olivier Rosier. Sous une pluie continue, qui paralyse Lyon, Olivier tente de sauver sa femme et son fils qu'un truand menace de mort. Il est épouvanté qu'une seule erreur fasse basculer sa vie dans un cauchemar sanglant.
La force de la narration repose sur la construction en roman chorale. Donner la parole à Maxime Rosier, enfant de 6 ans est attendrissant. Bouleversant aussi est la scène de retrouvailles entre le grand-père et l'enfant. La tension est constante et je garde une dent contre l'auteur car je n'ai pas réussi à faire retomber l'angoisse en lisant la dernière phrase.

Après "le dernier jour" que j'avais adoré, c'est avec impatience que je me suis plongée dans " le p'tit mec" d'Arthur Rogé aux éditions du Gros Caillou qui paraîtra le 5 octobre. Reçu dans le cadre d'une masse critique privilégiée, je remercie Babelio ainsi que la maison d'édition.

Après avoir pris une mauvaise décision, Olivier est traqué par des hommes dangereux. Il n'a plus qu'une seule solution essayer de s'enfuir avec sa femme et son fils, mais tout ne va pas se passer comme prévu et Olivier va voir sa vie éclater en mille morceaux.

Sur le même thème que le précédent, à savoir, un homme menacé qui est prêt à tout pour sauver sa famille. j'ai trouvé les similitudes trop nombreuses pour être surprise et j'ai eu l'impression d'avoir affaire à un remake que j'ai trouvé, cette fois, moins réussi. En grande partie, parce qu'il m'a manqué les émotions que m'avait procurées le précédent puisque je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages, que ce soit celui d'Olivier ou ceux des enquêteurs. Celui d'Olivier m'a même parfois tapé sur le système même si sa relation avec son fils est touchante.

Si l'intrigue avec son rythme soutenu n'en reste pas moins intéressante et que j'ai, cette fois encore, apprécié la plume de l'auteur, je dois avouer que je n'ai pas retrouvé ce côté addictif qui m'avait tant plu. J'en attendais peut-être trop...

En résumé, c'est malheureusement une déception cette fois même si cela ne m'empêchera pas de découvrir le prochain roman de l'auteur. Si le résumé vous tente, je ne peux que vous conseiller de vous faire votre propre avis.
Lien : https://onparlelecture.wordp..

Une très, très belle surprise!
Je m'attendais à un roman très sombre, mais il n'en est rien.
Selon moi, le P'tit Mec est une magnifique déclaration d'amour à la relation père/fils.
Dans ce roman, chaque Père que ce soit Olivier ou même Stanislas l'autre personnage principal, tous deux sont avant tout des papas. Ces deux hommes sont aux prises avec leurs démons intérieurs mais pensent toujours en priorité à leurs enfants.
Ce roman est vraiment incroyable car de la noirceur du récit émergent l'amour et la force de ces liens paternels.
L'écriture est fluide, très accrocheuse. Vous aurez du mal à mettre de côté ce livre car l'auteur vous embarquera dans l'histoire d'Olivier dès les premières phrases. Vous allez vous émouvoir, trembler pour ces personnages pris dans les tourbillons de leurs existences. Et la fin... Une fin qui m'a clouée!

Un roman vif, tendu, rythmé, un thriller coup de poing !
Ce n'est que le second livre d'Arthur mais on ressent déjà un style affirmé, reconnaissable. Au delà de la prouesse que représente la capacité à faire tenir presque 300p en seulement 24h, l'histoire est fluide, les émotions palpables, l'histoire sans temps morts et le final inattendu.
Un roman qui fera sans nul doute à nouveau parler de cet auteur…