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EAN : 9782494202092
288 pages
Les Editions du Gros caillou (05/10/2023)
4.34/5   62 notes
Résumé :
Et si une seule erreur faisait basculer votre vie dans un cauchemar ? Olivier Rosier, pour éviter la faillite, accepte de travailler pour un homme à la réputation trouble. Cet arrangement était censé être provisoire... jusqu'au jour où rien ne se passe comme prévu. Pris au piège, il n'a plus le choix. Alors qu'un déluge s'abat sur la ville, il doit fuir avec sa femme et son fils.
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Critiques, Analyses et Avis (56) Voir plus Ajouter une critique
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Deuxième livre d'Artur Rogé, et je pense que je pourrai reprendre une bonne partie de ma critique du précédent.

Olivier Rosier, propriétaire d'une petite société de transports, a commis une erreur. Pris dans des soucis financiers, il a accepté des transports de marchandises pour un malfrat. Lors du dernier voyage, il se fait dérober la précieuse mallette. Et sa vie devient un enfer. Il doit fuir avec sa famille et se retrouve bientôt seul avec son petit garçon. le capitaine Verchère déjà en charge dans le premier livre enquête avec son acolyte Plénay
A noter que ce livre se passe quelques mois avant le premier, et qu'une pluie diluvienne noie Lyon et sa région à la place du froid et de la neige du premier ....

J'y ai retrouvé les points positifs et un des petits bémols que j'avais notés à l'époque

Parlons d'abord de ce que je n'ai pas aimé. Il y a là aussi beaucoup d'emphase sur les sentiments éprouvés par les personnages principaux, un peu trop souvent répétés à mon gout, la détresse et le sentiment de culpabilité d'Olivier, son amour, sa volonté de protéger son fils, d'une part, et le sentiment de perte suite à la mort de la femme qu'il aimait du capitaine Verchère. Les mots pour décrire ces sentiments se répètent à de nombreuses reprises, et j'ai trouvé cette fréquence un peu excessive, surtout dans le premier tiers du livre, quand on n'est pas encore complétement incapable de lâcher le livre.
Le deuxième point que je n'aime pas dans un roman , c'est quand la fin ne dit pas tout. Alors bien sur, l'enquête est résolue, mais j'aurais aimé en savoir un peu plus sur ce que vont devenir les personnages. Peut-être une suite à venir, ce qui serait une bonne nouvelle :-)

En revanche, et là c'est pour moi un plus par rapport au premier, les différents personnages ne sont pas vus seulement par le regard du héros, mais chacun est détaillé dans des chapitres qui lui sont propres et cela apporte beaucoup à la perception de leur caractère et les humanise. Même le grand méchant de l'histoire se montre aimant envers sa famille, vulnérable aussi, meme si cela ne suffit pas à user de clémence.

Sinon, c'est un polar qui fait le job, comme dit mon ami Hélène. Une seule journée marquée par ces trombes d'eau, des sous-chapitres courts, qui passent d'un personnage à l'autre, des enquêtes qui s'entremêlent, des soupçons, quelques cadavres ... et un petit garçon à la gueule d'ange qui tente de ne pas laisser tomber, de se comporter comme un grand même s'il n'a pas son doudou pour l'y aider.
C'est rythmé, addictif, plein d'émotions, impossible à lâcher.

Sauvée, je n'avais pas prévu d'après-midi jardinage aujourd'hui.

Un immense merci aux éditions du Gros caillou pour l'envoi de ce livre accompagné comme chaque fois du marque-page aux couleurs de la couverture, magnifique d'ailleurs, et d'un petit mot personnalisé.
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"Je suis là, avec ma vie qui s'écroule. Pas ma vie, mais la nôtre. Et lui, il revient avec l'innocence et la douceur de son âge."

Le Petit Prince, une villa aux volets bleus, un papa à la voix rassurante, la peur de sa vie, un cauchemar réel, des mauvais choix, avoir peur pour leurs vies, un dépôt qui brûle, une frimousse d'ange, un type imposant et terrifiant, mettre du beurre dans les épinards, de la honte et de la peine, un paradoxe permanent, des haut-le-coeur, la tempête qui se lève, la face visible de l'iceberg, les cris et les larmes, une sensation de terreur, le
M doudou Zaza, une collision brutale, le bruit des sirènes, une photo de nous trois, des spasmes et des suées, une erreur irréparable, de la colère et du mépris, un mauvais pressentiment, une dernière taffe, un flic tourmenté, des souvenirs qui remuent, une ferme solitaire...

Un bon coup de coeur pour ce roman policier rythmé et prenant d' Arthur Rogé.

Les émotions et la tension montent intensément au cours de la lecture !

Merci énormément aux Éditions du Gros Caillou, à la sympathique masse critique de Babelio et à l'auteur récompensé à juste titre par le Prix Canut 2023 pour son livre "Le dernier jour".



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Maxime Rosier, né le 21 octobre 2008 à 3 h 06. Ça y est le p'tit mec existe, fils de Manu et Olivier, il va être pour moi le personnage central de cette histoire.
Olivier est patron d'une petite société de transport et tout semble parfait mais c'est de l'apparence car le voilà confronté à la faillite et là il faudra prendre des décisions. Seront-elles sages ?

Ce livre est une belle découverte, très cinématographique. Je le verrais d'ailleurs très bien conditionné pour une mini-série.
Un cliffhanger qui ajoute un excellent rythme, il faut le souligner et puis le sujet avancé par l'auteur est excellent "la paternité". Un sujet qui pour moi n'est pas assez traité en littérature.
Juste un petit bémol pour la fin, je l'attendais un peu différente mais comme je dis toujours c'est un avis personnel et vraiment comparé au reste ce n'est pas bien grave, je reste ravie de découvrir la plume d'Arthur Rogé.

Je reviens sur le pt'it mec, lui à qui je me suis tellement attachée.
Il est débordant de tendresse, de courage à revendre. Un sacré p'tit homme.

Manu, son père l'est également à sa façon, il doute de ses capacités à assumer ce rôle de père.
Il voit sa vie basculer et tout cela pour une question de choix. Peut-on juger ?
Ferions-nous de même pour sauver les siens ?


Je ne peux que vous conseiller d'aller à la rencontre de Maxime et des autres. Découvrez si ce n'est encore fait ce tissage de rebondissements digne d'une très belle épeire.

Merci Arthur Roger et les éditions du cailloux
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Genre: policier jubilatoire

Les éditions du Gros Caillou frappent un grand coup avec ce cinquième ouvrage de leur cru.
Le P'TIT mec est en fait le prequel de le Dernier Jour et se déroule…quatre mois avant, en octobre 2014.
Nous voilà donc une nouvelle fois dans la bonne ville de Lyon pour y retrouver, avec un plaisir gourmand, le capitaine Georges Verchère.
Georges, pour rappel, est un flic proche de la retraite à l'éthique singulière..
Alors un conseil, un seul : ne vous attacher pas trop aux personnages.
Ça va flinguer à tour de bras mais pour la bonne cause : un sac de diamants bleus, parmi les plus chers du monde.
A l'affiche:
Olivier Rosier et son fils de 6 ans, Maxime.Olivier est le loser de l'histoire. Un méga, supra loser.
Stanislas Elizi, truand cruel et tendre, régnant sur la pègre lyonnaise.
André Ramequin, ex-alcoolique violent, père d'Olivier.
Et Georges bien sûr.
Puis toute une constellation de personnages secondaires bien à leur place, juste comme il faut.
C'est donc ultra-rythmé, addictif en diable. Un shot d'adrénaline. Cul sec.
Et sur ce coup là, on ne peut m'accuser de chauvinisme. Promis.
Bravo à Arthur Rogé pour sa diabolique efficacité.
Et un grand merci aux éditions du Gros Caillou.

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Bonjour,
Voici « Le P'tit Mec » de Arthur Rogé
Bienvenue dans un thriller captivant au rythme effréné. L'auteur nous emmène à Lyon où un père de famille à la vie sereine et comblée va se retrouver obligé de travailler pour un mafieux afin d'éviter la ruine. Et le voilà pris dans un terrible et dangereux engrenage. Les personnages sont hauts en couleurs, attachants et exaspérants à la fois. L'amour inconditionnel du père pour son fils diffuse au fil des pages une émotion particulière. Vous ressentirez l'atmosphère angoissante, oppressante et pluvieuse qui entoure le récit superbement servi par une plume percutante, incisive et visuelle. On vit les scènes d'action comme si on y était . Un très bon thriller qui ravira les amateurs du genre.
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Je crois même que je souris, malgré mon corps en nage, avec ces émotions et cette chaleur accablante. Mais je souris de le savoir là, avec moi, pendant que des larmes trahissent ma pudeur et mon bonheur.
- Papa est là, p'tit mec... Mon p'tit mec à moi, hein... pour la vie ? Je lui dis bouleversé.
Mon fils est encore minuscule et fragile, mais je comprends à cet instant combien il est déjà immense dans mon existence.
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Oui, Max, Maman est morte.
Et on va crever nous aussi. C'est ça, la vérité. Et la vérité est cruelle et laide. Notre sentence est intolérable. Tout ça est ignoble et va nous empêcher tous les deux de respirer. J'ai tout bousillé, tout détruit. Je viens de perdre la femme que j'aime. C'est moi qui l'ai tuée. C'est ma faute. Je viens d'anéantir la vie de mon fils, en tout cas une bonne partie, surement la plus douce, celle de l'enfance. Comment survit-on à la mort de sa mère ? je suis impardonnable.
J'avais sept ans quand la mienne est partie. Ca m'a démoli, ça a bousillé ma vie d'enfant et gâché mon adolescence. Quand je suis devenu un homme, elle me manquait encore. J'y pense souvent. Beaucoup trop.
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Ça me fait un truc. Je n'ai jamais eu cette responsabilité avant. La sensation est étrange, très forte. Trop. C'est là que je deviens père pour de bon ?
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L'idée d'abîmer Maxime, ce sont des coups de poignard qu'on m'enfonce profondément dans le cœur. C'est une torture, un supplice. On devient père pour aimer et protéger, pas pour engendrer des larmes et du malheur, ni pour faire couler la misère dans le sang des siens.
page 150.
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(Maxime) Il a de la peine pour son papa et du chagrin pour sa maman. Ca l'inquiète. Il s'est mis entre eux quand ils criaient trop fort. il ne veut pas être responsable de leur dispute, ni leur causer du souci. Il a peur qu'on ne l'aime plus. Il se demande même, finalement, si c'est à cause de lui, tous ces hurlements.
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