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Deuxième livre d'Artur Rogé, et je pense que je pourrai reprendre une bonne partie de ma critique du précédent.

Olivier Rosier, propriétaire d'une petite société de transports, a commis une erreur. Pris dans des soucis financiers, il a accepté des transports de marchandises pour un malfrat. Lors du dernier voyage, il se fait dérober la précieuse mallette. Et sa vie devient un enfer. Il doit fuir avec sa famille et se retrouve bientôt seul avec son petit garçon. le capitaine Verchère déjà en charge dans le premier livre enquête avec son acolyte Plénay
A noter que ce livre se passe quelques mois avant le premier, et qu'une pluie diluvienne noie Lyon et sa région à la place du froid et de la neige du premier ....

J'y ai retrouvé les points positifs et un des petits bémols que j'avais notés à l'époque

Parlons d'abord de ce que je n'ai pas aimé. Il y a là aussi beaucoup d'emphase sur les sentiments éprouvés par les personnages principaux, un peu trop souvent répétés à mon gout, la détresse et le sentiment de culpabilité d'Olivier, son amour, sa volonté de protéger son fils, d'une part, et le sentiment de perte suite à la mort de la femme qu'il aimait du capitaine Verchère. Les mots pour décrire ces sentiments se répètent à de nombreuses reprises, et j'ai trouvé cette fréquence un peu excessive, surtout dans le premier tiers du livre, quand on n'est pas encore complétement incapable de lâcher le livre.
Le deuxième point que je n'aime pas dans un roman , c'est quand la fin ne dit pas tout. Alors bien sur, l'enquête est résolue, mais j'aurais aimé en savoir un peu plus sur ce que vont devenir les personnages. Peut-être une suite à venir, ce qui serait une bonne nouvelle :-)

En revanche, et là c'est pour moi un plus par rapport au premier, les différents personnages ne sont pas vus seulement par le regard du héros, mais chacun est détaillé dans des chapitres qui lui sont propres et cela apporte beaucoup à la perception de leur caractère et les humanise. Même le grand méchant de l'histoire se montre aimant envers sa famille, vulnérable aussi, meme si cela ne suffit pas à user de clémence.

Sinon, c'est un polar qui fait le job, comme dit mon ami Hélène. Une seule journée marquée par ces trombes d'eau, des sous-chapitres courts, qui passent d'un personnage à l'autre, des enquêtes qui s'entremêlent, des soupçons, quelques cadavres ... et un petit garçon à la gueule d'ange qui tente de ne pas laisser tomber, de se comporter comme un grand même s'il n'a pas son doudou pour l'y aider.
C'est rythmé, addictif, plein d'émotions, impossible à lâcher.

Sauvée, je n'avais pas prévu d'après-midi jardinage aujourd'hui.

Un immense merci aux éditions du Gros caillou pour l'envoi de ce livre accompagné comme chaque fois du marque-page aux couleurs de la couverture, magnifique d'ailleurs, et d'un petit mot personnalisé.
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"Je suis là, avec ma vie qui s'écroule. Pas ma vie, mais la nôtre. Et lui, il revient avec l'innocence et la douceur de son âge."

Le Petit Prince, une villa aux volets bleus, un papa à la voix rassurante, la peur de sa vie, un cauchemar réel, des mauvais choix, avoir peur pour leurs vies, un dépôt qui brûle, une frimousse d'ange, un type imposant et terrifiant, mettre du beurre dans les épinards, de la honte et de la peine, un paradoxe permanent, des haut-le-coeur, la tempête qui se lève, la face visible de l'iceberg, les cris et les larmes, une sensation de terreur, le
M doudou Zaza, une collision brutale, le bruit des sirènes, une photo de nous trois, des spasmes et des suées, une erreur irréparable, de la colère et du mépris, un mauvais pressentiment, une dernière taffe, un flic tourmenté, des souvenirs qui remuent, une ferme solitaire...

Un bon coup de coeur pour ce roman policier rythmé et prenant d' Arthur Rogé.

Les émotions et la tension montent intensément au cours de la lecture !

Merci énormément aux Éditions du Gros Caillou, à la sympathique masse critique de Babelio et à l'auteur récompensé à juste titre par le Prix Canut 2023 pour son livre "Le dernier jour".



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Bonjour,
Voici « Le P'tit Mec » de Arthur Rogé
Bienvenue dans un thriller captivant au rythme effréné. L'auteur nous emmène à Lyon où un père de famille à la vie sereine et comblée va se retrouver obligé de travailler pour un mafieux afin d'éviter la ruine. Et le voilà pris dans un terrible et dangereux engrenage. Les personnages sont hauts en couleurs, attachants et exaspérants à la fois. L'amour inconditionnel du père pour son fils diffuse au fil des pages une émotion particulière. Vous ressentirez l'atmosphère angoissante, oppressante et pluvieuse qui entoure le récit superbement servi par une plume percutante, incisive et visuelle. On vit les scènes d'action comme si on y était . Un très bon thriller qui ravira les amateurs du genre.
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Maxime Rosier, né le 21 octobre 2008 à 3 h 06. Ça y est le p'tit mec existe, fils de Manu et Olivier, il va être pour moi le personnage central de cette histoire.
Olivier est patron d'une petite société de transport et tout semble parfait mais c'est de l'apparence car le voilà confronté à la faillite et là il faudra prendre des décisions. Seront-elles sages ?

Ce livre est une belle découverte, très cinématographique. Je le verrais d'ailleurs très bien conditionné pour une mini-série.
Un cliffhanger qui ajoute un excellent rythme, il faut le souligner et puis le sujet avancé par l'auteur est excellent "la paternité". Un sujet qui pour moi n'est pas assez traité en littérature.
Juste un petit bémol pour la fin, je l'attendais un peu différente mais comme je dis toujours c'est un avis personnel et vraiment comparé au reste ce n'est pas bien grave, je reste ravie de découvrir la plume d'Arthur Rogé.

Je reviens sur le pt'it mec, lui à qui je me suis tellement attachée.
Il est débordant de tendresse, de courage à revendre. Un sacré p'tit homme.

Manu, son père l'est également à sa façon, il doute de ses capacités à assumer ce rôle de père.
Il voit sa vie basculer et tout cela pour une question de choix. Peut-on juger ?
Ferions-nous de même pour sauver les siens ?


Je ne peux que vous conseiller d'aller à la rencontre de Maxime et des autres. Découvrez si ce n'est encore fait ce tissage de rebondissements digne d'une très belle épeire.

Merci Arthur Roger et les éditions du cailloux
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Genre: policier jubilatoire

Les éditions du Gros Caillou frappent un grand coup avec ce cinquième ouvrage de leur cru.
Le P'TIT mec est en fait le prequel de le Dernier Jour et se déroule…quatre mois avant, en octobre 2014.
Nous voilà donc une nouvelle fois dans la bonne ville de Lyon pour y retrouver, avec un plaisir gourmand, le capitaine Georges Verchère.
Georges, pour rappel, est un flic proche de la retraite à l'éthique singulière..
Alors un conseil, un seul : ne vous attacher pas trop aux personnages.
Ça va flinguer à tour de bras mais pour la bonne cause : un sac de diamants bleus, parmi les plus chers du monde.
A l'affiche:
Olivier Rosier et son fils de 6 ans, Maxime.Olivier est le loser de l'histoire. Un méga, supra loser.
Stanislas Elizi, truand cruel et tendre, régnant sur la pègre lyonnaise.
André Ramequin, ex-alcoolique violent, père d'Olivier.
Et Georges bien sûr.
Puis toute une constellation de personnages secondaires bien à leur place, juste comme il faut.
C'est donc ultra-rythmé, addictif en diable. Un shot d'adrénaline. Cul sec.
Et sur ce coup là, on ne peut m'accuser de chauvinisme. Promis.
Bravo à Arthur Rogé pour sa diabolique efficacité.
Et un grand merci aux éditions du Gros Caillou.

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Arthur ROGE. le P'tit mec.

Je remercie très sincèrement, Nathan et les éditions du Gros Caillou pour l'attribution de ce roman policier, une belle découverte.

Ce récit se déroule en grande partie dans la ville de Lyon et sa banlieue. Maxime Rosier naît le 21 octobre 2008, à l'hôpital de la Croix-Rousse. Sa mère, Emmanuelle, "Manu", est employée dans une société dans le 7ème arrondissement. Son père, Olivier dirige une petite entreprise de transports de marchandises ; il possède une dizaine de camions et emploie le même nombre de chauffeurs poids lourds plus un secrétaire comptable. Mais suite au dépôt de bilan d'un de ses principaux commanditaires, il est placé en redressement judiciaire et doit licencier ses employés. Stanislas Elizi, un homme maffieux qui règne sur la capitale lyonnaise, lui propose de convoyer des meubles de France en Espagne. Il a pignon sur rue et détient la société Teck Easy. Ces transports lui épargneront peut-être la faillite. Il n'a conservé que trois de ses camions, effectuant lui-même de nombreux voyages internationaux.

Pour une opération spéciale, le mardi 7 octobre 2014, Stanislas lui offre 50 000 euros. Olivier doit se rendre en Belgique. Là, une petite mallette lui sera confiée et il la remettra en mains propres à Stanislas. Hélas à son retour, Olivier est braqué à son entrepôt. Ce ne sont pas les marchandises du camion qui sont dérobées mais la mallette. Que contient-elle ? Un butin inestimable. Olivier l'ignore, il ne l'a pas ouverte, étant un homme probe, honnête. Ne pouvant s'acquitter de sa dette, rendre la mallette et son contenu à son destinataire, une véritable traque va avoir lieu. Des hommes de main de Stanislas Elizi vont le suivre, le poursuivre et le filer. Ce dernier, est agressé, devant l'école de son fils. Il se rend sur le lieu de travail de son épouse. Il décide de fuir, de disparaître afin d'échapper à la vindicte de son « employeur ». Il doit donc disparaître, prendre la poudre d'escampette... Il doit assurer la survie des âmes dont il a la charge, femme et enfant, «  son p'tit mec ».

Alors qu'il tente d'échapper à celui qui l'a plongé dans un étrange commerce, il est pris dans un véritable rodéo, une course poursuite dans les rues de Lyon. Même les éléments naturels se déchaînent, ralentissant son évasion. Il pleut « à vache qui pisse ». Un véritable déluge ! Il a trouvé un point de chute : chez son père, dans un coin perdu au fin fond de la Lozère. Mais il y a vingt ans qu'il a quitté le domicile de ce dernier et ne l'a jamais revu ! Une course poursuite sur les rocades et contournements de Lyon se met en place. Les hommes de main de Stanislas Elizi sont à ses trousses et ne le quittent pas. Olivier doit quitter la ville rapidement. Va-t-il échapper à ses poursuivants?

Parviendra-t-il à rejoindre sans encombre à rejoindre son père Michel qui réside à la Ferme, chemin des Croix, à Chazière en Lozère ? Et quel accueil lui réserve ce père avec lequel il a rompu tous liens depuis une vingtaine d'années. le grand-père va faire la connaissance de son petit fils ! Quelle sera sa réaction, face au drame que vit son fils. le professeur Pierre Sarthe a été assassiné à son domicile. Il sortait de prison, ayant purgé purgé une peine de trois ans pour pédophilie. Quels sont donc les liens qui unissent ces deux investigations ? Georges Verchère, capitaine de police à la brigade criminelle va s'investir et mener de front ces deux enquêtes. le dénouement me laisse cependant un peu perplexe. Mais je ne vous en dirai pas plus. Plongez dans ce thriller présentant de nombreux rebondissements. Oui, il y a de l'action. La traque est bien menée. Déroulez les fils emmêlés. Sortez de votre véhicule, affrontez les éléments naturels, foncez pour échapper à vos poursuivants, pour sauver votre peau et protéger tous ceux que vous aimez…
(15/09/2023).
Lien : https://lucette.dutour@orang..
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Arthur Rogé avait fait une entrée fracassante dans mes lectures de 2022. J'avais été ébloui par son premier roman lancé par une nouvelle maison d'édition. le plus dur l'attendait maintenant, la confirmation !

Il reprend la recette qui avait bien fonctionné dans « le dernier jour ». le narrateur de son histoire se retrouve dans une situation inextricable et doit très vite réagir. Tout doit être fait dans l'urgence. Les réflexions, les décisions et les actions doivent être mises en place dans des délais très courts. Cette pression constante de temps donne un rythme fou aux péripéties. le lecteur est emporté dans un tourbillon sans fin.

D'un chapitre à l'autre, l'auteur navigue entre les personnages des différents camps afin de nous dévoiler le tableau complet de l'aventure. Au fil des pages, l'intrigue devient un jeu de pistes qui ne cesse de nous surprendre. Les rebondissements et les retournements de situations se succèdent et nous déroutent dans nos convictions. On voit sous nos yeux l'étau se refermer sur les protagonistes.

Entre la vitesse des scènes et la complexité du scénario, les respirations sont rares et je suis resté en apnée tout au long de ma lecture. Je me suis cramponné à ces destins, emporté par ces vagues de tensions, avec le désir pressant de comprendre ce mystère.

Arthur Rogé valide tous les espoirs que j'avais mis en lui. Même s'il répète les procédés de narration de son précédent opus et s'il joue à nouveau sur la corde sensible de la famille, le charme a encore agi sur moi.

Pour un grand coup d'adrénaline, je vous recommande donc cet auteur qui saura vous divertir à cent à l'heure. Avec cet essai transformé, je peux lui présager un bel avenir dans le monde du thriller français et je serai au rendez-vous pour la suite !
Lien : https://leslivresdek79.wordp..
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Petit patron d'une société de transport, Olivier croule sous les dettes et s'est lié pour le pire avec le mafieux local. Pris dans l'engrenage, il s'enfuit avec sa femme et son fils.
L'intrigue tient la route et j'ai tourné les pages jusqu'à connaître le dénouement. L'espace-temps est court, moins de 24 heures, c'est donc bien rythmé. Certaines scènes relèvent d'une culture des films de Tarantino et sont bien emmenées.
L'atmosphère de fin du monde est bien décrite : il tombe des trombes d'eau sur Lyon, la ville est paralysée. Une ambiance à la Seven bien rendue.
Mais le reste est mélo au possible. Cela crée un contraste qui rend les scènes d'action peu crédibles.
Le style est correct sans être littéraire. Les portraits des personnages sont assez maladroits, ils ressemblent à un exercice d'écriture.
Bref, si le roman fait le job (on passe un moment de divertissement agréable), il m'a profondément agacé par tous ces « je t'aime » et scènes de nostalgie.
L'exploration des relations père-fils vantée par la quatrième de couverture est très superficielle. La promesse n'est pas tenue.
Bref, un polar « feel good » qui me laisse perplexe et surtout déçue.

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En arrière-plan, nous retrouvons Verchère, le flic mal luné de le dernier jour.
Et au premier plan, Olivier Rosier, un « brave père de famille » qui pour éviter la faillite, accepte de travailler pour un homme à la douteuse réputation. Il n'aurait jamais dû…
En quelques jours son existence paisible vire au drame, et Olivier se trouve pris dans un piège implacable.

Dans ce roman il y a des flics, des gentils et des méchants. Leur point commun ? Tous sont des fils et des pères, des « p'tits mecs » ou des « grands mecs » avec une histoire familiale pas toute lisse, pas toute claire, de celle qui laisse des traces parfois indélébiles…

Amis abonnés fidèles vous me voyez venir… voici donc un roman sous haute tension, un thriller palpitant, un redoutable… allez, n'ayons pas peur des mots… « page turner » riche en péripéties… et en surprises.

Avec peut-être une suite, Monsieur Rogé ?
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Je viens juste de terminer la lecture de « le P'tit Mec » d'Arthur Rogé, et j'avoue que je reste perplexe et indécise sur ce que j'en pense et ce que j'éprouve.

L'auteur nous livre un polar assez classique. Tous les ingrédients sont là pour en faire un thriller haletant. le roman est rythmé, on entre dans le vif du sujet très vite, les cadavres pleuvent, la course poursuite est minutée, la traque se fait de plus en plus serrée, les flics sont « bordeline », les truands sont très méchants, violents, les victimes collatérales innocentes sont légion. La temporalité est resserrée, l'action se passe sur une grosse journée où le déluge fait rage dans Lyon et ses alentours, ce qui concoure au suspense. Les chapitres sont courts, faisant parler à tour de rôle les principaux protagonistes, créant une urgence qui accentue encore la course contre la montre. On a envie de savoir comment cela va se terminer, mais ce n'est malgré tout pas un pageturner pour moi. L'avant-fin est surprenante, quant-à la fin elle m'a laissée sur ma faim.

Les répétitions sont nombreuses, excessives, la violence est omni présente, l'accent est trop prononcé sur les sentiments de culpabilité, de l'amour filial inconditionnel (mais tardif), de la volonté de protéger à tout prix son enfant, avec l'emploi des mêmes mots, des tournures similaires, ce qui fait perdre en puissance. La psychologie des personnages est survolée, pas assez fouillée, ce qui ne nous les rend pas spécialement attachants.

Finalement, j'ai l'impression que ce polar/thriller s'assimile à un téléfilm policier comme on en voit tant, beaucoup d'action, des scènes qui s'enchainent vite, une fin qui laisse présager une suite. Cela se laisse voir, c'est distrayant ; comme cela se laisse lire, mais il manque quelque chose pour en faire un livre à part, ou un grand film. Je ne saurai dire quoi exactement.

Je remercie vivement les Editions du gros caillou et Babelio Masse Critique pour cette découverte.

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