Citations sur Mysteries of Thorn Manor (45)
- Je veux que vous sachiez une chose. Quand nous mourrons, nous ne vous laisserons pas seul. Nous nous en assurerons, je vous en fais la promesse.
-A présent, vous êtes censé me donner un avertissement funeste, lui souffla-t-elle.
Il cligna des yeux, et revint à lui-même pour la considérer calmement.
- Ils semblent n’avoir aucun effet sur vous, maîtresse, ce que je trouve profondément vexant.
P79
- J’ai servi la famille Thorn durant plus de trois cent ans. Tout au long de ces siècles, j’ai vu bien des domestiques arriver et repartir. Certains n’étaient pas d’un tempérament que je jugeais acceptable. Il y avait parmi eux des meurtriers. Des voleurs. Des hommes comme ceux qui vous ont poursuivie dans cette allée. Disons que j’ai précipité leur décision de démissionner.
- Et concernant Higgins, qu’avait il fait ?
- Ah. (Silas la regarda par en-dessous, les yeux voilés par le rideau de ses cils.) Je crains qu’il ait été le pire d’entre eux. Il laissait des traces de doigts sur l’argenterie.
P76
- Il faudra que tu dises à Silas de me prévenir la prochaine fois qu'il fera livrer au dortoir un mystérieux paquet pour moi, dit Katrien en arrivant devant elle. Quand je fais ça à quelqu un, le colis est généralement piégé. J'ai failli balancer cette robe par la fenêtre.
C'était une des choses qu'elle préférait à propos des livres. Elle ne saurait peut-être jamais qui avait écrit cette dédicace, à quelle époque et pour qui, mais elle pouvait, durant un instant, entrer en communion avec eux à travers l'éternité ; c'était comme une rencontre fortuite entre leurs âmes, rendue possible par leur amour commun de la lecture.
Salias : À ce qu'il semble, maîtresse, le manoir ne s'apaisera que si maître Thorn vous fait officiellement la cour.
Silas : Très bien. Je ferai preuve de gentillesse envers Mercy, mais pour ma propre satisfaction, car il ne me plaît guère de vous voir malheureuse.
J'ai une confiance absolue en lui, dit finalement Nathaniel. Je placerais ma vie entre ses mains sans la moindre hésitation. Je le fais d'ailleurs chaque matin, quand il noue mon foulard.
Si un humain m'indispose, mon instinct premier est de m'en débarrasser. Je ne ressentirais aucune culpabilité à prendre la vie de Mercy, comme je n'en ai jamais ressenti pour les autres humains que j'ai tués, même quand il s'agissait d'innocents... même quand il s'agissait d'enfants. En vérité, j'en tirerais du plaisir.
A ce qu’il semble, maîtresse, le manoir ne s’apaisera que si maître Thorn vous fait officiellement la cour.