Critique sur LE LIÈVRE :
Le lièvre et blessé et il boîte. Avant que le narrateur n'ait le temps de le rejoindre et de le soigner, l'animal est déjà mort. « Et quand j'arrivai le front moite, / Hélas ! il avait trépassé, / le lièvre, le long du fossé. »
En 13 vers,
Maurice Rollinat ne laisse aucune chance à l'animal.
Entre pastorale et macabre, la poésie de
Maurice Rollinat tente d'expliquer la nature qui s'oppose vivement à la société de l'homme, plus sombre.