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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
J'ai lu d'une traite ce roman fascinant, envoûtant, qui m'a entraînée dans mes périodes favorites grâce à un soupçon d'ésotérisme dont le trait n'est pas forcé. Si, habituellement, je ne suis pas friande des histoires se passant à différentes époques, je dois dire que là, je me suis laissée embarquer sans efforts.

L'écriture est d'une telle fluidité que j'ai tourné les pages frénétiquement, voulant savoir ce qu'il allait arriver à l'héroïne, la jeune Athénaïs. Celle-ci, après un accident, se retrouve à l'hôpital, point de départ de toute l'histoire. Elle voit un homme la regarder derrière la vitre de sa chambre, puis une infirmière lui demande si elle n'a pas eu des songes… Bizarre tout ça… Athénaïs se confiera alors à sa grand-mère, Victoire, qui lui révélera qu'elle appartient à l'Ordre de Prométhée.

Qui est donc réellement la jeune fille ? Quel rôle joue son aïeule ? Vous le saurez en lisant ce roman addictif. Mais attention, prévoyez un peu de temps devant vous car une fois ouvert, vous ne pourrez plus le quitter jusqu'à la dernière ligne.

J'attends la suite avec impatience !

Je remercie F. Ropars C. qui m'a si gentiment proposé de me faire lire son ouvrage. Ce fut une très belle découverte !
Lien : https://promenadesculturelle..
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Je ne sais pas s'il vous est déjà arrivé cette sensation,- elle vaut pour une rencontre, un paysage, un objet, le sentiment que quelque chose qui vous est a priori étranger ne l'est pas totalement, comme si un souvenir lointain remontait à la surface d'une onde trouble. Oui, je vois, cela vous est familier...
Cela m'est arrivé pas plus tard qu'avant-hier... Sur ce site extraordinaire qu'est Babelio, nous avons souvent la chance de faire des rencontres parfois inattendues. Derrière les amitiés qui se forment et qui ne sont pas du tout virtuelles contrairement à ce qu'on laisserait entendre, il y a aussi des rencontres avec des auteurs... Je vous prie de croire tout ce que je vais vous raconter et je vous jure, - Pardon Maman, je sais que tu n'aimais pas que j'emploie ce mot, je vous conjure de me croire : je suis dans mon état normal à l'heure où j'écris cette chronique et au moment où j'ai vécu cette histoire...
Je venais d'entrer en relation avec une énigmatique F. Ropars C., bretonne de surcroît, qui m'avait aimablement proposé de m'adresser son premier roman sous format numérique publié sur Librinova et intitulé L'Ordre de Prométhée. Tout ceci était bien mystérieux, fascinant aussi... L'auteure donna l'impression de se raviser un instant, semblant hésiter, voyant que le thème de son récit, proche de la fantasy, un genre dont je ne sais pas bien définir les contours, n'était pas forcément mon sujet de prédilection. Je la rassurai immédiatement, rappelant que mon profil me présentait comme un lecteur éclectique, l'invitant à cet envoi et que je me faisais fort d'appliquer cette règle d'or de la bienveillance au regard de son texte, tout en étant sincère. Je pense que cela la rassura et à ma grande joie je reçus le texte ce soir-là, ce fameux soir...
Je l'ai lu d'un trait, agrippé par le texte au rythme trépidant, envoûtant et addictif. J'avais presque toute la nuit pour cela.
Le lendemain, je ne travaillais pas... En effet, très vite je me suis aperçu que je n'ai pas forcément l'habitude de lire ce genre de récit, ou plutôt j'en ai perdu l'habitude. Je me suis souvenu qu'il y a très longtemps j'aimais les contes propres à la région où je suis né, la Bretagne. J'aimais aussi les récits de la mythologie gréco-latine, celtique aussi forcément. Les récits des Chevaliers de la Table Ronde... Plus tard, des récits recueillis par Anatole le Braz, dans La légende de la mort.
Celui-ci, je l'ai lu d'un trait sur ma tablette... Je me suis endormi plus tard...
Je me suis réveillé brusquement, j'ai regardé l'heure, ahuri : il était presque midi, j'étais en nage, les draps étaient mouillés. J'avais un mal de crâne terrible et surtout j'avais l'impression de sortir d'un rêve terrifiant qui m'avait sans douté réveillé. J'étais au milieu d'un champ de bataille, il y avait des soldats partout, j'étais parmi eux, habillé comme eux, c'est-à-dire il me semble me rappeler une tenue qui évoquait quelque chose datant du Moyen-Âge, quelqu'un près de moi a crié : « Attention ! Derrière vous ! » Je me suis retourné et j'ai vu un sabre balayer l'air et venir jusqu'à mon visage... C'est alors que je me suis réveillé... Je me revois encore être ployé sur mon buste, presque comme un enfant qui tente de se protéger, mes mains étaient posées sur mon cou qui me faisait horriblement mal...
Je me suis précipité dans la salle de bain, j'ai observé mon visage défait, j'ai eu l'impression d'avoir brusquement vieilli de cent ans ! J'examinai mon cou. Rien, aucune trace... L'air était humide et moite comme si quelqu'un venait de prendre une douche... il y avait un peu de buée sur le miroir qui évoquait une psyché. Au moment où j'effleurais la peau de mon cou, j'ai senti qu'une autre main faisait le même geste que moi en même temps, derrière la buée, effleurant mes doigts... C'était beau, c'était doux, j'ai cru deviner un visage féminin qui m'était certes inconnu, mais pas totalement. J'ai cru entendre une voix douce : « N'aies pas peur, Mathieu ». Je me suis retourné aussitôt, il n'y avait personne d'autre que moi dans la salle de bain... Bizarre, en plus je m'appelle Bernard...
C'est alors qu'on sonna à la porte. J'ouvris, trois personnes aux aspects patibulaires, mais presque, se dressaient devant moi. « Bonjour Monsieur. Police Nationale ! Vous avez dû recevoir tout récemment un texte étrange sur votre tablette d'une certaine F. Ropars C. Ce texte relève d'un danger pour vous et aussi pour la Nation. Nous voudrions pouvoir le consulter. Nous vous remercions par avance de votre collaboration. Pourrions-nous entrer Monsieur, s'il vous plaît ? ». J'étais abasourdi, un peu ahuri, ils sont entrés dans le salon. C'est là qu'un des trois hommes a désigné l'épée que j'avais achetée la veille dans un magasin de brocantes, elle était encore près du canapé. « Regardez ! La preuve, c'est lui ! ». Je ne sais pas pourquoi, j'ai été plus prompt qu'eux, j'ai eu le réflexe de me saisir de cette arme. Alors il s'est passé quelque chose de presque surnaturel, au moment où je m'en saisissais j'ai ressenti une force éblouissante m'envahir. Je pense que les trois protagonistes, qui n'étaient pas plus policiers que je suis chef de gare, l'ont remarqué. Ils ont eu peur et se sont aussitôt enfuis comme une volée de moineaux... J'ai reposé l'épée près du canapé et je suis allé me faire un café. Je trouvai que la journée démarrait un peu trop vite à mon goût.
Plus tard, j'ai regardé de plus près l'épée, sa lame, sur le fourreau il y avait gravée une date : 1214. Et aussi un nom, celui de Pierre de Saintonge...
Dans l'après-midi, je suis retourné à la brocante. J'y étais entré la veille, j'aime farfouiller parmi les vieilles choses, souvent plutôt à la recherche de livres. Je me souviens être resté figé devant cette épée qui semblait interpeller mon regard. Je n'aime pas les armes, mais celle-ci happait mon regard. Elle était enfermée dans une armoire vitrée, j'ai demandé à la propriétaire du lieu si je pouvais la regarder de plus près. Lorsque je l'ai eu en main, j'ai vu des paysages défiler, des ruines d'un château qu'on prétendait hanté où je courais enfant, des marais peuplés de monstres, des forêts habitées par les sortilèges,... Contre toute attente, je l'ai achetée. La dame très âgée m'a offert ce grand sourire que je n'oublierai jamais. « Vous faites une belle affaire, Monsieur.» « Merci Madame ! ». « Appelez-moi Victoire... ».
Je suis retourné aussitôt dans l'après-midi sur le lieu de la brocante. Bizarrement, il m'était impossible de retrouver l'endroit. À la place, il y avait un fast-food. Dans la rue, une femme semblait attendre, elle se retourna et sourit en me voyant. C'était la femme dont j'avais aperçu le visage dans le miroir. Elle m'appela : « Mathieu ? ». « Non, je m'appelle Bernard ». Elle a eu un air étonné, incrédule, se reprit : « Oh, pardon, je vous ai pris pour quelqu'un d'autre ».
« Je pense vous connaître », lui ai-je dit alors. « Moi aussi », me répondit-elle. Puis elle se ravisa comme pour se protéger, remit une mèche de cheveu en arrière d'un geste d'agacement. « Ce n'est qu'une coïncidence ». Alors je lui ai dit d'un coup comme ça, direct : « Il n'y a pas de hasard, il n'y a que des rendez-vous ». Elle a souri d'une moue presque moque, mais qui en même temps m'a fait plaisir : « C'est de vous ? ». « Non, c'est de Paul Éluard, mais j'ai découvert cette citation sur Babelio, grâce à une amie qui s'appelle Nathalie ».
« Oh, Bernard ? Alors, c'est vous, Bernard de Babelio ? Notre organisation vous observe depuis quelques temps. Je comprends pourquoi vous êtes ici. Je vous prie de m'excuser de cette confusion ». Je me suis approché d'elle. Elle s'est présentée, disant s'appeler Athénaïs. Ô Athénaïs! Ce nom résonnait en moi comme celui que j'avais lu dans le récit la veille, ce personnage principal, contemporain, qui découvre par l'entremise d'un accident qu'elle a eu au moins deux vies ancestrales qui lui reviennent... Ô Athénaïs! Il y avait dans ce nom quelque chose d'à la fois empli d'amour et guerrier... Comme une promesse, comme un désir... Je ne savais pas s'il fallait évoquer le texte que j'avais lu la nuit précédente... Elle me rassura en me disant que oui c'était bien elle et c'était bien parce que j'avais lu le roman en question qu'elle surgissait ainsi à moi... Elle le savait donc.
Je lui ai dit que je cherchais une brocante, elle s'est mise à rire en me disant que ce magasin n'existait plus depuis plus de cinquante ans. Je me suis alors approché d'elle, de son visage, je lui ai demandé si elle connaissait une certaine F. Ropars C., elle a alors posé un doigt léger tendu en travers de mes lèvres comme pour me dire que nous partagions déjà un premier secret. Elle m'a conseillé de rentrer chez moi, de me protéger des mauvaises ondes, celles propagées par les personnes venues ce matin. « Ce ne sont pas des policiers, ils appartiennent à une organisation ennemie, l'Ordre des Ombres. Prenez soin de vous Bernard. »
« Pourrons-nous nous revoir, Athénaïs ? » Je pense que ma voix ressemblait à une supplication et j'en ai eu presque honte. Elle attendit avant de se retourner et eut ce sourire simple et chaleureux avant de dire ces mots : « Oui, bien sûr, ce rendez-vous est déjà prévu, dans huit cents ans précisément. Saurez-vous être patient, cher Bernard ? ». Je n'eus pas le temps de lui répondre, de lui demander qui j'étais, qui était cette fameuse F. Ropars C., elle disparut aussitôt, comme un fantôme.
Je suis revenu chez moi, j'ai relu le texte de bout en bout, j'y ai vu ce que je n'avais pas vu auparavant. On a sonné encore à la porte, j'ai regardé l'heure, il était plus de minuit. C'était elle, transie sous la pluie qui s'abattait sur Brest. Elle semblait pressée : « C'est la dernière fois que je vous importune ».
Nous avons bu plusieurs verres ensemble. Je me souviens qu'elle m'a souhaité le bonjour d'une certaine F. Ropars C. avec laquelle elle s'était promenée durant tout l'après-midi en presqu'île de Crozon. Je me doutais bien qu'elles avaient discuté toutes deux de moi, de ce que je pouvais écrire sur ce récit qui m'avait fasciné...
Elle m'a demandé : « Alors, c'est quoi ton premier ressenti ? ». Je lui ai répondu que j'avais beaucoup aimé... « Mais encore, donne-moi des détails, des preuves... L'amour, ce sont avant tout des preuves d'amour... ».
Je lui ai dit alors dit que j'avais été pris par l'addiction du texte, ses complots, ses secrets, ses masques vénitiens, une qualité narrative, que j'aimais cette idée que nous avions existé avant et que nous existerions après, que j'adorais l'idée de s'appeler d'un rêve à l'autre, que je trouvais cela beau. J'aimais cette idée de voyage intemporel, cette sorte de rêve où nous pouvions tomber comme dans une sorte de trappe. J'aimais beaucoup le rythme addictif construit par l'auteure et l'empathie qui se dégageait des personnages. L'amour aussi...
Je lui ai alors évoqué les châteaux hantés de mon enfance, les ruines où je courais les dimanches avec mon père comme seul ami, les marais d'apparence glauque où je voyais surgir des insectes et des volatiles quasiment inconnus sauf dans les livres. Elle me dit alors « Ne crois pas à tout ce qui est écrit dans les livres. La vie est bien plus riche. Elle est faite de prophéties et de prémonitions. Il suffit d'y croire ».
Elle dit alors une chose étrange que je n'oublierais jamais : « Les rêves sont des trappes qui s'ouvrent sous l'ignorance de nos pas. Pourquoi nos pas sont parfois si hésitants et ont besoin de trappe pour faire surgir l'inattendu ? »
Elle me dit que nous avions plusieurs vies, avant, pendant et après... Nos vies continuaient ainsi dans un ordre qui les distribuait de manière équilibrée entre le bien et le mal. Deux organisations s'en chargeaient dont l'une s'appelait l'Ordre de Prométhée, à laquelle elle appartenait, celle du bien. L'autre s'appelait l'Ordre des Ombres. Oui, tout ceci confortait ce que j'avais découvert dans le texte lu la veille. Je lui demandai alors : « Mais qui est-ce alors cette fameuse F. Ropars C. ? ». Elle s'approcha de mon visage, un instant j'ai pensé qu'elle m'embrasserait, innocemment je lui ai tendu mes lèvres. Mais non, elle posa de nouveau ce doigt que j'ai trouvé encore une fois doux, bienveillant en travers de mes lèvres, comme un geste vertical implacable et en même temps protecteur, qu'on pose sur les lèvres d'un enfant... "Ne soyez pas triste Bernard, il y aura une suite à cette histoire..." Je fermai les yeux, je voulais savourer cet instant et lorsque je les rouvris, elle avait disparu.
Je ne sais pas s'il vous est déjà arrivé cette sensation, elle vaut pour un roman aussi...
Merci F. Ropars C. pour cette rencontre emplie d'enchantements qui m'a entraîné aux portes de l'imaginaire...
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Roman découvert grâce à l'invitation de l'auteure que je remercie au passage pour sa confiance.
Après quelques déboires dûs au décès de ma liseuse et à une mauvaise manip de ma part sur mon ordi (impossible d'ouvrir les fichiers e pub), j'ai enfin pu découvrir ce roman et je le dis tout de suite ça aurait vraiment été dommage de passer à côté.
J'ai été ravie de ma lecture. D'abord, j'ai bien aimé le style de l'auteure. Une écriture fluide, des mots bien choisis, des chapitres courts et surtout une intrigue qui se met en place rapidement. J'ai adoré l'univers créé par l'auteure qui a su s'inspirer de la mythologie grecque tout en s'en détachant pour inventer une histoire originale. J'ai adoré en grande fan de la mythologie que je suis, les clins d'oeil aux différents personnages (Les Cassandre...) et en même temps je me suis réjouie de l'esprit créatif de l'auteure.
Au niveau de l'histoire, sans trop en dévoiler, le destin d'une jeune femme , Athénaïs, de 25 ans bascule quand elle découvre qu'elle est une élue et qu'elle appartient à l'ordre de Prométhée, le camp des gentils. Bien sûr il existe aussi un camp des méchants l'ordre des Ombres. Mais tout n'est pas aussi simple, ni tout blanc ni tout noir. Les élus sont des personnes qui se réincarnent au fil du temps.
Athénaïs est une jeune femme volontaire, fonceuse, courageuse qui a vécu au Moyen Age. Dans ce premier tome on assiste à beaucoup de révélations, à différentes épreuves et à son intronisation. le tome 2 sera certainement palpitant car des révélations en fin de tome 1 laissent présager de grands moments.
J'ai aimé le rythme de l'action , les rebondissements et révélations. J'avoue avoir versé ma larme vers la fin du roman par rapport au passé d'Athénaïs et de gens qu'elle retrouve.
J'ai également beaucoup apprécié l'histoire d'amour fusionnelle entre Athénaïs et Mathieu. Beaucoup de romantisme. J'aime les histoires d'amour éternelles.
Je remercie chaleureusement F Ropars C pour l'envoi de ce roman et m'excuse pour le contretemps de lecture. J'ai passé un très bon moment.
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Je reçois une belle invitation de la part d'une auteure que je ne connais pas et qui m'invite à découvrir son livre. C'est un contact spontané qui se fait alors j'accepte avec plaisir.

On fait la connaissance d'Athénaïs, qui est le personnage principal. Je la suis attentivement au fil de ses aventures. On s'attache tout de suite à elle, elle possède un petit quelque chose de spécial. du jour au lendemain sa vie bascule elle entrevoit le passé qui se mêle au présent, sa grand-mère Victoire sait ce qui lui arrive. C'est le temps à présent de lui révéler la vérité, à son sujet.

«Une première étrange sensation qui me foudroie, le bruit de mes pas dans les corridors sombres du château de mon père en 1214 où je n'ai pas peur»

L'auteure F. Ropars C. présente très bien son histoire, elle nous fait bien découvrir les intentions des protagonistes et on suit avec grand intérêt les événements. On constate qu'elle manie très bien les ambiances, elle décrit très bien les époques et elle transmet très bien les intrigues. Je suis vraiment satisfaite c'est une très belle lecture qui nous fait voyager, on va de surprise, en rebondissement, on se repère très bien selon le contexte. Elle capte très bien notre attention du début jusqu'à la fin. C'est toujours un plaisir de suivre Athénaïs dans sa très belle quête, elle détient une riche personnalité, c'est une très belle héroïne comme je les aime.

C'est une très belle réussite, je suis très curieuse de lire la suite, que j'attends avec impatience. Je remercie l'auteure F. Ropars C. pour ta très belle approche et c'est une très belle découverte. Je recommande sans hésitation aux amateurs de ce genre, c'est un très beau récit d'aventure, qui nous fait rêver et qui nous émerveille.

«Quoiqu'il advienne, fais confiance à ton instinct…. Tout peut arriver».

Siabelle
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"L'ordre de Prométhée" est le tout premier livre de l'auteure F. Ropars C. paru chez Librinova. le maître mot de ce roman c'est l'aventure. On plonge dans une histoire addictive et mystérieuse au possible. le style d'écriture est vif, saisissant en quelques mots l'action sans se perdre en descriptions longues. Un récit addictif, très rythmé, empli de magie, on plonge dans les légendes, l'histoire. F. Ropars C. ne se perd pas en digression inutile et privilégie avant tout l'action, le suspens. Impossible de le lâcher avant d'en connaître l'issue. Il s'agit d'un premier tome, l'auteure met en place son univers qui est riche et original. L'ensemble fonctionne très bien. L'ordre de Prométhée comprend des élu(e)s qui oeuvrent pour le bien du monde, de l'humanité. Mais il y a son pendant maléfique, l'ordre des ombres. Ils ont tous et toutes connus plusieurs vies renaissant à chaque fois. Athénaïs survit à un accident de moto qui aurait dû la tuer, or elle s'en sort avec seulement quelques égratignures. Sa grand mère, qu'elle adore plus que tout, lui révèle l'existence de l'ordre de Prométhée remontant très loin dans le temps. Athénaïs y rencontre des hommes et femmes qui ont comptés dans d'autres vies. Elle revoit Mathieu, l'homme avec qui elle se fiança avant la bataille de Bouvines en 1214. Elle était alors la comtesse Isabeau de Montaigle la Force et elle vengea sa soeur et son père assassiné. Un subtil mélange d'ésotérisme, d'histoire et de magie. Elle fût aussi Dame Aliénor au XVème siècle, plus précisément en 1453 au milieu de complots, de mystères.. Certains objets aident la jeune femme à se replonger dans son passé et à comprendre davantage ce qui se trame aujourd'hui. Quel est ainsi le rôle du consortium vis à vis de l'ordre de Prométhée ? Athénaïs est une véritable héroïne moderne, une femme d'action profondément intelligente ayant vécues plusieurs vies. L'ordre de Prométhée c'est enfin une belle histoire d'amour entre Athénaïs et Mathieu. Je vous recommande ce roman de l'auteure F. Ropars C que je remercie chaleureusement pour cette lecture.
Lien : https://thedude524.com/2020/..
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Un beau jour d'hiver, ce décembre même, je m'en souviendrai, j'ai reçu une gracieuse invitation de la part de FROPARSC, F de son prénom, à la lecture de son premier roman. Curieuse de le découvrir et sensible à son charme, j'ai dit oui avec joie. Quel beau cadeau de Noël ! Merci amie F !
Sitôt reçu, sitôt me suis-je collée dessus, et n'en ai pas décollé jusqu'à la dernière page imprimée.
"Les rêves sont des trappes qui s'ouvrent sous l'ignorance de nos pas. Pourquoi nos pas sont parfois si hésitants et ont besoin de trappe pour faire surgir l'inattendu ?" Rêveuse enfant, je le reste et sans hésitation je les appelle pour faire surgir leur monde fantasque inattendu.
D'un rêve à un autre pour revenir à la réalité, un autre rêve peut être, et en repartir vers la réalité des rêves.
La narratrice commence son histoire, à la première personne, bien sûr, le jour de son anniversaire, un quart de siècle, je me rappelle encore le mien.
Jeune femme fantastique cette Athénaïs Dubreuil, elle fait des rêves qu'elle vit intensément et nous emmène à les partager, ses rêves et ses plusieurs vies, des histoires parcourant les siècles, les plus lointains, les plus surprenants et les plus riches à transmettre.
Un rêve des vies antérieures, est-ce un rêve ? Y croire ? ou peut être, lui laisser sa part de rêve pour déguster un moment de fantaisie, un délice de volupté, des voyages fantastiques dans des alcôves d'amour et le bruissement des soies, ou sur les champs de bataille au Moyen Age, où se fait entendre l'impact lourd des boucliers et des sabres, dans une Ecosse mystérieuse et une Bretagne où l'espace du vent de la mer et celui de la terre n'en fait qu'un avec le temps et son passé à multiples tranches.
Passion et action, et un grand amour, fort, à beauté unique, tous omniprésents ou en successions répétitives, embrassés par des chapitres courts se suivant à l'haleine coupée. Les siècles filent devant nos yeux en rythme du bruitage des armes sans pitié, et un amour énorme à garder pour l'éternité.
Le XXIe siècle surprenant et fascinant par ses découvertes techniques et informatiques de pointe, côtoie tout naturellement, comme dans un rêve ! la Comtesse Isabeau, guerrière en l'an de grâce 1214, et Dame Aliénor plus de deux siècles après.
Peut-être, y a-t-il autre chose encore, un carnaval, un bal masqué qui dure jusqu'à minuit, après, les diamants se transforment en pierres au silence du temps, et le scintillement et l'éclat des salles de glaces s'estompent lentement pour nous rappeler qu'ils sont à découvrir en soi-même, en cycles éternellement répétitifs, une histoire et une transmission des moments et des créations passés, toujours vivants.
Langue éclatante et fastueuse, texte rêveur somptueusement sensuel empruntant la soie le cristal les vieilles pierres des palazzos vénitiens, pour les faire vivre dans les pages du roman, et le frémissement de la peau sous le baiser du bien aimé, écriture cousue d'or, texte imagé et enchanteur.
L'histoire est riche en symboles et questions, le sombre Dark Vador ne serait pas surpris de s'y retrouver, comme un certain Gollum, Fringe et Matrix, je crois, y trouveraient leur place aussi.
L'Ordre de Prométhée, ce dieu qui a aimé les humains et dont ils s'en souviennent et lui savent gré, cherche à donner un bel ordre à ce monde souvent désenchanté.
Dans le rêve et en dehors du rêve où plusieurs réalités se croisent et s'entrecroisent, l'histoire ne laisse pas le choix à son lecteur, elle le tient, l'entraîne, et il y va, j'y suis allée, avec volupté émotions tendresse et joie. Une fois entrée dans l'Ordre de Prométhée c'est jusqu'à la fin et au-delà.
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« L'Ordre de Prométhée » de F. Ropars C.
1ER service de presse pour moi et pas des moindres !
J'avais un peu d'appréhension face à un livre inconnu, une peur, le fait que ce soit à double tranchant … Mais, et pour mon plus grand plaisir, cet ouvrage s'est révélé moelleux comme du beurre, un moment de volupté intense !

Entre modernité et passé ; entre amour indémodable et passionnel ; entre France, Italie et Ecosse ; entre Bien et Mal ; entre souvenirs et instants présents ; entre Athénaïs et Comtesse Isabeau… Ce livre aux milles facettes nous fait voyager à travers les frontières mais aussi à travers les siècles.

Outre les références historiques et mythologiques fouillées, l'histoire m'a épatée du début à la fin. Les rebondissements nombreux n'ont fait que répondre à mes envies dévorantes livresques et les personnages aux multiples personnalités enchantent le lecteur au fil des pages.

Le plus indéniable de l'auteur(e) : le tout est « fait maison », de la photo de couverture prise sur le vif un soir de tempête en Bretagne aux citations de début de chapitre faites sur mesure.

Encore merci à F. Ropars C. ( FROPARSC) pour sa confiance et son écriture ensorceleuse.
Une belle invitation au voyage et une auteur(e) à découvrir de toute urgence !
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Je remercie chaleureusement F. Ropars C. pour l'envoi, en service presse, de son roman L'Ordre de Prométhée, tome un de sa série Chronique.
Athénaïs Dubreuil fait de drôles de cauchemars depuis trois jours. Elle se sent étrange, épiée.. Que lui arrive t'il ?
Le jour de ses 25 ans, Athénaïs part dans sa Bretagne natale rejoindre ses parents, sa grand-mère Victoire et sa petite soeur Artémise pour fêter l'événement tous ensemble.
A son arrivée, elle reçoit une magnifique moto. Elle va la tester en compagnie de son père... et c'est l'accident. A son réveil à l'hôpital, la jeune femme a de drôles de visions..
Elle se voit en 1214, sous le nom de Comtesse Isabeau, puis en 1453, sous le nom de Dame Aliénor.
Quand elle en parle à sa grand-mère Victoire, elle apprend que ces visions sont en fait... ses vies antérieures !
Elle va découvrir l'Ordre de Prométhée avec sa hiérarchie, qui oeuvre pour le bien sur la terre et l'Ordre des Ombres qui oeuvre.. pour le contraire...
L'Ordre de Prométhée est un premier tome passionnant, pour une série très prometteuse.
J'ai beaucoup aimé le personnage d'Athénaïs. C'est une jeune femme comme tant d'autre, du moins pourrait t-on le penser au premier abord. Mais elle a une particularité, qui apparaît suite à un choc : elle se remémore ces vies antérieures. Elle a été Comtesse Isabeau mais aussi Dame Aliénor.
Nous découvrons donc cette jeune femme dans le présent, mais aussi dans le passé au travers de ses visions. Elle a un sacré caractère, haut en couleur et je peux vous assurer qu'avec elle, dans le passé comme dans le présent, on ne s'ennuie pas !
J'ai adoré me balader dans différents lieux, différentes époques.. L'histoire est très bien ficelée, les personnages ont une psychologie assez fouillée et ils sont tous très intéressants. Les gentils comme... les moins gentils ;)
Il y a un vrai travail de recherche, on sent que l'autrice a bossé son sujet pour écrire ce roman. J'ai adoré son univers, sa plume, et j'ai passé un très bon moment de lecture.
Je ne vais pas en dire plus, il serait vraiment dommage de spoiler.
Je vous invite à découvrir à votre tour L'Ordre de Prométhée qui mérite bien cinq étoiles.
Vivement la suite :)
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Les romans que l'on aime sont parfois aussi difficiles à critiquer que ceux que l'on apprécie moins.
Que dire, donc, de L'Ordre de Prométhée, ce roman qui mêle admirablement histoire et légendes, fantasy et mythes ? J'ai retrouvé dans ce beau roman une partie de l'émotion que j'avais ressentie en lisant L'Enchanteur, de René Barjavel. Sans doute du fait de la présente discrète mais marquante de la Bretagne ? Car les décors utilisés par F. Ropars C. pour son roman sont fabuleux : la Bretagne, Venise et l'Ecosse constituent de magnifiques écrins pour une histoire qui l'est tout autant.

L'Ordre de Prométhée parle de réincarnation(s), de pouvoirs et de prémonitions. Il raconte le courage et l'abnégation d'une poignée de personnes - les Elus, les Sentinelles et les Cassandres, entre autres - qui oeuvrent dans l'ombre pour le bien de l'humanité et afin de contrecarrer les actions d'autres Ordres secrets, aux desseins plus sombres.

L'héroïne du roman, Athénaïs, est une jeune femme moderne, à laquelle nous pourrions toutes nous identifier. Au jour le jour, Athénaïs ressent un vide, une absence dans son existence apparemment parfaite, et ne peut en expliquer la raison. Elle fait aussi d'étranges rêves récurrents : elle s'y voit en armure, l'épée au flanc et chevauchant un solide destrier, alors qu'en réalité Athénaïs n'a jamais monté un cheval.
L'explication de ce rêve et de son sentiment de manque lui sera fournie le jour de son 25e anniversaire par Victoire, sa grand-mère.

Victoire est un autre personnage que j'ai beaucoup apprécié. Présence discrète et efficace, elle symbolise à elle seule toute la force qui anime les femmes appartenant à l'Ordre de Prométhée.

F. Ropars C. mêle avec brio la fiction historique et les technologies modernes utilisées par l'Ordre afin de remplir ses différentes missions. L'intrigue dans son ensemble est d'ailleurs totalement crédible et passionne dès le début. Très vite, on souhaite en savoir plus sur Isabeau de Montaigle la Force et sur Aliénor, sur les batailles gagnées par la première et les intrigues politiques menées par la seconde. Et puis, il y a toute une galerie de personnages secondaires au sujet desquels on s'interroge...
Car les personnages sont nombreux dans ce roman, mais on ne s'y perd jamais grâce aux descriptions concises mais extrêmement précises données par l'auteure.

Si, comme moi, vous êtes fan de fantasy et de contes et légendes, je ne peux que vous conseiller ce roman passionnant ! Les rebondissements n'y manquent pas et tiennent en haleine jusqu'à la dernière page... laquelle arrive bien trop vite. brutalement dans la grisaille du quotidien après les aventures merveilleuses vécues par Athénaïs.
Un grand merci à F. Ropars C. qui m'a donné l'opportunité de découvrir ce magnifique roman !
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Un grand merci à l'auteure de ce magnifique roman F. Ropars C. Qui m'a proposé la lecture de son ouvrage.
J'ai, dès les premières pages été happée par l'histoire de Athénaïs. Ce livre est, selon moi, un mélange de fantastique, historique, romance. Bref un style vraiment hors norme qui m'a captivé.
Les personnages sont très développés et approfondis, rien n'est laissé au hasard.
Je vous invite sincèrement à découvrir "L'ordre de Promethée" et ses secrets...
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