AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,97

sur 44 notes
5
14 avis
4
18 avis
3
7 avis
2
0 avis
1
1 avis
L'Ordre de Prométhée - Chronique 1 - Lu en décembre 2020.

Merci à F. Ropars C. qui m'a gracieusement envoyé son roman difficile à classer, est-ce un roman, de la Fantasy, de la Science-fiction, un peu des trois sans doute.

Athénaïs Dubreuil chargée de mission dans un cabinet d'architecture fait le même cauchemar depuis trois jours consécutifs. "Une chevauchée sauvage de nuit en armure...et le cri d'un d'enfant". Elle n'est jamais montée à cheval, sa seule monture est une vieille moto.
Une rage vengeresse l'anime, elle ne sait pourquoi.

Elle se sent épiée depuis plus ou moins un mois.
Que lui arrive-t-il donc ?

Athénaïs a l'impression de ne pas être à sa place dans ce siècle.

Aujourd'hui, elle a 25 ans, elle part dans sa Bretagne natale rejoindre ses parents, sa grand-mère Victoire et sa plus jeune soeur Artémise pour fêter l'événement.

A son arrivée, elle reçoit une magnifique moto de ses parents et part faire un tour avec son père, lui sur sa vieille Harley, elle sur son nouveau bolide.

Sa grand-mère était réfractaire à ce petit tour en moto, Athénaïs sentait bien que quelque chose n'allait pas, elle la regardait d'un air étrange.
C'est l'accident, Athénaïs qui a fait une lourde chute s'en sort. Son père a évité de justesse la camionnette.
Mais qui est cet homme derrière la vitre de sa chambre d'hôpital qui l'attire si fort et qui la fixe?
Qui est cette psychologue qui la réveille pour lui poser des questions bizarres ?

Elle a des visions, elle se revoit en 1214, sous le nom de Comtesse Isabeau, puis en 1453, sous le nom de Dame Aliénor.

Elle raconte tout cela à Victoire, sa grand-mère qui s'est beaucoup occupée d'elle petite. Un lien particulier les unis, mais pas seulement un lien de filiation, il y a autre chose que la jeune femme va découvrir avec stupeur.

Elle va découvrir l'Ordre de Prométhée avec sa hiérarchie, qui oeuvre pour le bien sur la terre et l'Ordre des Ombres, qui oeuvre pour le mal, par la finance, la corruption, la destruction de la planète pour le profit.

Des allers et retours entre les siècles passés et aujourd'hui nous expliqueront l'étonnante destinée de cette jeune femme au caractère bien trempé.

C'est une histoire addictive, je l'ai lue d'une traite cet après-midi, accompagnée d'un thé bien chaud pomme/cannelle sucré au miel. je n'ai pas vu le temps passer sous la plume virevoltante de F. Ropars C.
C'est un premier roman pour l'autrice, il aura une suite, j'ai hâte de la découvrir , même si cette partie-ci pourrait se lire seule, on sent bien que quelque chose doit encore se passer.

Je vous dis à très bientôt F. Ropars C.











.

Commenter  J’apprécie          10414
J'ai lu d'une traite ce roman fascinant, envoûtant, qui m'a entraînée dans mes périodes favorites grâce à un soupçon d'ésotérisme dont le trait n'est pas forcé. Si, habituellement, je ne suis pas friande des histoires se passant à différentes époques, je dois dire que là, je me suis laissée embarquer sans efforts.

L'écriture est d'une telle fluidité que j'ai tourné les pages frénétiquement, voulant savoir ce qu'il allait arriver à l'héroïne, la jeune Athénaïs. Celle-ci, après un accident, se retrouve à l'hôpital, point de départ de toute l'histoire. Elle voit un homme la regarder derrière la vitre de sa chambre, puis une infirmière lui demande si elle n'a pas eu des songes… Bizarre tout ça… Athénaïs se confiera alors à sa grand-mère, Victoire, qui lui révélera qu'elle appartient à l'Ordre de Prométhée.

Qui est donc réellement la jeune fille ? Quel rôle joue son aïeule ? Vous le saurez en lisant ce roman addictif. Mais attention, prévoyez un peu de temps devant vous car une fois ouvert, vous ne pourrez plus le quitter jusqu'à la dernière ligne.

J'attends la suite avec impatience !

Je remercie F. Ropars C. qui m'a si gentiment proposé de me faire lire son ouvrage. Ce fut une très belle découverte !
Lien : https://promenadesculturelle..
Commenter  J’apprécie          566
Je ne sais pas s'il vous est déjà arrivé cette sensation,- elle vaut pour une rencontre, un paysage, un objet, le sentiment que quelque chose qui vous est a priori étranger ne l'est pas totalement, comme si un souvenir lointain remontait à la surface d'une onde trouble. Oui, je vois, cela vous est familier...
Cela m'est arrivé pas plus tard qu'avant-hier... Sur ce site extraordinaire qu'est Babelio, nous avons souvent la chance de faire des rencontres parfois inattendues. Derrière les amitiés qui se forment et qui ne sont pas du tout virtuelles contrairement à ce qu'on laisserait entendre, il y a aussi des rencontres avec des auteurs... Je vous prie de croire tout ce que je vais vous raconter et je vous jure, - Pardon Maman, je sais que tu n'aimais pas que j'emploie ce mot, je vous conjure de me croire : je suis dans mon état normal à l'heure où j'écris cette chronique et au moment où j'ai vécu cette histoire...
Je venais d'entrer en relation avec une énigmatique F. Ropars C., bretonne de surcroît, qui m'avait aimablement proposé de m'adresser son premier roman sous format numérique publié sur Librinova et intitulé L'Ordre de Prométhée. Tout ceci était bien mystérieux, fascinant aussi... L'auteure donna l'impression de se raviser un instant, semblant hésiter, voyant que le thème de son récit, proche de la fantasy, un genre dont je ne sais pas bien définir les contours, n'était pas forcément mon sujet de prédilection. Je la rassurai immédiatement, rappelant que mon profil me présentait comme un lecteur éclectique, l'invitant à cet envoi et que je me faisais fort d'appliquer cette règle d'or de la bienveillance au regard de son texte, tout en étant sincère. Je pense que cela la rassura et à ma grande joie je reçus le texte ce soir-là, ce fameux soir...
Je l'ai lu d'un trait, agrippé par le texte au rythme trépidant, envoûtant et addictif. J'avais presque toute la nuit pour cela.
Le lendemain, je ne travaillais pas... En effet, très vite je me suis aperçu que je n'ai pas forcément l'habitude de lire ce genre de récit, ou plutôt j'en ai perdu l'habitude. Je me suis souvenu qu'il y a très longtemps j'aimais les contes propres à la région où je suis né, la Bretagne. J'aimais aussi les récits de la mythologie gréco-latine, celtique aussi forcément. Les récits des Chevaliers de la Table Ronde... Plus tard, des récits recueillis par Anatole le Braz, dans La légende de la mort.
Celui-ci, je l'ai lu d'un trait sur ma tablette... Je me suis endormi plus tard...
Je me suis réveillé brusquement, j'ai regardé l'heure, ahuri : il était presque midi, j'étais en nage, les draps étaient mouillés. J'avais un mal de crâne terrible et surtout j'avais l'impression de sortir d'un rêve terrifiant qui m'avait sans douté réveillé. J'étais au milieu d'un champ de bataille, il y avait des soldats partout, j'étais parmi eux, habillé comme eux, c'est-à-dire il me semble me rappeler une tenue qui évoquait quelque chose datant du Moyen-Âge, quelqu'un près de moi a crié : « Attention ! Derrière vous ! » Je me suis retourné et j'ai vu un sabre balayer l'air et venir jusqu'à mon visage... C'est alors que je me suis réveillé... Je me revois encore être ployé sur mon buste, presque comme un enfant qui tente de se protéger, mes mains étaient posées sur mon cou qui me faisait horriblement mal...
Je me suis précipité dans la salle de bain, j'ai observé mon visage défait, j'ai eu l'impression d'avoir brusquement vieilli de cent ans ! J'examinai mon cou. Rien, aucune trace... L'air était humide et moite comme si quelqu'un venait de prendre une douche... il y avait un peu de buée sur le miroir qui évoquait une psyché. Au moment où j'effleurais la peau de mon cou, j'ai senti qu'une autre main faisait le même geste que moi en même temps, derrière la buée, effleurant mes doigts... C'était beau, c'était doux, j'ai cru deviner un visage féminin qui m'était certes inconnu, mais pas totalement. J'ai cru entendre une voix douce : « N'aies pas peur, Mathieu ». Je me suis retourné aussitôt, il n'y avait personne d'autre que moi dans la salle de bain... Bizarre, en plus je m'appelle Bernard...
C'est alors qu'on sonna à la porte. J'ouvris, trois personnes aux aspects patibulaires, mais presque, se dressaient devant moi. « Bonjour Monsieur. Police Nationale ! Vous avez dû recevoir tout récemment un texte étrange sur votre tablette d'une certaine F. Ropars C. Ce texte relève d'un danger pour vous et aussi pour la Nation. Nous voudrions pouvoir le consulter. Nous vous remercions par avance de votre collaboration. Pourrions-nous entrer Monsieur, s'il vous plaît ? ». J'étais abasourdi, un peu ahuri, ils sont entrés dans le salon. C'est là qu'un des trois hommes a désigné l'épée que j'avais achetée la veille dans un magasin de brocantes, elle était encore près du canapé. « Regardez ! La preuve, c'est lui ! ». Je ne sais pas pourquoi, j'ai été plus prompt qu'eux, j'ai eu le réflexe de me saisir de cette arme. Alors il s'est passé quelque chose de presque surnaturel, au moment où je m'en saisissais j'ai ressenti une force éblouissante m'envahir. Je pense que les trois protagonistes, qui n'étaient pas plus policiers que je suis chef de gare, l'ont remarqué. Ils ont eu peur et se sont aussitôt enfuis comme une volée de moineaux... J'ai reposé l'épée près du canapé et je suis allé me faire un café. Je trouvai que la journée démarrait un peu trop vite à mon goût.
Plus tard, j'ai regardé de plus près l'épée, sa lame, sur le fourreau il y avait gravée une date : 1214. Et aussi un nom, celui de Pierre de Saintonge...
Dans l'après-midi, je suis retourné à la brocante. J'y étais entré la veille, j'aime farfouiller parmi les vieilles choses, souvent plutôt à la recherche de livres. Je me souviens être resté figé devant cette épée qui semblait interpeller mon regard. Je n'aime pas les armes, mais celle-ci happait mon regard. Elle était enfermée dans une armoire vitrée, j'ai demandé à la propriétaire du lieu si je pouvais la regarder de plus près. Lorsque je l'ai eu en main, j'ai vu des paysages défiler, des ruines d'un château qu'on prétendait hanté où je courais enfant, des marais peuplés de monstres, des forêts habitées par les sortilèges,... Contre toute attente, je l'ai achetée. La dame très âgée m'a offert ce grand sourire que je n'oublierai jamais. « Vous faites une belle affaire, Monsieur.» « Merci Madame ! ». « Appelez-moi Victoire... ».
Je suis retourné aussitôt dans l'après-midi sur le lieu de la brocante. Bizarrement, il m'était impossible de retrouver l'endroit. À la place, il y avait un fast-food. Dans la rue, une femme semblait attendre, elle se retourna et sourit en me voyant. C'était la femme dont j'avais aperçu le visage dans le miroir. Elle m'appela : « Mathieu ? ». « Non, je m'appelle Bernard ». Elle a eu un air étonné, incrédule, se reprit : « Oh, pardon, je vous ai pris pour quelqu'un d'autre ».
« Je pense vous connaître », lui ai-je dit alors. « Moi aussi », me répondit-elle. Puis elle se ravisa comme pour se protéger, remit une mèche de cheveu en arrière d'un geste d'agacement. « Ce n'est qu'une coïncidence ». Alors je lui ai dit d'un coup comme ça, direct : « Il n'y a pas de hasard, il n'y a que des rendez-vous ». Elle a souri d'une moue presque moque, mais qui en même temps m'a fait plaisir : « C'est de vous ? ». « Non, c'est de Paul Éluard, mais j'ai découvert cette citation sur Babelio, grâce à une amie qui s'appelle Nathalie ».
« Oh, Bernard ? Alors, c'est vous, Bernard de Babelio ? Notre organisation vous observe depuis quelques temps. Je comprends pourquoi vous êtes ici. Je vous prie de m'excuser de cette confusion ». Je me suis approché d'elle. Elle s'est présentée, disant s'appeler Athénaïs. Ô Athénaïs! Ce nom résonnait en moi comme celui que j'avais lu dans le récit la veille, ce personnage principal, contemporain, qui découvre par l'entremise d'un accident qu'elle a eu au moins deux vies ancestrales qui lui reviennent... Ô Athénaïs! Il y avait dans ce nom quelque chose d'à la fois empli d'amour et guerrier... Comme une promesse, comme un désir... Je ne savais pas s'il fallait évoquer le texte que j'avais lu la nuit précédente... Elle me rassura en me disant que oui c'était bien elle et c'était bien parce que j'avais lu le roman en question qu'elle surgissait ainsi à moi... Elle le savait donc.
Je lui ai dit que je cherchais une brocante, elle s'est mise à rire en me disant que ce magasin n'existait plus depuis plus de cinquante ans. Je me suis alors approché d'elle, de son visage, je lui ai demandé si elle connaissait une certaine F. Ropars C., elle a alors posé un doigt léger tendu en travers de mes lèvres comme pour me dire que nous partagions déjà un premier secret. Elle m'a conseillé de rentrer chez moi, de me protéger des mauvaises ondes, celles propagées par les personnes venues ce matin. « Ce ne sont pas des policiers, ils appartiennent à une organisation ennemie, l'Ordre des Ombres. Prenez soin de vous Bernard. »
« Pourrons-nous nous revoir, Athénaïs ? » Je pense que ma voix ressemblait à une supplication et j'en ai eu presque honte. Elle attendit avant de se retourner et eut ce sourire simple et chaleureux avant de dire ces mots : « Oui, bien sûr, ce rendez-vous est déjà prévu, dans huit cents ans précisément. Saurez-vous être patient, cher Bernard ? ». Je n'eus pas le temps de lui répondre, de lui demander qui j'étais, qui était cette fameuse F. Ropars C., elle disparut aussitôt, comme un fantôme.
Je suis revenu chez moi, j'ai relu le texte de bout en bout, j'y ai vu ce que je n'avais pas vu auparavant. On a sonné encore à la porte, j'ai regardé l'heure, il était plus de minuit. C'était elle, transie sous la pluie qui s'abattait sur Brest. Elle semblait pressée : « C'est la dernière fois que je vous importune ».
Nous avons bu plusieurs verres ensemble. Je me souviens qu'elle m'a souhaité le bonjour d'une certaine F. Ropars C. avec laquelle elle s'était promenée durant tout l'après-midi en presqu'île de Crozon. Je me doutais bien qu'elles avaient discuté toutes deux de moi, de ce que je pouvais écrire sur ce récit qui m'avait fasciné...
Elle m'a demandé : « Alors, c'est quoi ton premier ressenti ? ». Je lui ai répondu que j'avais beaucoup aimé... « Mais encore, donne-moi des détails, des preuves... L'amour, ce sont avant tout des preuves d'amour... ».
Je lui ai dit alors dit que j'avais été pris par l'addiction du texte, ses complots, ses secrets, ses masques vénitiens, une qualité narrative, que j'aimais cette idée que nous avions existé avant et que nous existerions après, que j'adorais l'idée de s'appeler d'un rêve à l'autre, que je trouvais cela beau. J'aimais cette idée de voyage intemporel, cette sorte de rêve où nous pouvions tomber comme dans une sorte de trappe. J'aimais beaucoup le rythme addictif construit par l'auteure et l'empathie qui se dégageait des personnages. L'amour aussi...
Je lui ai alors évoqué les châteaux hantés de mon enfance, les ruines où je courais les dimanches avec mon père comme seul ami, les marais d'apparence glauque où je voyais surgir des insectes et des volatiles quasiment inconnus sauf dans les livres. Elle me dit alors « Ne crois pas à tout ce qui est écrit dans les livres. La vie est bien plus riche. Elle est faite de prophéties et de prémonitions. Il suffit d'y croire ».
Elle dit alors une chose étrange que je n'oublierais jamais : « Les rêves sont des trappes qui s'ouvrent sous l'ignorance de nos pas. Pourquoi nos pas sont parfois si hésitants et ont besoin de trappe pour faire surgir l'inattendu ? »
Elle me dit que nous avions plusieurs vies, avant, pendant et après... Nos vies continuaient ainsi dans un ordre qui les distribuait de manière équilibrée entre le bien et le mal. Deux organisations s'en chargeaient dont l'une s'appelait l'Ordre de Prométhée, à laquelle elle appartenait, celle du bien. L'autre s'appelait l'Ordre des Ombres. Oui, tout ceci confortait ce que j'avais découvert dans le texte lu la veille. Je lui demandai alors : « Mais qui est-ce alors cette fameuse F. Ropars C. ? ». Elle s'approcha de mon visage, un instant j'ai pensé qu'elle m'embrasserait, innocemment je lui ai tendu mes lèvres. Mais non, elle posa de nouveau ce doigt que j'ai trouvé encore une fois doux, bienveillant en travers de mes lèvres, comme un geste vertical implacable et en même temps protecteur, qu'on pose sur les lèvres d'un enfant... "Ne soyez pas triste Bernard, il y aura une suite à cette histoire..." Je fermai les yeux, je voulais savourer cet instant et lorsque je les rouvris, elle avait disparu.
Je ne sais pas s'il vous est déjà arrivé cette sensation, elle vaut pour un roman aussi...
Merci F. Ropars C. pour cette rencontre emplie d'enchantements qui m'a entraîné aux portes de l'imaginaire...
Commenter  J’apprécie          5136
Je tiens tout d'abord à remercier l'auteure pour m'avoir gentiment proposé de découvrir son livre.
J'ai été très intrigué par le résumé alors je n'ai pas hésité à le lire.

On retrouve Athénaïs, une jeune fille ordinaire qui, après un accident de moto découvre que ses rêves ne sont autres que ses vies antérieures. S'ensuit de nombreuses péripéties et rebondissements.

J'ai trouvé les thèmes abordés très originaux. On rentre dans l'histoire assez rapidement et l'intrigue était plutôt prenante.

J'ai cependant regretté une certaine rapidité dans l'intrigue. Certaines scènes auraient mérité peut-être un peu plus de description et de détails. de même pour les personnages dont on a finalement pas tellement de descriptions.

Mise à part ça, le livre est plutôt sympa. Il se lit rapidement et facilement.
Commenter  J’apprécie          444
Sur Babelio il arrive de faire de belle rencontre, F. Ropars C. l'auteure de ce roman fut de celle-là cette année, elle m'a très gentiment offert au format numérique son tout premier roman L'Ordre de Prométhée que j'ai fini par dévorer hier matin n'ayant plus lâcher le roman une fois ce dernier commencer.

Je venais de finir la veille un pavé de 600 pages que j'avais trouvé bien trop souvent long et dans lequel j'ai d'ailleurs fini par lire quelques passages en diagonale un peu exaspéré par la lenteur de l'intrigue et des passages ne servant strictement à rien pour faire avancer celle-ci. Une lecture courte telle que L'Ordre de Prométhée n'était donc pas pour me déplaire voyant en celle-ci une excellente lecture de transition avant de me tourner de nouveau vers un autre pavé ayant accumulé ces derniers dans ma PAL cette année.

Je dois dire que cette lecture fut une chouette découverte, j'ai vite été happé par l'histoire que propose ici F. Ropars C. On fait la connaissance d'Athénaïs, un prénom peu commun. Par curiosité à la fin de ma lecture je suis allée voir sur internet l'origine de ce prénom qui vient apparemment étymologiquement du prénom Athéna, nom de cette déesse de la guerre réputé pour sa sagesse et son intelligence. Cela m'a fait sourire j'ignore si cela était volontaire de la part de l'auteure quand elle a choisi ce prénom mais cela colle plutôt bien avec son personnage. Cette dernière apprend à la suite d'un accident qu'elle n'est pas tout à fait comme tout le monde, en effet Athénaïs apprend qu'elle est une élue, des souvenirs de ces vies antérieurs vont peu à peu lui revenir et avec eux autant de connaissance et compétence acquise lors de ses vies antérieures. Guidée par sa grand-mère elle apprend l'existence de l'ordre des prométhées destinée à oeuvrer pour le bien tout en luttant contre l'ordre des ombres qui s'avère bien moins sympathique.

J'ai eu une petite appréhension au début en me disant que c'était ici quelque chose de très manichéen avec les gentils d'un côté et les méchants de l'autre, j'ai vite été rassuré sur ce point car la hiérarchie de L'Ordre des Prométhées s'avère vite plus obscure, opaque au fil de la lecture : qui prend les décisions, pour quelles raisons ? et on finit par se demander si les gentils sont tous vraiment gentils. L'intrigue est dès le départ rempli de mystère et ne manque pas de rebondissement et de petite touche d'humour tout en étant parsemé de bonne idée, le tout est finalement assez simple mais parfaitement exécuter, en place, rien n'est laissé de côté, on sent que l'auteure sait parfaitement ou elle veut aller. J'ai aimé les va et viens entre présent et passé bien maitrisé et la romance mise en place par l'auteure. Je ne suis pas fan en général quand celle-ci a une place trop importante dans le récit comme c'est le cas pourtant ici, mais c'est bien fait, bien amené et le tout est un vrai plaisir à lire.

J'ai donc vous l'aurez compris passer un chouette moment à la lecture de ce court roman et n'ai plus qu'à attendre patiemment la suite de ce premier tome aussi envoutant que distrayant.
Commenter  J’apprécie          423
Si vous me suivez que ce soit par l'intermédiaire de mon blog ou via mes réseaux sociaux, vous connaissez mon goût pour la littérature noire particulièrement bien sanglante. Mais, dans le même temps, j'aime assez bien alterner mes lectures que ce soient dans leurs genres ou par les pays d'origine de leurs auteurs. Par ce livre, je quitte complètement ma zone de confort puisque ce livre est un mélange condensé de fantastique, agrémenté d'une bonne dose de romantisme.

Je dois avouer d'entrée de jeu que cela m'a assez bien déstabilisée. Effectivement, en plus de ne pas avoir l'habitude de ce genre de lecture, je ne pense pas que je pourrais lire que ce genre en particulier. Pourtant, je n'ai absolument pas passé un mauvais moment de lecture. Divertissant, ce livre m'a plongée au milieu du Moyen-Âge, période historique que j'apprécie assez bien, même si je n'y consacre pas forcément autant de lectures que je souhaiterais.

En plus d'un voyage dans le temps, l'auteure nous fait visiter plusieurs pays comme la France, l'Italie, l'Ecosse… quoi de mieux en cette période d'abstinence pour les escapades. J'ai apprécié de ce livre son côté roman d'aventures comme cela peut être le cas lorsqu'on ouvre un livre de Dan Brown ou du duo Giacometti-Ravenne.

On y fait la rencontre d'Athénaïs, âgée de 25 ans, qui travaille dans un cabinet d'architectes. Malgré une vie bien rangée, ses nuits sont hantées depuis plusieurs jours par de mystérieux cauchemars. Après un accident, alors qu'elle se trouve à l'hôpital, sa grand-mère, Victoire lui fait de terribles révélations. Mais sera-t-elle à la hauteur de son destin ?

Je dois être complètement honnête avec vous : le côté «fleur bleue» ne m'a pas conquise et l'histoire d'amour, trop guimauve à mon goût, vécue par l'héroïne principale m'a laissée de marbre. Toutefois, cela n'enlève en rien aux qualités de ce livre. Je suis sûre qu'il trouvera son public qui est demandeur et appréciera la romance. Peut-être que mon côté romantique n'est pas assez exacerbé. Je pense que sans cet élément, cette lecture aurait pu me conquérir encore plus.

Écrit avec beaucoup de fluidités et de sensibilités, les chapitres sont assez courts. Ils permettent une lecture rapide et une entrée en matière expéditive. C'est d'ailleurs pour cette raison que je trouve que certains passages auraient pu être plus approfondis. Mais vu que l'histoire comportera plusieurs tomes, cela ne devrait pas rebuter ses lecteurs.

Lien : https://www.musemaniasbooks...
Commenter  J’apprécie          360
Roman découvert grâce à l'invitation de l'auteure que je remercie au passage pour sa confiance.
Après quelques déboires dûs au décès de ma liseuse et à une mauvaise manip de ma part sur mon ordi (impossible d'ouvrir les fichiers e pub), j'ai enfin pu découvrir ce roman et je le dis tout de suite ça aurait vraiment été dommage de passer à côté.
J'ai été ravie de ma lecture. D'abord, j'ai bien aimé le style de l'auteure. Une écriture fluide, des mots bien choisis, des chapitres courts et surtout une intrigue qui se met en place rapidement. J'ai adoré l'univers créé par l'auteure qui a su s'inspirer de la mythologie grecque tout en s'en détachant pour inventer une histoire originale. J'ai adoré en grande fan de la mythologie que je suis, les clins d'oeil aux différents personnages (Les Cassandre...) et en même temps je me suis réjouie de l'esprit créatif de l'auteure.
Au niveau de l'histoire, sans trop en dévoiler, le destin d'une jeune femme , Athénaïs, de 25 ans bascule quand elle découvre qu'elle est une élue et qu'elle appartient à l'ordre de Prométhée, le camp des gentils. Bien sûr il existe aussi un camp des méchants l'ordre des Ombres. Mais tout n'est pas aussi simple, ni tout blanc ni tout noir. Les élus sont des personnes qui se réincarnent au fil du temps.
Athénaïs est une jeune femme volontaire, fonceuse, courageuse qui a vécu au Moyen Age. Dans ce premier tome on assiste à beaucoup de révélations, à différentes épreuves et à son intronisation. le tome 2 sera certainement palpitant car des révélations en fin de tome 1 laissent présager de grands moments.
J'ai aimé le rythme de l'action , les rebondissements et révélations. J'avoue avoir versé ma larme vers la fin du roman par rapport au passé d'Athénaïs et de gens qu'elle retrouve.
J'ai également beaucoup apprécié l'histoire d'amour fusionnelle entre Athénaïs et Mathieu. Beaucoup de romantisme. J'aime les histoires d'amour éternelles.
Je remercie chaleureusement F Ropars C pour l'envoi de ce roman et m'excuse pour le contretemps de lecture. J'ai passé un très bon moment.
Commenter  J’apprécie          363
Je reçois une belle invitation de la part d'une auteure que je ne connais pas et qui m'invite à découvrir son livre. C'est un contact spontané qui se fait alors j'accepte avec plaisir.

On fait la connaissance d'Athénaïs, qui est le personnage principal. Je la suis attentivement au fil de ses aventures. On s'attache tout de suite à elle, elle possède un petit quelque chose de spécial. du jour au lendemain sa vie bascule elle entrevoit le passé qui se mêle au présent, sa grand-mère Victoire sait ce qui lui arrive. C'est le temps à présent de lui révéler la vérité, à son sujet.

«Une première étrange sensation qui me foudroie, le bruit de mes pas dans les corridors sombres du château de mon père en 1214 où je n'ai pas peur»

L'auteure F. Ropars C. présente très bien son histoire, elle nous fait bien découvrir les intentions des protagonistes et on suit avec grand intérêt les événements. On constate qu'elle manie très bien les ambiances, elle décrit très bien les époques et elle transmet très bien les intrigues. Je suis vraiment satisfaite c'est une très belle lecture qui nous fait voyager, on va de surprise, en rebondissement, on se repère très bien selon le contexte. Elle capte très bien notre attention du début jusqu'à la fin. C'est toujours un plaisir de suivre Athénaïs dans sa très belle quête, elle détient une riche personnalité, c'est une très belle héroïne comme je les aime.

C'est une très belle réussite, je suis très curieuse de lire la suite, que j'attends avec impatience. Je remercie l'auteure F. Ropars C. pour ta très belle approche et c'est une très belle découverte. Je recommande sans hésitation aux amateurs de ce genre, c'est un très beau récit d'aventure, qui nous fait rêver et qui nous émerveille.

«Quoiqu'il advienne, fais confiance à ton instinct…. Tout peut arriver».

Siabelle
Commenter  J’apprécie          3417
Un roman fantastique et historique, voilà des thèmes qui me plaisent ! Fantastique car des personnages contemporains s'aperçoivent qu'ils ont eu des vies précédentes, du moins Athénaïs jeune femme insatisfaite de sa vie et victime d'un accident de moto et historique car les incursions dans le passé sont régulières.

Des rêves récurrents et très présents lui gâchaient ses nuits depuis quelques jours et à son réveil elle apprend de sa grand-mère qu'elle est une énième réincarnation et que toutes deux font partie de l'Ordre de Prométhée qui s'efforce de contrecarrer les forces du mal de l'Ordre des Ombres.

Elle se rappelle deux ses vies précédentes. Elle fut la Comtesse Isabeau de Montaigle la Force en 1214 et Dame Aliénor de Nevers de la Palury en 1453. Elle découvre en même qu'elle était amoureuse d'un homme aperçu dans ses rêves.

J'aurais apprécié des incursions dans le passé et l'Histoire un peu plus longues et le développement de certains personnages plus fouillés, telle sa grand-mère. L'intrigue suscitée par le Bien et le Mal est très intéressante car elle se poursuit sur des siècles avec des artéfacts propres à chaque époque.

Là où j'ai coincé c'est dans l'histoire d'amour entre Athénaïs et Mathieu qui a tourné à la romance guimauve et j'ai zappé plusieurs pages pour ne pas oublier que j'avais apprécié ma lecture et car j'ai trouvé que ça gâchait l'intérêt de l'histoire dans l'Histoire.

Merci à F. Ropars C. de m'avoir proposé la lecture de son livre.

Challenge MULTI-DEFIS 2021
Challenge MAUVAIS GENRE 2021
Commenter  J’apprécie          343
Athénaïs jeune chargée de mission dans un cabinet d'architecture, est une jeune femme moderne, amatrice de moto et de sensations fortes. Sa vie ne la satisfait pas, elle sent qu'il lui manque quelques chose.
Au début du roman elle rejoint sa famille en Bretagne, terre du fin du monde dans le Finistère. Un accident de moto déclenche en elle un chamboulement et lui fait prendre une autre direction de vie.
Elle est de ce temps et d'autres, elle a eu des vies antérieures, mouvementées, brutales, guerrières. Elle a aimé passionnément un être qui lui aussi se retrouve à côté d'elle dans cette nouvelle vie. Tout les lie et l'amour est toujours là, invincible.
Mais voilà des forces obscures sont là, qui les observent et cherchent à les séparer. Qui l'emportera, quelles réminiscences, révélations vont se faire jour à Athénaïs ou Comtesse Isabeau : guerrière médiévale morte à la bataille de Bouvine pour défendre son pays.
Le bien, le mal, il faut un juste équilibre, mais certains voudraient bien le faire basculer vers les Ombres.
Athénaïs pourra compter sur ses amis, anciens et nouveaux pour aller de l'avant. Mathieu son grand amour, ses amis de coeur Diane et Pierre, sa grand-mère Victoire, prêtresse Cassandre la protègent, l'encouragent dans la recherche de son identité.
Livre à la fois roman (une intrigue amoureuse est toujours bienvenue ^-^), fantastique : le thème de la réincarnation, des vies antérieures, du combat du bien et du mal ; mythologique : Athénaïs : Athéna ? L'ordre de Prométhée, qui porte le nom du fils du Titan Japet, qui défia Zeus en volant le feu pour protéger les hommes et qui fut punit pour son geste, cette ordre donc est là pour protéger aussi les hommes, accomplir des actions altruistes et protectrices de l'humanité. Mais comme l'on dit souvent tout n'est ni blanc ni noir. !!!
Petit livre fort sympathique. Je remercie son auteur F. Ropars.C de m'avoir convier à le lire. J'ai passé un moment agréable en compagnie des personnages. Il se lit facilement, tout est dynamique, une narration à la première personne, des chapitres courts, un vocabulaire recherché et des descriptions poétiques. Tout donne à effet d'en savoir plus.
Une histoire qui peut aussi bien plaire à un public young-adult qu'adulte ;-)
C'est le premier tome, attendons la suite des aventures d'Athénaïs qui apparemment n'a pas dit son dernier mot.

Commenter  J’apprécie          347


Acheter ce livre sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs (63) Voir plus



Quiz Voir plus

Quelle guerre ?

Autant en emporte le vent, de Margaret Mitchell

la guerre hispano américaine
la guerre d'indépendance américaine
la guerre de sécession
la guerre des pâtissiers

12 questions
3189 lecteurs ont répondu
Thèmes : guerre , histoire militaire , histoireCréer un quiz sur ce livre

{* *}