AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Les mots sont des fenêtres (ou bien ce sont des murs) (211)

... j'ai appris que j'apprécie davantage mes semblables si je n'entends pas ce qu'ils pensent.
Commenter  J’apprécie          20
Lorsque nous avons à l'esprit des jugements qualifiant les autres de mauvais, cupides, irresponsables, menteurs, tricheurs, pollueurs, intéressés, ou leur reprochant de ne pas se conduire comme nous le voudrions, rares seront ceux qui s'intéresseront à nos besoins.

Commenter  J’apprécie          20
Toute violence de ce que, comme ce jeune détenu, les gens se laissent aller à penser que leur douleur est suscitée par d'autres personnes, et que ces autres personnes méritent d'être punies.

Commenter  J’apprécie          20
Toute violence de ce que, comme ce jeune détenu, les gens se laissent aller à penser que leur douleur est suscitée par d'autres personnes, et que ces autres personnes méritent d'être punies.
Commenter  J’apprécie          20
L'argent n'est pas un "besoin" tel que nous le définissons en CNV ; il s'agit de l'une des innombrables stratégies que nous pouvons choisir pour s'occuper d'un besoin.


Commenter  J’apprécie          20
Comment et quand interrompre un dialogue "mortel" pour le ramener à la vie ? A mon sens, le mieux est d'agir dès que nous perdons intérêt à la conversation. Plus on attend, plus il est difficile de rester courtois en intervenant. Il ne s'agit pas d'interrompre l'autre pour accaparer la parole, mais pour l'aider à faire le lien avec ce qui le motive vraiment au-delà des mots qu'il prononce. [...]
Les gens n'ont souvent pas conscience que c'est d'empathie qu'ils ont besoin. Ils ne réalisent pas davantage qu'ils ont plus de chances de l'obtenir en exprimant leurs sentiments et leurs besoins du moment plutôt qu'en racontant inlassablement les injustices et difficultés du passé.

Commenter  J’apprécie          20
"Lorsque quelqu'un vous entend vraiment sans vous juger, sans essayer de vous prendre en charge ou de vous enfermer dans un moule, cela fait un bien incroyable... A partir du moment où j'ai été écouté et entendu, je parviens à percevoir mon univers sous un jour nouveau et à aller de l'avant. Il est étonnant de voir à quel point tout ce qui semblait insoluble trouve une issue dès lors que quelqu'un écoute. A quel point ce qui semblait irrémédiablement confus se dénoue de façon relativement claire lorsque l'on est entendu. " C'est en ces termes que Carl Rogers décrivait les effets de l'empathie sur ses destinataires.
Commenter  J’apprécie          20
Une fois que nous savons "nous donner de l'empathie", il suffit souvent de quelques secondes pour sentir une libération naturelle d'énergie, qui nous permet alors d'être présent à l'autre. A défaut, deux autres possibilités s'offrent à nous.
La première : hurler - en appliquant les principes de la CNV, s'entend. Je me souviens avoir assuré pendant trois jours une médiation entre deux bandes rivales qui s'entretuaient littéralement. L'une se faisait appeler les Egyptiens noirs, et son adversaire n'était autre que le commissariat de police des quartiers est de la ville de Saint Louis. A mon arrivée, le score était de deux à un - soit trois morts en un mois ! Au bout de trois journées éprouvantes, pendant lesquelles je m'étais efforcé de rapprocher les deux parties, afin que chacune entende l'autre et qu'elles résolvent leurs différends, je me dis en rentrant à la maison que jamais plus je ne voulais me retrouver pris en étau dans un conflit.
A peine avais-je poussé la porte d'entrée que je vis mes enfants en train de se battre. N'ayant pas l'énergie d'aborder la situation posément, j'ai hurlé en appliquant la CNV : "Ecoutez, je vais mal ! Je n'ai pas envie de m'occuper de votre bagarre. Je voudrais simplement avoir la paix et du calme !" Mon fils aîné, qui avait alors neuf ans, s'arrêta net et me demanda : "Tu veux en parler ?" Je me suis rendu compte que, à partir du moment où nous parvenons à dire notre souffrance sans la maquiller et sans y mêler de reproches, même les gens en détresse sont capables d'entendre nos besoins. Il ne s'agit bien entendu pas de hurler : "Non, mais ça ne va pas, non ? Vous ne savez pas vous tenir ? Je viens de rentrer et j'ai eu une journée difficile !" - ni d'insinuer d'aucune façon que c'est leur comportement qui est en cause. Hurler en CNV permet d'attirer l'attention sur les besoins impérieux et la souffrance que j'éprouve à certain instant précis.
Si toutefois notre interlocuteur éprouve également des sentiments si intenses qu'il ne peut ni nous entendre ni nous laisser tranquille, la troisième solution consiste à nous retirer physiquement de la situation. Nous nous donnons ainsi le temps de la réflexion et les moyens d'acquérir l'empathie dont nous avons besoin pour revenir dans un autre état d'esprit.

Commenter  J’apprécie          20
Nous savons que l'autre a reçu suffisamment d'empathie lorsque : a) nous ressentons un relâchement de tension ; ou b) le flux de parole s'arrête.

Commenter  J’apprécie          20
... un premier message est souvent la partie émergée de l'iceberg. Il peut être suivi de sentiments encore inexprimés, mais reliés - et souvent plus intenses. En maintenant notre attention sur ce que vit l'autre, nous lui donnons une occasion d'explorer complètement ce qui se passe au tréfonds de lui-même et de l'exprimer. En déviant trop tôt notre attention sur sa demande ou sur notre propre désir de nous exprimer, nous couperions ce flux.
Commenter  J’apprécie          20






    Lecteurs (2060) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Freud et les autres...

    Combien y a-t-il de leçons sur la psychanalyse selon Freud ?

    3
    4
    5
    6

    10 questions
    438 lecteurs ont répondu
    Thèmes : psychologie , psychanalyse , sciences humainesCréer un quiz sur ce livre

    {* *}