AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,65

sur 667 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Je suis déçue. Je trouve ce roman en dessous de ceux que j'ai pu lire d'elle jusqu'à présent. L'histoire est répétitive , Candice tourne en boucle dans ses problèmes et Dominique est si ambigüe que je n'ai pu déterminer si elle était nocive ou non. le seul intérêt, pour moi, c'est la référence constante au célèbre auteur, Emile Zola. Non, je ne dévoile rien, c'est sur la quatrième de couverture. C'est lui, le personnage principal, les autres servant de faire-valoir.
C'est en tout cas mon ressenti.
Maintenant, à vous de vous faire votre opinion.
Bonne lecture.
Commenter  J’apprécie          453
"Nous irons mieux demain", comme nous l'explique un des personnages roman, c'est la dernière phrase d'Emile Zola. Zola qui hante le récit de Tatiana de Rosnay de bout en bout. Ses oeuvres aussi bien que sa vie privée sont omniprésents, on suit les personnages dans des lieux où il a vécu, on découvre ses livres au fil des lectures des personnages, sa relation avec son épouse et sa maîtresse servent même de références aux personnages quand ils se retrouvent confrontés à des situations aussi inextricables.

Tout le roman repose sur l'ambiguïté des personnages, Candice et Dominique, et l'amitié trouble qui les lie.
Elles se rencontrent dans des circonstances dramatiques, se rapprochent par nécessité dans un premier temps (l'une est très seule, l'autre a un peu pitié de la femme mutilée, ayant perdu son emploi, son logement et son amant en même temps), puis le "rapport de forces" semble s'équilibrer et peut-être même s'inverser. Cependant Dominique reste très mystérieuse et on ne parvient pas à saisir si elle est réellement toxique ou si Candice, elle aussi très secrète et toujours sur ses gardes, se méfie trop.
Outre l'amitié équivoque entre Candice et Dominique, l'autrice aborde de nombreux sujets (le deuil, la boulimie, le couple, l'acceptation de l'amputation, la maternité, l'adultère, les secrets de famille...) ; peut-être trop pour que je n'aie pas le sentiment que certaines choses sont traitées trop vite. Par exemple, l'histoire du père de Candice et ses répercussions sur la famille auraient mérité un plus long développement.

Cette lecture m'a laissé une impression aussi ambiguë que la relation entre les deux femmes au coeur du récit. Je n'arrive pas à dire si j'ai aimé ou pas l'histoire : la plume de Tatiana de Rosany est excellente, le sujet inhabituel (au moins pour moi), mais la relation entre les deux femmes est dérangeante et, tout au long de la lecture, j'ai eu le sentiment que quelque chose de malsain se tramait...
Commenter  J’apprécie          301
Nous irons mieux demain est un des livres de la rentrée littéraire de septembre 2022 que j'avais envie de découvrir. Je l'ai, en fait, écouté puisque j'avais la version audio et quelques semaines après l'avoir fini, je ne sais toujours pas si j'ai aimé ou pas….

Tout d'abord, la version audio est lue par l'auteure, elle-même, et j'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans l'histoire. Sa voix ne me plaisait pas et je ne suis rendue compte que la plupart du temps, je préfère les donneurs de voix masculins (désolée mesdames).

J'ai adoré l'intrigue qui tourne autour de Zola mais je trouve malheureusement que le roman se disperse trop : La maladie de Candice est terrible, certaines descriptions font froid dans le dos, mais elle n'apporte pas grand-chose au roman. de même que le mystère autour du père de Candice. Dominique est attachante mais son personnage est trop dans l'excès, elle a un comportement vraiment étrange dans n'importe quelle situation. Elle visite la maison de Zola et elle réagit comme une folle, Candice l'héberge et elle devient envahissante, ses relations avec les collègues de Candice ou son petit-ami sont là encore soit extrêmement amicale soit elle disparait sans laisser de trace, sans parler des détails très poussés sur sa sexualité.

Même si le fond du roman est réussi parce qu'il se dévore, même s'il nous donne envie de relire Zola ou de flâner dans les rues de Paris, je ressors un peu sceptique sur la forme donnée par Tatiana de Rosnay. On est loin des superbes romans écrit par le passé comme Boomerang ou Rose mes deux favoris.
Lien : https://missmolko1.blogspot...
Commenter  J’apprécie          240
Un livre étonnant qui confirme le talent de Tatiana de Rosnay même si j'ai trouvé le début du livre ennuyeux et les personnages sans relief.
Mais au fur et à mesure de la lecture, on découvre toute la complexité des personnages surtout celui de Dominique dont la personnalité crée un sentiment duel chez le lecteur partagé entre empathie et rejet.
On retrouve un des thèmes fétiches de l'auteur la mémoire des murs.
Tatiana de Rosnay se livre dans ce roman en évoquant le thème de la boulimie au travers du personnage de Candice. Cette maladie a devasté l'auteur pendant 25 ans comme son personnage elle est originaire d'une famille où le culte de l'apparence et du corps occupe un place prépondérante.
Enfin, j'ai beaucoup apprécié toutes les références à Émile Zola et son oeuvre.
Commenter  J’apprécie          212
Bon et bien ce fut distrayant, charmant, printanier, comme d'habitude chaque année.
Puisque Mme de Rosnay sort un bouquin par an à peu près.
Prise par le livre jusqu'aux trois quarts, je m'attendais à une fin surprenante, délirante, en un mot comme en mille, déjantée.
Bah non.
La douche glacée.
Le livre est très inégal.
Je suis déçue de cette fin pour les nuls (Lire La fin des livres de Tatiana de Rosnay pour les nuls).
Attention attention danger !! Tu viens de critiquer cette auteure ô combien chère aux coeurs de beaucoup de Babelios.
Nan sans en faire des tonnes, j'avais besoin de légèreté après une lecture bien éprouvante, je voulais de la mousse, des fougères et du lait.
Rien de tout cela.
Ah j'en voulais de la légèreté, je n'ai pas été déçue....
Allez, je ne suis pas vache, je mets tout de même 3 étoiles car j'ai vraiment pris du plaisir.....jusqu'à cette fin qui n'en est pas une. Et puis pour l'abondance des détails de la vie de Zola, mon auteur classique préféré. J'ai appris des choses étonnantes sur sa vie, et du coup, je pense lire sa bio.
Comme quoi, livre pas inutile.

Commenter  J’apprécie          152
Le nouveau roman de Tatiana de Rosnay m'a donné l'occasion de découvrir la plume d'une écrivaine appréciée des lecteurs. Nous irons mieux demain, publiée par Robert Laffont est donc ma première lecture de l'auteure, et je dois dire que mon avis se partage sur des moments de lecture agréables et d'autres moins concernant les personnages et l'histoire, malgré la plume fluide de Tatiana de Rosnay.

Candice, 28 ans, est une mère célibataire vivant dans un humble appartement. Depuis qu'elle s'est séparée de Julien, elle divise son temps entre son travail, son fils Timothé et son nouveau compagnon Arthur. Candice est heureuse du moins c'est ce qu'elle croit. La seule ombre est la mort de son père du Covid-19, un départ brutal qui a anéanti toute la famille. Et son terrible secret gâche aussi sa vie, personne n'est au courant, et elle ne trouve pas de solution à son problème. Candice a des troubles de conduites alimentaires, une hyperphagie boulimique qui nuisent à son estime de soi et l'exposent à un mal-être évident. Ses pulsions sont incontrôlables et destructives. Elle a honte de son corps, elle le déteste et a du mal à s'accepter tel qu'elle est.

Sur le chemin de l'école de son fils, elle est témoin d'un effroyable accident d'une femme. Avec compassion, elle accompagne la personne à l'hôpital et l'a soutient autant que possible dans cette horrible épreuve, sachant les répercussions psychologiques qui s'ensuivraient. En effet, Dominique est amputée d'une jambe.

À partir de ce jour, une relation amicale et profonde commence à se tisser entre les deux femmes d'époques différentes partagées de bienveillance et de respect mutuel. Les échanges sont aimables et pudiques.

Tout le monde s'interroge sur cette inexplicable relation et conseille à Candice de se méfier de cette inconnue plutôt envahissante. Cependant, elle n'écoute personne attiré par son admiration pour cette femme. Candice est sous son emprise sans réaliser ce qui se déroule autour d'elle. Connue pour aider les autres, Candice en oublie ses propres attentes. Dominique lui narre sa passion pour le célèbre auteur Emile Zola et ses oeuvres. Grâce à elle, Candice retrouve le goût de lire des livres.

Elle apprécie tellement sa présence et compatit à ses frustrations qu'elle la laisse envahir sa maison, son quotidien. Candice est confuse et en conflit intérieur avec Dominque. Un lien amour-haine sans action. de plus ,elle est silencieusement plongée dans le dégoût de son propre corps, et les crises successives lui brisent le coeur. Je pense donc que Dominique lui a apporté un peu de réconfort. Elles se soutiennent et en oublient les frontières qui ne doivent pas être dépassées.

Tatiana de Rosany nous entraîne dans une relation mystérieuse, mêlant l'histoire d'amour de Zola entre les chapitres où elle décrit l'engouement de Dominique pour lui, comme si l'écrivaine se représentait à travers elle, passionnée pour lui. Et, tout en créant une atmosphère sombre et chaleureuse, elle évoque également de pénibles secrets sur le passé du père de Candice et sur Dominique. J'avoue que cela ne m'a pas trop exaltée à l'idée de lire ce roman malgré les différents thèmes intéressants abordés portant sur la reconstruction de soi, etc. Aussi douloureux que soit le vécu des personnages, je n'arrivais pas à développer un attachement à eux.

Je devrais en lire un autre, lequel me conseillerez-vous ?
Lien : http://chroniqueuse6.canalbl..
Commenter  J’apprécie          156
C'est un roman à tiroirs que nous propose Tatiana de Rosnay où deux femmes se rencontrent de façon dramatique au cours d'un accident dont est victime l'une des deux et secourue par l'autre. Tour à tour, nous entrons dans la vie de ces deux femmes où chacune a sa part de lumière et sa part sombre. Une relation se noue pour devenir une amitié où chacune évolue parfois différemment et où l'une et l'autre s'apporte de l'aide à surmonter des souffrances, des douleurs face à leur vie actuelle et leur passé. En filigrane, un auteur réunit ces deux femmes jusqu'à en devenir un guide dans l'amitié. Puis, au fil du temps, cette relation va évoluer et je ne dévoilerais rien en disant que l'auteur nous donne à lire une belle histoire, émouvante grâce à une écriture pleine de charme, intelligente. J'ai aimé cet ouvrage par les vibrations qu'il m'a donné à ressentir au fil des mots et par ce talent de nous faire voyager, sans jamais se perdre, dans les compartiments du récit.
Commenter  J’apprécie          110
Lu en audio. Encore un rendez-vous manqué pour moi avec le dernier roman de Tatiana de Rosnay. Alors certes, elle sait fabriquer des histoires, mais comme le précédent de cet auteur, je n'ai pas du tout été embarquée. Je suis restée complètement en dehors, je ne me suis attachée à aucun des personnages. Nous suivons Candice qui un soir assiste à un accident grave de la circulation et par ce biais elle va se retrouver liée à Dominique victime de cet accident. L'auteur va aborder plusieurs thèmes entre-autres celui des troubles du comportement alimentaire dont souffre Candice; celui de la part secrète que chaque être humain porte en lui; le thème de maisons et de la mémoire des murs; et celui des amitiés qui peuvent aussi se révéler toxiques. Un fil rouge est présent dans le roman : Émile Zola dont nous suivons quelques pans de vie notamment celui caché de sa maîtresse et mère de ses deux enfants. C'est ce qui m'a le plus intéressée. Alors oui il y a avait beaucoup "d'ingrédients" attirants dans cette histoire mais allez savoir pourquoi je suis restée au bord du chemin.
Commenter  J’apprécie          113
Une lecture agréable mais sans plus. Nous suivons une jeune maman souffrant de troubles alimentaires, qui grâce à une rencontre fortuite, parviendra à entamer le long chemin vers la guérison et l'acceptation de soi. En effet, après avoir été témoin d'un violent accident de la route, Candice prend pitié de la victime. Mais qui est cette femme si seule, vulnérable et mystérieuse ? Cette rencontre lui permettra également de découvrir l'amour pour la littérature et de faire la connaissance d'Émile Zola.
Le lecteur qui ne connaît pas le célèbre auteur français du XIXe siècle n'aura qu'une seule envie : lire et découvrir Zola. C'est donc pour cette raison que je recommande cette lecture.
Commenter  J’apprécie          80
Candice mène une vie peu enthousiasmante, elle travaille comme ingénieure du son pour un studio d'enregistrement, à ce titre elle a une excellente oreille pour repérer des voix « radiophoniques » qui aideront - entre autres - à l'enregistrement d'audiolivres.

Mais Candice s'ennuie bien un peu dans la vie : des relations avec les hommes manifestement difficiles, une ou deux amies attentives, un délicieux petit garçon prénommé Timothée (Tim, pour les intimes), rien ne suffit à la rendre heureuse, surtout depuis le décès de son père, qu'elle a du mal à accepter.

Jusqu'ici, rien de bien sensationnel !

Mais un jour, survient une rencontre, dans des conditions traumatisantes : une sexagénaire se fait renverser sur la voie publique sous les yeux de Candice.
Qu'est-ce qui a bien pu pousser cette jeune femme à vouloir se montrer pleine d'empathie pour Dominique, la victime, jusqu'à l'accompagner à l'hôpital, à la soutenir alors qu'elle était amputée d'une jambe, à l'aider à accepter, à travailler avec le kiné mais jusqu'où va-t-elle aller ?
Bienveillance, gentillesse, dévouement, oui, mais cette totale prise en charge, jusqu'à la laisser s'installer chez elle, la laisser prendre peu-à-peu sa place de maîtresse de maison, de mère même ? Car Dominique devient pour Tim une sorte de seconde maman. Et son amoureux, ne va-t-elle pas essayer aussi de le lui ravir ?

On dirait un film fantastique, où les personnages semblent sous emprise, manipulés tour à tour par une force inconnue.

Mais l'histoire vire au polar quand on découvre où vit Dominique et une étrange enveloppe coincée dans la cheminée nous fait basculer dans une autre dimension : cet appartement du 66 rue saint-Lazare (Une banque aujourd'hui!) a été autrefois occupé par une gloire de la littérature française, l'homme qui osa s'élever contre le pouvoir en place lors d'une célèbre - et désolante - « affaire ».

Et d'un fait divers triste, d'une ambiance toxique de manipulation, nous passons à un registre littéraire, avec faits divers et encore une fois emprise : cette fois emprise d'un lieu sur ses habitants, comme si une maison avait une âme, des souvenirs, des images , comme si la maison était « habitée » par toutes sortes de données occultes qu'elle transmettrait au fil des générations.

Un livre riche et varié donc, dont le style est très travaillé, et pourtant, le déroulé des événements finit par lasser un peu et la fin semble plutôt conventionnelle. Inutile de s'attendre à un coup de théâtre, il n'y en aura pas. Et c'est peut-être cela la conclusion : malgré tous les éléments fantastiques, la vie reste finalement assez banale...
Commenter  J’apprécie          80




Lecteurs (1441) Voir plus



Quiz Voir plus

Elle s'appelait Sarah

Chez quelle maison d'édition ce livre a-t-il été d'abord publié ?

Phébus
Plon
Héloïse d'Ormesson

13 questions
399 lecteurs ont répondu
Thème : Elle s'appelait Sarah de Tatiana de RosnayCréer un quiz sur ce livre

{* *}