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Citations sur Rose (112)

Rose,
Rose enchanteresse à la tige sans épine
Ornée des bourgeons de l'amour et de la tendresse
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Mes livres sont ici en bas, avec moi. Ils sont beaux, magnifiquement reliés, dans des tons variés. Jamais je ne m'en séparerai. Madame Bovary, bien sûr, celui qui m'a ouvert la porte du monde ensorcelant de la lecture.
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Expliquer ce que j’éprouvais en lisant me paraît difficile, mais je vais m'y efforcer. Vous, grand lecteur, devriez me comprendre. C’était comme si je me trouvais en un lieu où nul ne pouvait me troubler, m’atteindre.
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Le livre m'attendait sur la petite table devant le fauteuil et je me ruais dessus. Expliquer ce que j'éprouvais en lisant me paraît difficile, mais je vais m'y efforcer. Vous, grand lecteur, devriez me comprendre. C'était comme si je me trouvais en un lieu où nul ne pouvait me troubler, m'atteindre. Je devenais insensible aux bruits autour de moi, à la voix de M. Zamaretti, à celle des autres clients, aux passants dans la rue.
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En regardant Germaine plier soigneusement ma garde-robe, je fus frappée par la fragilité de nos existences. Nos biens matériels ne sont que de petits riens emportés par le tourbillon de l'indifférence. Gisaient là, emballés par Germaine, mes robes, jupons, châles, vestes, bonnets, chapeaux, sous-vêtements, bas, gants, avant d'être envoyés chez Violette, où ils m'attendraient. Tous ces vêtements sur lesquels je ne poserai jamais plus les yeux, choisis avec une dévotion infinie (oh, l'exquise hésitation entre deux couleurs, deux coupes, deux étoffes). Maintenant, ils n'avaient plus d'importance. A quelle vitesse pouvons-nous changer! Avec quelle rapidité évoluons-nous, telle la girouette dès que tourne le vent.
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Je peux les entendre remonter notre rue. Un grondement étrange, menaçant. Des chocs et des coups. Le sol qui frémit sous mes pieds. Et les cris, aussi. Des voix d'hommes, fortes, excitées. Le hennissement des chevaux, le martèlement des sabots. La rumeur d'une bataille, comme en ce terrible mois de juillet si chaud où notre fille est née, cette heure sanglante où la ville s'est hérissée de barricades. L'odeur d'une bataille. Des nuages de poussière suffocants. Une fumée âcre. Terre et gravats.
Je vous écris ces mots assise à la table vide. Les meubles ont été emballés la semaine dernière et expédiés à Tours chez Violette. Ils ont laissé la table, trop encombrante, ainsi que la lourde cuisinière en émail. Ils étaient pressés, et je n'ai pu souffrir ce spectacle. J'en ai haï chaque minute. La maison dépouillée de tous ses biens en un si court instant. Votre maison, celle dont vous pensiez qu'elle serait épargnée. Ô, mon amour, n'ayez crainte, je ne partirai jamais.
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Rose mon amour, je suis un jardinier mélancolique qui ne sait plus comment faire pour que sa merveilleuse fleur retrouve sa glorieuse plénitude. Rose,vous êtes désormais gelée, comme si vous n'osiez plus éclore, comme si vous n'osiez plus vous offrir à moi,laisser votre séduisant parfum m'ensorceler alors que vos délicieux pétales s'ouvrent un à un. Est-ce là la faute du jardinier?
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Je souhaiterais tant goûter de nouveau à la délicate senteur de votre peau, mesme tes brûlent de vous couvrir de mille baisers, mes mains frémissent à l'idée de caresser les courbes de votre corps désirable que je suis seul à connaître et à vénérer. Je veux vous sentir onduler contre moi sous la tendresse de mes caresses, sous la violence suave de mon étreinte ; j'ai faim de votre pour,je veux savourer la douceur de votre chair, votre intimité. Je veux retrouver l'extase fiévreuse que nous partageames en tant qu'amants,mari et femme profondément, véritablement amoureux,la haut dans le royaume paisible de notre chambre.
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Qu'est ce que vous savez des sentiments ? cracha-t-il. Mademoiselle qui a toujours dormi dans un lit propre, qui n'a jamais connu la faim, mademoiselle comme il faut avec son joli nez collé dans ses pétales de fleurs. Qu'est-ce que vous savez de l'amour, de la souffrance et de la peine ? Qu'est-ce que vous savez de la vie et de la mort ? Dites-le-moi.
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Le préfet et l'empereur rêvaient d'une cité moderne. Une très grande cité. Et nous, le peuple de Paris, n'étions que des pions dans cette gigantesque partie d'échecs.
"Nos excuses, Madame, votre maison se trouve sur le futur boulevard Saint-Germain. Vous allez devoir déménager."
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