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4,12

sur 428 notes
Que ce soit dit, Never Sky est un coup de coeur inattendu. Il m'a suffi de seulement quelques pages pour entrer dedans… et ne plus vouloir en sortir.

D'une part, même si la couverture est jolie, lorsque je l'ai vue, je n'ai pu m'empêcher de voir Kristen Stewart dessus. Et déjà qu'on la voit partout… D'autre part, j'éprouvais une certaine appréhension à plonger dans ce livre, dont l'univers m'a de suite intriguée, car je craignais que l'écriture soit pauvre, comme c'est souvent le cas avec les livres jeunesse bien que depuis quelques années, avec les univers dystopiques, la donne a changé.

Et voici donc ce qu'il ressort de cette lecture. Veronica Rossi nous offre, ici, un univers très riche, elle nous dépayse par trois fois dans ce même opus. Et les décors ont beau être différents, la ligne conductrice n'en est pas rompue pour autant. le danger est omniprésent, la violence n'est pas dissimulée, elle explose devant nos yeux, rendant cette histoire d'autant plus crédible.

L'écriture de l'auteure est fluide et recherchée dans les images, traduisant merveilleusement les sens exacerbés des protagonistes. On pourrait presque parler de poésie des sens, qui acquièrent une odeur et une texture. Outre cela, les sentiments sont magnifiquement dépeints, et l'histoire d'amour est d'une belle intensité.

Là où nous sommes gâtés, c'est dans la mise en place de la relation entre les personnages principaux, Perry et Aria. Ce n'est pas une relation facile dans le genre « ils se voient, ils s'aiment ». Non. de prime abord, c'est l'hostilité et la méfiance qui a cours entre eux. Et petit à petit, sans réellement comprendre comment, ces émotions négatives s'évaporent pour laisser planer un nuage de fascination et de désir. Car oui, on parle bien de désir dans ce roman présenté comme jeunesse. Les choses ne sont pas amenées de manière crue, mais elles ne sont pas non plus de pâles copies de la réalité, volontairement diluées pour ne pas choquer un lectorat candide. Il y a une franchise délicate qui imprègne chaque page de ce roman, et c'est sans doute cela qui le rend si addictif.

Et on ne parle pas que d'amour, on parle aussi d'affection. Ainsi, la relation entre Perry et Talon, son neveu, est touchante, pleine d'une tendresse qui m'a étreint le coeur plus d'une fois. Perry est mon personnage favori, c'est quelqu'un qui a souffert, qui se bat pour ses convictions et les gens qu'il aime. Il n'est pas d'une beauté conventionnelle, c'est une sorte de barbare au grand coeur qui séduit sans aucun mal.

Côté histoire, on n'a pas à se plaindre non plus. On ne peut pas parler de rebondissements inattendus, car l'auteure nous expose les événements en respectant une certaine logique, ce qui est grandement apprécié. Car il y a beaucoup de concepts à assimiler.

Dans un monde futuriste, les hommes se sont organisés pour survivre sous un ciel mortel. Il crache en effet des éclairs qui détruisent tout sur leur passage. Une partie de l'humanité vit dans des capsules grandeur nature, trouvant du réconfort dans des mondes virtuels « mieux que la réalité ». Hélas, le mieux est l'ennemi du bien… Aria, une jeune fille de 17 ans, se retrouve expulsée de chez elle après avoir été la victime d'une machination visant à faire d'elle la coupable. Sa condamnation : l'exil dans l'Usine de la mort, dans les terres, là où l'éther règne en maître absolu. C'est l'occasion pour elle de retrouver Peregrine, dit Perry, un sauvage très charismatique, d'une rudesse qui contraste fortement avec sa sensibilité intérieure. Grâce à lui, elle découvre l'existence d'un monde dangereux, où les humains sont organisés en tribus, dirigées par des Seigneurs de sang, et où certains individus sont des Marqués : des gens dont les sens sont exacerbés.

Perry et Aria unissent leurs efforts pour retrouver, chacun, un membre de leur famille et leur association contre-nature prend un tournant inattendu…

Pour les amateurs de SF / Fantasy, vous risquez de retrouver des similitudes avec la série Ténébreuse de Marion Zimmer Bradley. En effet, comme sur la planète Ténébreuse, le ciel est parcouru d'éclairs qui violentent la terre. Et les gens, qui doivent survivre dans ce monde hostile, développent des capacités étonnantes. Il y a même ce côté « mariage forcé » qui vise à éviter les problèmes génétiques découlant de croisements entre les dons. Est-ce que cela m'a gênée ? Non. Veronica Rossi s'est peut-être inspirée de cette grande dame de la SF, mais elle a aussi su s'en démarquer en créant son propre vocabulaire et en proposant une exploitation toute personnelle des sentiments.

Voici donc une superbe dystopie, qui saura toucher un large lectorat. Pour ma part, j'ai hâte d'être en septembre 2013 pour connaître la suite des aventures de Perry et Aria dans ce monde hostile où l'amour frappe aussi soudainement que les éclairs du ciel d'éther.
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J'avais entendu beaucoup de bien de cette saga mais je n'imaginais pas l'aimer autant ! C'est une grosse surprise & un gros coup de coeur. « Never Sky » est une dystopie comme je les aime : avec des personnages forts, du danger, une atmosphère qui nous laisse scotché au livre & beaucoup de sentiments qui s'entremêlent. Je remercie infiniment les éditions Nathan pour cette découverte qui m'a totalement conquise.

Depuis l'Unification, Aria (& d'autres) vit dans une Capsule afin d'être protégée des tempêtes d'Ether. Son monde est complètement coupé de l'Extérieur, où vivent les Sauvages.. Elle passe son temps à aller dans les Domaines, en se dédoublant grâce à son SmartEye, où elle peut faire tout ce qu'elle souhaite, aussi bien aller à l'opéra que sur une plage. Elle ne ressent aucune douleur, aucune peur.. Mais un soir, alors qu'elle s'aventure dans une Capsule endommagée avec sa bande d'amis, rien ne se passe comme prévu. Jugée coupable pour cette infraction, elle est bannie & rendue à l'Extérieur où elle devra survivre parmi tous ses dangers.. Sa rencontre avec Perry va tout changer pour elle mais également pour Perry lui-même..
Depuis que Aria est à l'Extérieur, elle n'a qu'une envie : retrouver sa mère qui est dans une autre Capsule mais avec qui le contact a été coupé brutalement. Inquiète, elle est déterminée à retrouver sa trace & à lui demander de l'aide..

Avec « Never Sky » on entre dans un univers à la fois mystérieux & captivant. La science-fiction paraît réelle, on peut y croire facilement & donc bien accrocher. Les détails sur les nouvelles technologies de la vie d'Aria ainsi que l'endroit où elle vit, nous permettent de bien situer son univers. de plus, l'histoire tourne vite au cauchemar donc l'action arrive très rapidement. L'intrigue est très importante & intéressante ; jamais perdue de vue, on a les réponses à nos questions tôt ou tard & tout s'enchaîne parfaitement. Il y a une évolution constante que ce soit au niveau des personnages ou de l'histoire. Tout est toujours en mouvement, aucun moment de répit & surtout beaucoup de rebondissements imprévisibles.
J'ai vraiment adoré tout découvrir : la vie dans les Capsules, les nouvelles technologies, la vie à l'Extérieur qui grouille de danger, les aventures des protagonistes.. Je ne me suis pas ennuyée un seul moment & j'avais toujours envie de découvrir la suite car tout peut arriver..
Pour un premier tome, il est vraiment très complet & se termine sur une vraie fin. Bien sûr, la suite est inévitable, surtout qu'une fois qu'on a refermé le livre, on n'a encore envie d'en découvrir plus ! Mais l'intrigue se termine au bon moment, beaucoup de questions ont été finalisé & on se doute que le deuxième tome repartira sur une autre intrigue.

Il n'y a pas beaucoup de personnages, on peut donc facilement s'attacher à plusieurs d'entre eux, surtout qu'ils sont bien développés. de leur passé, jusqu'à la signification de leur nom (pour certains d'entre eux) ! Un autre point complet & bien détaillé qui suscite notre intérêt également.
J'ai beaucoup aimé Perry, qui évolue progressivement au cours de ses aventures avec Aria.. & découvrir sa façon de vivre, à lui & à tout les Etrangers - les Sauvages -, était un pur plaisir. J'ai eu peur que leur Don ne soit que survolé mais on en sait beaucoup finalement, suffisamment pour tout comprendre en tout cas. C'est l'un des aspect que j'ai le plus apprécié.
Parmi d'autres aspects que j'ai aimé, il y a la vie d'Aria.. ou du moins son passé ! Il fait parti des rebondissements auquel je ne m'y attendais pas du tout & j'ai été agréablement surprise ! Elle évolue également à l'Extérieur, aux côtés de Perry.. Elle évolue même beaucoup & c'est une très bonne chose car au début de son bannissement, je n'avais pas trop accroché avec elle.. Elle vivait dans un monde de rêve où rien ne pouvait lui arriver & du jour au lendemain elle se retrouve au milieu de cannibale, de plantes mortelles, de loups, de tempêtes d'Ether.. Forcément, elle réagit en conséquence donc elle est très crédible mais la sentir si fragile, si naïve.. ça commençait à devenir pénible. L'évolution a été la bienvenue !
Parmi les personnages secondaires, j'ai un bon coup de coeur pour Marron qui a accueilli Aria à bras ouverts, sans aucune question, ni méfiance.. Un personnage qui a un coeur énorme, toujours prêt à aider & à aimer, j'adore.
Il y a aussi Cinder qui est tout jeune & déboussolé.. Il est unique en son genre & j'espère bien avoir de ses nouvelles dans le deuxième tome vu qu'un grand mystère tourne autour de lui..

L'auteur a une plume agréable même si j'ai trouvé les prénoms trop présents par moments.. Mais au moins, il n'y a aucune confusion possible ! On sait de qui il s'agit pour chaque situation.
Il reste encore pas mal de questions en suspens, ce qui promet une suite encore meilleure & j'ai hâte de la découvrir pour me replonger dans cet univers fascinant où l'amour est tout de même bien présent.

Pour ceux qui savent déjà à quel point j'aime « Divergent » (le meilleur roman Young Adult que j'ai lu jusqu'à aujourd'hui..), « Never Sky » a tout autant ma préférence (ce que je n'ai pas cru possible un jour) ! Pour ceux qui adorent la dystopie, il faut lire celui-ci. Un roman qui dégage beaucoup de sentiments dans une atmosphère prenante & captivante à laquelle on ne peut plus décrocher.
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J'ai hesitée à mettre la cinquième car l'intrigue est assez longue à arriver . J'ai vraiment eu du mal à me plonger dans l'histoire . Mais à partir d'une centaine de pages, impossible de lâcher ce roman. Et en arrivant à la page, je n'avais qu'une envie... Débuter le deuxième tome.
Je n'ai pas lâchée et j'ai eu raison .
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Nouvelle dystopie, Never Sky est le premier tome d'une trilogie qui nous emmène dans un monde assez étrange, traumatisé par des orages d'Ether et où la population « civilisée » a trouvé refuge dans des capsules étroites et des Domaines qui permettent à l'esprit de chacun de voyager dans de nombreux espaces virtuels, grâce à des smart-eyes. C'est à ce monde, celui des Sédentaires, qu'appartient Aria.
Au dehors, dans ce qui est surnommée l'Usine de la mort, vivent des tribus, plus ou moins barbares et sophistiquées, soumis aux aléas des orages d'Ether. C'est à ce monde, celui des Etrangers, des Sauvages, qu'appartient Perry.
Aria et Perry ne se connaissent pas mais leur parcours va bientôt se rencontrer lorsqu'Aria est expulsée des capsules, sans nouvelle de sa mère, et que Perry est à la recherche de Talon, son neveu, enlevé par les Sédentaires.
L'histoire met du temps à s'installer dans ce premier tome intitulé Never Sky, si bien que j'ai cru que je n'allais pas accrocher et puis finalement, de chapitre en chapitre, je me suis laissée prendre par l'histoire, me suis attachée aux deux personnages principaux et j'ai tracé la route avec eux. Clairement l'action est présente au début de Never Sky mais reste assez plate et molle pendant les 100-150 premières pages et puis, tout se réveille à partir de ce cap des 150 pages. Impossible ensuite de décrocher car on veut savoir comment Aria et Perry vont évoluer, quel parcours ils vont choisir et quelles difficultés ils rencontreront au cours de leurs quêtes personnelles.
Never Sky prend une dimension plus rythmée et on découvre des personnages attachants, à la psychologie de plus en plus touffue. Aria est moins superficielle que les premières pages nous le laisse deviner, Perry est moins bourru qu'on ne le croit. Chacun se dévoile et se découvre au fil des pages.
Never Sky est une dystopie assez intéressante, qui est originale dans la mesure où pour une fois elle ne commence pas par mettre en scène une héroïne en rébellion contre le monde dans lequel elle vit. Pourtant, les capsules et les Domaines, sous leur aspect merveilleux cache une lourde prison tandis que derrière l'aspect terrifiant de l'Usine de la mort, se dépolît un monde plus traditionnel et plus réel. C'est une dystopie qui par là est inédite car pour ce qui est des quêtes, elles sont plus banales : Aria cherche sa mère, Perry son neveu et leur chemin est semé d'embûches mais aussi de rencontres…
Il y a un peu de « magie » ou de « science-fiction » dans Never Sky car les hommes et femmes de l'Usine de la mort ont pour certains des pouvoirs : c'est-à-dire un ou des sens ultra-développés : la vue et l'odorat pour Perry par exemple. ça apporte vraiment une touche original aussi à la trilogie.
La fin de Never Sky nous laisse évidemment en suspens et sur notre faim mais elle laisse aussi un sentiment d'une lecture qui s'est révélée de page en page plus captivante et palpitante, riche de promesses pour la suite. Je suis contente de m'être accrochée au début pour voir comment Never Sky allait évoluer car au final d'un sentiment plutôt mitigée je suis passée à un sentiment très positif sur cette trilogie qui a tous les atouts pour plaire aux ados.
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Ce premier tome de la trilogie me faisait envie depuis un moment. On découvre Aria, 17 ans, qui est une sédentaire et qui vit donc dans des capsules pour se protéger des tempêtes d'Ether à l'extérieur. J'ai beaucoup apprécié l'univers créé par l'auteur et le fait que les gens doivent se promener virtuellement dans les Domaines afin de se divertir. Car il est vrai que les capsules ne permettent pas de réellement vivre mais de survivre. Les Domaines m'ont beaucoup intrigué et j'aurais aimé en découvrir un peu plus. Mais d'un autre côté, on démarre directement au coeur de l'action dès le premier chapitre, ce qui permet de lancer le ton du roman. Cette dynamique initiale est vite remplacée par des longueurs dans les 100 premières pages dès qu'Aria se retrouve à l'extérieur. J'aurais aimé qu'il se passe plus de choses que sa découverte du monde extérieur. En revanche, après ces 100 premières pages, on est de nouveau plongé dans l'action avec de nombreux rebondissements.

Côté personnages, j'ai beaucoup aimé la mythologie mise en place avec les seigneurs de sang, les Audiles et les Olfiles. Je ne m'attendais pas du tout à ce que l'univers soit aussi développé à l'extérieur. Car il est vrai qu'au début du roman, on décrit les étrangers comme des « sauvages ». J'avais un peu peur que le roman tourne autour du fait qu'elle rencontre un « sauvage » et arrive à le transformer en quelqu'un de normal mais ce n'a pas été le cas et heureusement ! Perry est vraiment quelqu'un d'intéressant même s'il est difficile à cerner au départ. Les autres personnages comme Roar, Cinder et Marron sont également passionnant à découvrir.

Concernant la fin, j'aurais aimé un peu de plus de suspense pour découvrir le tome 2. En effet, la fin de ce tome 1 ne permet pas de savoir réellement où va en venir le prochain tome. Peut-être est-ce un avantage ? A suivre…

En bref, j'ai bien apprécié ma lecture même si j'aurais aimé un peu plus de rythme au départ vu le ton donné dès le premier chapitre du roman. Les personnages sont bien cherchés et l'univers mis en place par l'auteur est assez riche. J'ai hâte de lire la suite.
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J'ai bien aimé, mais se n'est pas coup de coeur. Je n'ai lu que le premier tome et je doute lire les autres. J'ai trouvé l'idée pas mal.. Mais j'ai détesté l'héroïne. Et j'ai vite trouvé que ça partait en n'importe quoi. J'ai par contre beaucoup le second héros: Peregrin. J'ai aussi trouvé très belle l'histoire d'amour. Même si j'ai vue mieux. Je vous conseille de le lire, malgré mon avis mitigé.
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Une très bonne surprise que ce premier tome.
Une histoire légèrement dystopique, dans la pure tradition Young Adult, où l'on suit deux personnages, Aria et Perry, élevés dans deux mondes totalement différent, qui, suite à plusieurs évènements, sont amenés à se rencontrer et à devoir collaborer pour survivre.
Les ficelles sont toujours les mêmes, le système qui ment et opresse, les mensonges sur l'extérieur, le triangle amoureux, etc, etc ... Cependant, l'univers développé par l'auteure a un petit quelque chose en plus, doublée d'une plume agréable à suivre. Je recommande si vous aimez ce genre de littérature !
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Lorsqu'une connaissance m'a parlé de cette saga et de l'intérêt qu'elle a suscité chez elle, ma curiosité a été piquée au vif et après avoir lu son résumé, j'ai décidé de m'y plonger sans attendre.
Malheureusement et malgré le bien que j'en ai lu et entendu, je n'ai pas été transcendé comme j'aurai aimé l'être par cette série aux promesses pourtant si alléchantes. Il faut dire que ma lecture a été fortement parasitée par un style bien trop inégal et trop souvent assez lourd à parcourir. Cependant tout n'est pas à jeter et rien que pour son univers et sa fin surprenante – qui lui vaut une meilleure note – je lierai sûrement les tomes suivants.

En effet, même si le résumé en annonçait la couleur, j'ai complètement été surpris par l'univers présenté par l'auteure pourtant mainte et mainte fois utilisé dans diverses oeuvres littéraires, cinématographiques et/ou télévisuelles. le lecteur prendra place dans un dôme, appelé Capsule dans le texte, et découvrira un monde totalement futuriste où gravite une large population. Ces Capsules ont été créées par les membres de l'Unification à la suite des conséquences des orages d'Éther, brûlant tout sur leurs passages et menaçant donc la population humaine. C'est l'aspect le plus ordinaire de ce nouvel univers futuriste car pour permettre au peuple de survivre et de ne pas sombrer dans la folie à cause de ce huit-clos, les créateurs de ces dômes ont imaginé et conçu le SmartEyes, un appareil électronique permettant à chacun de voyager à son grès dans une multitude de réalités virtuelle, appelées Domaines. du fait de l'extrême sécurité de ce nouveau lieu de vie, leurs créateurs ont aussi jugé bon d'évincer chaque sentiment et sensation néfastes du passé. Ainsi au sein des Capsules vous ne ressentirez que très peu ou quasiment pas la peur et/ou le chagrin par exemple, et comme à chaque nouvelle utopie, cet isolement contient bons nombres de défauts. le plus important et draconien d'entre eux reste celui qu'aucune conception n'est engendrée de manière naturelle mais est parfaitement orchestrée par les généticiens de Rêverie.
Alors que nous découvrons ce nouvel univers, et à cause d'un événement violant la charte de sécurité de Rêverie, Aria, notre héroïne se verra expulsée sur Terre. Ici encore l'auteure est parvenue à me surprendre car je ne m'attendais pas à découvrir une planète aussi changée, accueillant différentes tribus tentant de survivre à une mort certaine. La hiérarchie de celles-ci et plus particulièrement celle des ‘Littorans', que nous suivons grâce au personnage de Peregrine (Perry), m'a fortement intéressé. J'ai vraiment apprécié qu'au sein de ces tribus existent des personnes marquées, détenant des pouvoirs extraordinaires. Nous retrouvons trois principaux marqués qui sont : les ‘Olfiles' – personnes capables de ressentir les émotions fauteuils, les ‘Audiles' – personnes capables d'entendre à des centaines de kilomètres le moindre son, et les ‘Vigiles' – personnes dont la vision est décuplée. Et nous apprenons que Perry détient deux de ces traits. Pour savoir lesquels, je vous laisse lire ce premier tome.
La notion de deux monde en un seul est vraiment bien décrite et travaillée par l'auteure et promet encore quelques découvertes que j'ai hâte de connaître.

Tout comme son univers, Veronica Rossi dépeint des personnages véritablement complexes que j'ai apprécié découvrir. Nous suivons principalement Aria et Perry que tout oppose mais relie également. Je ne peux trop en dévoiler sur ces personnages car leur évolution est présente très tôt dans ce récit. Nos héros prennent vie dès les premières pages et ce jusqu'à la dernière. Ils sont à la fois plein de force, de désarroi et de sensibilité, ce qui les rend énormément touchants et attachants. La relation qu'ils entretiennent tout au long de ce récit est relativement prévisible tout en restant crédible et est traitée avec une incroyable justesse et maturité.
Ils croiseront sur leur chemin quelques autres protagonistes qui, je trouve, n'ont pas assez été exploités par l'auteure. Exception faite pour Cinder qui j'espère se dévoilera encore plus par la suite.

Au vu de ces points positifs j'aurai aimé pouvoir donner une autre note à ce roman mais vraiment j'ai trouvé la plume de Veronica Rossi bien trop lourde à certains moments. À dire vrai, j'ai trouvé la force de le terminer grâce aux personnages car, plus d'une fois, j'ai eu envie d'abandonner ce roman tellement cette lecture m'a paru laborieuse. J'ai trouvé que l'histoire avançait beaucoup trop lentement. Si encore l'auteure se servait des moments calmes pour sculpter encore mieux ses protagonistes, j'aurai fortement apprécié, mais j'ai trop eu l'impression qu'elle essayait avant tout d'ajouter quelques pages à son oeuvre. Moi qui adore les descriptions, je me suis retrouvé noyé sous celles-ci, beaucoup trop conséquentes par rapport à ce qui nous est dépeint. Parfois il suffit d'appeler un chat un chat pour être clair. Bien qu'habituellement j'apprécie les temps de répits laissés au lecteur, pour que celui-ci puisse se prélasser devant son livre, j'ai trouvé que l'auteure en créait beaucoup trop à chaque révélation ou retournement de situation.
Au contraire, certains passages, bien que trop peu, ont démontré qu'elle pouvait faire preuve d'une fluidité étonnante et je regrette que toute cette aventure ne glisse pas autant que ces derniers. Malicieusement ou par chance, Veronica Rossi parvient à donner un certain rythme à son oeuvre en alternant les points de vues d'Aria et de Perry à chaque chapitre.
Cependant le gros point positif de son style reste que drastiquement et involontairement, elle est parvenue à réveiller ma curiosité avec une fin aux attentes énormes et j'espère, non je prie, pour que la suite soit réellement à la hauteur de celle-ci.

En conclusion, lors des moments de découvertes et d'exils de son fabuleux univers, l'auteure est parvenue avec aise à maintenir mon intérêt pour son roman. Cependant à cause d'un style un peu trop lourd et conséquent à lire je me suis ennuyé beaucoup trop de fois au cours de cette lecture. Heureusement la sensibilité et l'évolution de ses personnages sont d'une grande richesse et permettent d'oublier ces quelques défauts.
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J'entends parler de ce livre depuis très longtemps, depuis que je suis "tombée dans la dystopie", mais je ne m'étais pas décidée à l'acheter. Je suis tombée dessus par hasard à la médiathèque, et je l'ai pris de suite.

J'ai bien aimé découvrir ce nouvel univers, où les "sédentaires" vivent dans des capsules hermétiques, et de façon complètement virtuelle. Ils n'ont qu'à imaginer un domaine, et il apparaît instantanément. Ils sont à l'abri, en sécurité, et ne connaissent ni la douleur, ni les maladies. On y rencontre Aria, une jeune-fille de 17 ans, qui est complètement immergée dans ce monde, et qui ne connait pas le monde extérieur.

Aria est une jeune-fille innocente, qui passe ses journées dans son monde auprès de ses amies. Sa maman est généticienne et s'absente régulièrement dans une autre capsule pour son travail. C'est après une absence exagérément longue, sans nouvelle, qu'Aria tente d'avoir des informations auprès d'un autre adolescent qui l'entraine en dehors de la capsule. Et c'est là que la vie d'Aria va basculer, et mettre son innocence à rude épreuve.

A ce stade, on est au tout début du livre... à la porte de la capsule... et l'histoire va se dérouler à l'extérieur. C'est ce qui m'a le plus étonnée dans l'histoire, car je m'attendais à passer beaucoup plus de temps à l'intérieur, et j'aurais même aimé voir évoluer "les sédentaires" dans leur milieu. Leur façon de vivre est certes bien expliquée, mais j'ai été désarçonnée par le départ précipité d'Aria.

On découvre ensuite l'extérieur d'abord avec le 2ème personnage principal, Perry. Il fait parti d'un clan des "sauvages", terme utilisé par les sédentaires pour les nommer. Perry est un jeune-homme attachant, qui m'a touché par ses fêlures intérieures. Son passé l'a marqué à jamais.

La rencontre d'Aria avec Perry va être laborieuse, mais ils vont devoir s'adapter l'un à l'autre, se supporter pour pouvoir s'entraider. Leur relation n'est pas évidente, l'adaptation d'Aria à la vie extérieure va venir accroitre les difficultés entre eux, mais j'ai aimé les voir évoluer, s'adopter petit à petit.

Le monde de ce livre est bien construit, les éléments pour le comprendre sont apportés petit à petit. C'est écrit simplement, mais de manière efficace. Les évènements s'enchainent de manière et fluide, et on ne s'ennuie pas une seconde... j'ai hâte de découvrir la suite... car oui, c'est une duologie (c'est comme çà qu'on dit ? ;-))
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Je reste mitigée par ce livre. Je ne saurais pas dire si j'ai plus aimé ou plus ennuyé...

Une jeune fille vit sous un espèce de dome. C'est le seul moyen pour les hommes qui ne font pas parti de l'espèce des "sauvages" de survivre. Les domes sont auto-géré, produisant l'oxygène, la nourriture, les réserves essentielles à la vie. Les hommes n'ayant pas besoin de travailler s'occupent en voyageant dans les domaines, c'est-à-dire que grâce à un mini ordinateur fixé à leur rétine, ils ont accès à des lieux irréels où ils font ce qu'ils veulent.

Un jeune garçon, un "sauvage, vit dans le reste du monde avec son clan. Il doit chasser, trouver de l'eau, penser à la sauvegarde de son clan et le protéger de l'Ether ( un orage perpétuel ).

La première partie du livre explique ces sociétés et les raisons qui font que ces deux jeunes vont se rencontrer. La narration était longue, peu active, sans grands moments intéressants.

La seconde partie, plus sympathique, commence lorsqu'elle va se retrouver dans le monde réel avec lui, apprendre à se débrouiller, à survivre etc etc... Il y a bcp d'action, de rebondissements, de l'amour et une lutte de pouvoir. La chute du suspens concernant Talon et Vale est tout simplement extra. Je ne m'y attendais pas.

Mais je reste finalement mitigée.
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