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Henry Roujon (Directeur de publication)
106 pages
Pierre Lafitte et Cie Editeurs (30/11/-1)
3/5   1 notes
Résumé :
Les Peintres Illustres no. 62
JORDAENS (1593-1678)
Huit reproductions fac-simule en couleurs
Publies sous la direction de M. Henry Roujon
de l'Académie Française
Secrétaire perpétuel de l'Académie des Beaux-Arts

- Paris -
Pierre Lafitte et Cie.
Éditeurs
90 Avenue des Champs-Élysées
19??

106 pp.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
C'est à l'école de ces maîtres bizarres, et puissants que la grande pléiade se forma, c'est de ces fantaisies burlesques mais vigoureuses que naquit l'oeuvre fougueuse, éclatante et spirituelle de Rubens, de Jordaens, de Van Dyck, de Téniers. Dans cette illustre compagnie, Jordaens occupe une place honorable, on pourrait dire parallèle à côté de son grand rival et ami, Pierre Paul Rubens. L'un et l'autre avaient retrouvé l'âme des Flandres;l'un et l'autre possédaient un ardent génie, plein de fougue et d'exubérance; tous les deux brossaient d'immenses toiles en se jouant, prodiguaient des couleurs éclatantes sur des chairs généreuses, faisaient monter jusqu'à la noblesse du grand style, par la puissance de leur génie, les charnelles aspirations de la Flandre, sa joie de vivre, sa robuste et un peu vulgaire santé, ses matrones rebondies et ses ivrognes titubants.
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Pendant les huit années passées chez Van Noort, Jordaens avait connu Rubens, dont il fréquenta ensuite l’atelier à titre d’ami, peut-être comme élève. Certains biographes vont même jusqu’à l’affirmative et donnent des détails. A les en croire, Rubens, étonné du talent de Jordaens, s’en serait montré jaloux et lui aurait perfidement conseillé de ne pas s’obstiner à brosser des toiles et de se borner à la peinture à la détrempe pour laquelle il avait de réelles dispositions et où il ne risquait pas de concurrencer le maître. C’est bien mal connaître Rubens que lui prêter de telles petitesses : généreux, loyal, serviable, le grand maître d’Anvers protégea toujours ses élèves, les servit de tout son pouvoir, même ceux, comme Van Dyck, dont il aurait eu quelque raison de se plaindre.
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Si Rubens, dans ses Bacchanales, est le peintre de Bacchus et des nymphes sensuelles, Jordaens est le peintre de Silène et des lubriques satyres. Si Rubens n'était pas le créateur et la suprême expression du style flamand, Jordaens eût été de force à inventer cette peinture abondante, charnue, pleine de muscles et de vitalité. Car on ne saurait dire que Jordaens ait imité Rubens. Ils sont de la même famille et du même tempérament, celui-ci plus distingué, plus pensif et plus profond, l'autre, ordinairement, plus rude et plus grossier; encore, lorsqu'il a contenu sa verve et tempéré son exécution, ressemble-t-il à son maître, de même que Rubens, lorsqu'il s'emporte et rugit, pourrait être pris Jordaens.
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Quoi qu’il en soit des rapports personnels entre Rubens et Jordaens, il n’est pas douteux que celui-ci ait reçu l’enseignement de l’autre et en ait conservé une vigoureuse empreinte. L’influence de Rubens sur Jordaens est évidente, éclatante, surtout dans les oeuvres de début ; c’est la manière large, aisée du maître, son coloris somptueux et vibrant.
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