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Henry Roujon (Directeur de publication)
106 pages
Pierre Lafitte et Cie Editeurs (30/11/-1)
3/5   1 notes
Résumé :
Les Peintres Illustres no. 10
GAINSBOROUGH (1727-1788)
Huit reproductions fac-simule en couleurs
Publies sous la direction de M. Henry Roujon
de l'Académie Française
Secrétaire perpétuel de l'Académie des Beaux-Arts

- Paris -
Pierre Lafitte et Cie.
Éditeurs
90 Avenue des Champs-Élysées
19??

106 pp.
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Fort peu assidu aux leçons, il griffonnait des croquis sur ses cahiers, et le plus souvent faisait l'école buissonnière, s'évadant à travers bois et prairies pour copier des arbres, des fleurs ou des animaux. On raconte qu'un jour il apporta à son maître une lettre de son père demandant un jour de congé pour lui: la signature était imitée, c'était un faux en écriture. Il se fera pendre! s'exclama sir John en apprenant l'aventure, mais, dès qu'il vit l'album rempli de dessins que rapportait l'enfant: «Ce sera un génie! prononça-t-il.
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Une vocation aussi évidente ne pouvait être contrariée, et, quand il eut quatorze ans, Thomas Gainsborough fut envoyé à Londres pour étudier la peinture.
On n'est pas certain s'il entra de suite à l'atelier d'Hayman; peut-être travailla-t-il d'abord quelque temps avec Gravelot. Hayman était un habile portraitiste, camarade et imitateur d'Hogarth; il donna à son élève les premières indications indispensables sur le maniement des pinceaux, sur l'emploi des couleurs, sur la composition même, mais il ne pouvait guère lui apprendre autre chose et, après quatre années, Tom revint à Sudbury.
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Néanmoins, il faut admettre que, jusqu'au règne de Henri VIII, la peinture n'a pas existé en Angleterre.
Ce souverain est le premier qui donna réellement un encouragement aux travaux artistiques; en l'année 1526, date mémorable, commence véritablement l'histoire esthétique de l'Angleterre.
Pourquoi cela? Parce que, cette année-là, le comte d'Arundel, revenant d'un voyage sur le continent, amenait avec lui un jeune homme à puissante carrure, à la figure basanée et sensuelle, au regard d'une fixité étrange.
C'était Hans Holbein, dont la réputation, bien qu'il n'eût que trente ans, était déjà quasi universelle, grâce aux éloges que lui avait décernés Erasme. Ses concitoyens, à Bâle, n'avaient-ils pas su apprécier son talent à sa juste valeur, ou fut-il séduit par les faveurs royales? La cour d'Angleterre se l'attacha par une situation honorifique et par une pension de deux cents florins.
Cette circonstance fut fort heureuse pour le mouvement artistique.
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Sur la personnalité et le caractère de Gainsborough bien des détails se trouvent déjà çà et là dans les pages précédentes; son aspect physique nous est connu par les portraits qu’il fit de lui-même, et par celui que signa Zoffany. II était beau, grand et fort, le front large, de petits yeux vifs et observateurs, une bouche au dessin imprécis mais révélatrice d’une grande sensibilité
Dans le choix de ses amis il n’attachait que peu d'importance à l’éducation et à la situation; il était généreux, la main ouverte à tous, distribuant de l’argent et des oeuvres.
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Gainsborough avait quarante-sept ans quand il vint s'établir à Londres; son talent était à son apogée. Le nouveau changement de résidence n'était pas aussi risqué que celui d'Ipswich à Bath; il ne faut pas oublier que Bath était une ville d'eaux fort à la mode, comparable à notre Riviera, et que là le peintre avait pu faire la connaissance de gens qu'il allait retrouver à Londres et qui lui seraient utiles.
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