Citations sur Harry Potter, tome 3 : Harry Potter et le prisonnier .. (405)
Comme si une main invisible écrivait sur le parchemin, des mots apparurent alors à sa surface :
Mr Lunard présente ses respects au professeur Rogue et lui demande de bien vouloir cesser de mettre son énorme nez dans les affaires d'autrui.
Rogue se figea. Harry, stupéfait, lut le message. Mais le parchemin ne s'arrêta pas là. D'autres mots apparurent : Mr Cornedrue approuve Mr Lunard et voudrait ajouter que le professeur Rogue est un horrible crétin.
La situation aurait été comique si elle n'avait pas été aussi grave. D'autres mots s'inscrivirent sur le parchemin : Mr Patmol voudrait faire part de son ébahissement à la pensée qu'un tel imbécile ait pu devenir professeur.
Horrifié, Harry ferma les yeux. Lorsqu'il les rouvrit, le parchemin avait livré ses derniers mots :
Mr Queudver souhaite le bonjour au professeur Rogue et lui conseille de se laver les cheveux, s'il veut cesser de ressembler à un tas d'ordures.
Harry attendit que le verdict tombe.
Hermione, après avoir tout réussi à la perfection, entra dans la malle qui contenait l'épouvantard. Une minute plus tard, elle bondit au-dehors en poussant un hurlement.
- Hermione ! s'exclama Lupin, surpris. Que se passe -t-il ?
- Le p-p-professeur McGonagall ! haleta-t-elle en montrant la malle. El... elle a dit que j'avais tout raté !
Il fallut un certain temps pour la calmer. Quand elle eut enfin retrouvé ses esprits, elle retourna au château avec Harry et Ron. Ce dernier avait encore une légère tendance à rire de sa réaction face à l'épouvantard mais l'apparition d'un visiteur inattendu en haut des marches coupa court à la dispute aui menaçait.
– Je ne cherche aucun ennui, répliqua Harry, agacé. Généralement, ce sont les ennuis qui me trouvent.
Harry se figea. Il savait que Hagrid ne lui aurait jamais envoyé volontairement quelque chose de dangereux, mais Hagrid n'avait pas la même notion du danger que la moyenne des gens normaux.
- Heu... Mr Black... Sirius ? dit Hermione timidement.
Black sursauta en l'entendant s'adresser à lui de cette manière et fixa Hermione d'un air stupéfait, comme s'il avait oublié qu'on puisse à nouveau lui parler poliment.
Il s'agit là de magie à son niveau le plus profond, le plus impénétrable, Harry. Mais crois-moi ... Un jour viendra peut-être où tu seras très content d'avoir sauvé la vie de Pettigrow.
-Comment on va faire pour aller à la gare, demain ? demanda Fred à son père tandis qu'ils entamaient un somptueux gâteau au chocolat.
-Le ministère va nous envoyer deux voitures, répondit Mr Weasley.
Tout le monde se tourna vers lui.
-Comment ça se fait ? s'étonna Percy.
-C'est à cause de toi, Perce, dit George le plus sérieusement du monde. Ils vont même mettre des petits drapeaux sur le capot avec les lettres P-e-C brodées dessus…
-C'est pour Prétentieux-et-Crâneur
Vous me paraissez en excellente santé, Potter, aussi j'ai le regret de vous annoncer que vous ne serez pas dispensé de faire votre prochain devoir. Mais si vous mourez, je vous promets que vous ne serez pas obligé de me le rendre.
A bien des égards, Harry Potter était un garçon des plus singuliers. Tout d'abord, il détestait les vacances d'été, c'était la période de l'année la plus déplaisante à ses yeux. Ensuite, il tenait absolument à faire ses devoirs de vacances, mais il était obligé de les faire en secret, au beau milieu de la nuit.
Le bonheur peut-être trouvé même dans les temps les plus noir, il suffit de se rappeler d'allumer la lumière.