Harry Potter, tome 3 : Harry Potter et le prisonnier d'Azkaban

Le premier livre que j'ai acheté à la sortie du confinement. Quel plaisir de retrouver les personnages des deux premiers tomes, de revoir Poudlard et les professeurs (même Rogue), d'assister aux matchs de Quidditch et de découvrir de nouveaux personnages : Sirius Black et le professeur Lupin notamment, ainsi que des créatures étonnantes comme le chat Pattenrond et les Hippogriffes.

Dans ce tome, le ciel de Pré-au-Lard s'assombrit. La faute aux terrifiants Détraqueurs, les gardiens de la tout aussi terrifiante prison d'Azkaban où les prisonniers deviennent fous. Ce sont des créatures bien moins attachantes que Pattenrond et Buck l'Hippogriffe car leur présence vous prive de toute sensation heureuse. « J'ai eu une sensation bizarre, a dit Ron après le passage des Détraqueurs dans le compartiment qu'il partageait avec ses amis dans le Poudlard Express. Comme si j'allais perdre à tout jamais l'envie de rire. » L'ombre de ces abominables créatures sans âme plane donc sur Poudlard tout au long de cette année scolaire. Mais Harry et ses acolytes ont beaucoup à faire, entre les cours… et les passages secrets à découvrir. Et comme dans les deux opus précédents, les ennuis finissent toujours par trouver Harry (qui soutient mordicus qu'il ne les cherche pas) qui manque parfois de prudence. Mais les Bombabouses et autres objets de farces et attrapes, les Gnomes au poivre, les bonbons explosifs et les chopes de Bièraubeurre bien chaude méritent bien d'enfreindre le règlement ! Et d'autant plus que toutes les expériences que fait Harry lui apportent quelque chose. Ainsi, ce troisième tome met aussi l'accent sur des valeurs essentielles comme l'amitié, la loyauté et le courage. Harry va devoir affronter ses peurs et ses angoisses, aller au-delà des apparences et faire preuve de noblesse en préférant la justice à la vengeance. Enfin, le personnage d'Hermione (avec tous ses livres et son emploi du temps surchargé) permet de souligner l'importance des études et du savoir. Elle peut se montrer rabat-joie mais elle a beaucoup de coeur et, surtout, elle sauve la mise à ses amis plus d'une fois grâce aux connaissances qu'elle acquiert en étudiant assidûment.

Mon passage préféré dans ce troisième opus a été le moment particulièrement truculent où Rogue interroge la carte du Maraudeur avec sa baguette magique pour savoir si Harry a désobéi et est allé à Pré-au-Lard. Mais les quatre auteurs de la carte ne se laissent pas faire et envoient « gentiment » promener le professeur de potions : « Mr Lunard présente ses respects au professeur Rogue et lui demande de bien vouloir cesser de mettre son énorme nez dans les affaires d'autrui. […] Mr Patmol voudrait faire part de son ébahissement à la pensée qu'un tel imbécile ait pu devenir professeur. », etc. Les raisons de cette inimitié sont révélées dans ce roman. Et franchement, c'est encore un très bon tome ! J.K. Rowling a vraiment créé un univers extraordinaire. Je suis conquise !

Mon livre préféré dans la saga qui repassait au jeu cruel de la relecture.

Ce n'est jamais gagné d'avance, l'exercice est périlleux, on joue avec le feu car les émotions ressenties il y a 17 ans pourraient ne plus être au rendez-vous et la relecture devenir une torture.

Ce ne fut pas le cas et heureusement car j'aurais été fort peinée de ne pas retrouver tout ce qui m'avait emballé lors de ma première lecture.

Ce que j'ai toujours apprécié, dans les 3 premiers tomes, c'est que c'est encore un peu l'insouciance : on parle encore de Vous-savez-qui mais on ne le voit pas vraiment, il est dans l'ombre, tapi, ses serviteurs essaient de le ramener par minou… heu, parmi nous, mais quéquette, ça a du mal à viendre.

Quant à ses partisans, on sait qu'ils existent mais ils ferment leur gueule, ce qui changera dès le tome 4…

Dans le tome 3, nous avons une foule de petits détails qui, de prime abord, nous semblent dérisoire, mais qui dans le fond, sont super importants car ce sont des indices que l'auteur plante devant notre nez avec l'air de ne pas y toucher ou dans le but de nous induire en erreur.

À nous de jouer les Sherlock Holmes et de voir le diable caché dans ces détails comme le Scrutoscope offert par Ron à Harry et qui s'affole dès qu'il détecte de la magie noire, sauf qu'elle n'est peut-être pas là où on le pense et ce n'est qu'une fois presque arrivé à la fin que l'on comprend comment on s'est mis tout seul le doigt dans l'oeil jusqu'au coude.

J.K Rowling, en plus de faire des parallèles avec notre Monde à nous, notre Histoire, nos folklores, nos légendes, sait aussi construire son récit de manière à ce que le lecteur pense une chose, tant elle est flagrante, alors que c'est tout le contraire en réalité.

Une partie du talent est là car il faut mystifier le lecteur, le mener où on veut, par le bout du nez, ou de la baguette magique (ça fait tendancieux), tout en déroulant un récit intéressant, intriguant, mystérieux, avec du suspense, des disputes, des personnages qui évoluent, qui grandissent, qui changent de caractère, qui s'affirment, qui désobéissent, qui prennent des risques.

Ce tome est aussi mon préféré à cause de deux personnages : Sirius Black et Remus Lupin. Nom de Zeus, pour une fois qu'on a un professeur de défenses contre les forces du mal qui en vaut la peine, qui a un cours intéressant, attractif, et qui ne se met pas en avant comme le précédent (Gilderoy Lockhart), ça mérite d'être souligné.

N'ayant pas aimé le film tiré du roman, je lui dois tout de même d'avoir mis en scène deux acteurs qui entraient parfaitement bien dans les rôles et depuis, tous les personnages des livres ont la tête des acteurs du film. Fainéantise quand tu nous tiens.

Anybref, l'auteur nous offrant au fil de ses tomes, plus de pages à lire et plus de noirceur, celui-ci était à la croisée des chemins : sombre mais pas trop, avec encore un peu d'innocence de nos compagnons avant l'entrée dans la terrible adolescence et les jérémiades de Harry dans le tome 4, le tout avec assez de pages pour me satisfaire tout en me laissant un goût de trop peu dans la bouche.

D'ailleurs, malgré mon emploi du temps chargé, j'ai réussi à le lire en moins de 48h, c'est-à-dire plus vite que ma copinaute de LC Bianca. Pour sa défense, Madame Pomfresh n'exerce pas dans son beau pays ! 😉 Elle me comprendra…

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Ah cette troisième année à Poudlard sent bon les feuilles de thé et les Fiz Wiz Biz de chez Honeydukes.
J'aime beaucoup cette histoire pour le côté dramatique qui commence à s'insinuer doucement dans l'aventure. On en apprend plus sur le passé de Harry et de ses parents. Comme souvent chez Rowling les personnages secondaires apportent vraiment une plus-value à la construction de l'univers des sorciers comme Lupin par exemple, et une touche humoristique comme le Chevalier du Catogan.
Encore une fois si vous ne connaissez que l'adaptation filmée, vous risquez d'être un brin désarçonnés par la chronologie des événements, comme Hermione en somme, mais n'ayez crainte aucun risque de piquer du nez sur ce tome car tout s'enchaîne à merveille et le foisonnement de détails tient en haleine jusqu'à l'envol final. Les personnages grandissent et l'avenir s'obscurcit et j'admire toujours autant la capacité de l'auteure à créer ce crescendo tragique qui, tome après tome, vous étreint le coeur aussi surement que le baiser d'un Détraqueur. Enfourchez-vos balais et spero patronum !

Je poursuis ma découverte de la saga Harry Potter. La lecture par Bernard Giraudeau magnifie la richesse de l'univers et l'humour qui accompagne le récit.
Cependant, n'étant pas très séduite par le genre imaginaire d'une façon générale, je commence à m'essouffler.
Pas certaine que le 4e tome émerge rapidement de ma PAL.

Le tome 3 est sans aucun doute le roman charnière de la saga. Les thèmes abordés deviennent plus sombres, les personnages grandissent et leurs caractères se forgent. 

Dans ce troisième volume, Harry se retrouve face à un parrain meurtrier, un loup-garou et des Détraqueurs, personnifications de la dépression, qui vous enlèvent toute joie de vivre et répandent tristesse et désespoir sur leur passage. 

Harry, Ron et Hermione ont maintenant 13 ans et ils prennent peu à peu leur indépendance, représentée par la possibilité de quitter le château et d'aller se promener à Pré-au-Lard. 

Le personnage de Rogue émerge et se complexifie. On le découvre très rancunier contre le père d'Harry, James, avec lequel il était élève à Poudlard pendant leur jeunesse. Si Harry ressemblait à sa mère, il est probable que Rogue ne s'acharnerait pas ainsi sur lui. Malheureusement pour le jeune garçon, il fait trop penser à son père et Rogue transfère sur le fils les ressentiments qu'il a contre le père. 

C'est le seul roman de la saga où Voldemort n'apparait pas. On prépare son grand retour et J. K. Rowling en profite pour clarifier la mort des Potter. Cette mise au point sur le passé de Harry, les ennemis et amis de ses parents, sur les gens à qui il peut faire confiance et ceux dont il doit se méfier, nous fournit des clés pour mieux avancer dans l'histoire.

Petit bonus très agréable du roman : la description de tout un match de Quidditch, extrêmement vivante et prenante.

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Une relecture encore, mais qui apporte tellement ! C'est une merveilleuse sensation de retrouver mes émotions d'adolescentes qui découvrait que tout n'était jamais à sa place dans l'univers, que le monde n'était pas toujours juste. Hagrid d'abord, Buck ensuite, l'infâme Lucius Malefoy toujours, les injustices trop flagrantes de Severus Rogue et enfin Sirius...Que de rebondissements incroyables dans ce tome ! Quelle belle philosophie à la portée de tous ! Chacun peut trouver sa place dans l'univers d'Harry Potter. Nul besoin d'être catalogué "grande littérature" pour traverser les décennies non...il suffit simplement de toucher les gens au plus profond de leur âme...de leur montrer qu'un monde secondaire peut être plus qu'un miroir du monde réel, qu'il peut même aller jusqu'à le façonner en touchant plusieurs générations ! Ce tome a le pouvoir de sortir Harry d'un monde manichéen, et évidemment ce n'est que le début. Découvrir petit à petit que chaque être peut être décisionnaire d'une bonne ou mauvaise chose, que chacune de ces décisions peut changer le déroulement d'un projet ; que ces possibilités sont tellement infinies qu'il est impossible de les prédire ou de les regretter...telles sont les moralités véhiculées dans ce troisième volet, notamment à travers un personnage fondateur : Dumbledore. Ce directeur de Poudlard, qui aurait pu en faire rire plus d'un, avec sa robe violette, sa longue barbe à la Gandalf ou encore ses lunettes en demi-lune, s'avère le pilier de cette aventure, en incarnant magistralement la position d'adjuvant discret. Cette série marquera encore bien des esprits, et si vous êtes à la fin du prisonnier d'Azkaban, dites-vous que bien d'autres aventures vous attendent, et que le monde des sorciers vous réserve encore de belles surprises...autant que notre propre monde !

Lors de ma première lecture de la saga magique, ce tome était mon préféré. C'est donc avec impatience mais aussi un peu d'appréhension que je me suis lancée dans cette relecture.
Mais entre les détraqueurs, Hagrid enfin professeur, Lupin et surtout Sirius, je n'avais pas de souci à me faire !

On retrouve les traditionnelles les qualités d'amitié, de courage, et d'entraide valorisées sans niaiserie.
Mais ce qui fait le sel de cet épisode ce sont les informations distillées au fil des pages, dont on ne sait que faire : Buck l'hippogriffe, la carte du Maraudeur, la Cabane hurlante, l'emploi du temps surchargé d'Hermione, la santé déclinante de Croutard, le Sinistros... et qui s'emboîtent de manière si évidente à la fin. C'est vraiment bien fait et cela donne encore une autre dimension au roman.
Je vais poursuivre mes relectures, mais je ne suis pas sûre que ce tome puisse être dépassé !

Petit bémol pour ce troisième tome par rapport aux deux premiers qui m'avaient enchantée.
L'univers imaginé par Rowling est toujours aussi addictif dans tous ses détails (notamment la théorie sur les sorcières destinées au bûcher au Moyen-Age, il vous suffit de lire les deux toutes premières pages pour cela!), l'inventivité des noms et principes des matières scolaires, des friandises à acheter au Pré-au-Lard, etc...
Mais une fois passé toutes ces descriptions, finalement, il ne se passe pas grand chose jusqu'au 50 dernières pages, à part la tension infligée par la présence rôdante de Sirius Black évadé de l'horrible prison d'Azkaban et, dit-on, venu tuer Harry pour se venger. Mais même cette tension, je l'ai sentie s'éroder au fur et à mesure que je tournais les pages.
On passe cependant un cran au niveau de l'épouvante, les thèmes se font plus sérieux, les lecteurs visés sont un peu plus grands.
Les personnages se font de plus en plus attachants, notamment Hermione que j'ai trouvé admirable.
Rowling mérite son succès.

Après avoir lu le tome 2, j'ai regardé le film où j'ai été plutôt déçue car il manque beaucoup de petits éléments.. Je me suis donc concentrée sur le T3: HP ET LE PRISONNIER D'AZKABAN. J'ai bien aimé, un peu moins que le 2.. mais vraiment léger. Totalement différents je ne m'attendais pas à la tournure que prendrait cette suite.. il me tarde de rentrer chez mes parents ou m'attend l'adaptation cinématographique. Je commencerai sans plus attendre le T4 déjà en ma possession à la fin du film.

Troisième tome, troisième année à Poudlard pour Harry, Ron et Hermione. Ici, Harry va en apprendre un peu plus sur le drame de son enfance. de nouvelles aventures et mésaventures que l'on suit avec plaisir !

Je connaissais le dénouement pour l'avoir déjà lu il y a quelques années et pour avoir vu le film également (bien que déformé), mais il n'en reste pas moins époustouflant pour autant.

Ce tome est encore plus captivant que les précédents, il est l'un de mes favoris.

[Lu en novembre 2019]