Cartographie du merveilleux

Cartographie du Merveilleux est un guide de lecture, option fantasy de la littérature. Il fait partie de la lignée de ces bouquins publiés par Folio SF proposant un petit historique et cent chroniques de titres phare du genre à l'honneur. On trouvera ainsi Atlas des Brumes et des Ombres de Patrick Marcel (vous savez, celui qui va traduire le tome 5 du Trône de Fer) pour le fantastique, Passeport pour les Étoiles de Francis Valéry pour la SF qui n'est pas encore tombé entre mes mains et La Bibliothèque de l'Entre-Mondes de Francis Berthelot pour les livres se situant à la frontière des genres.

Nous disions donc que cet ouvrage plutôt recommandable propose d'abord un petit historique de la fantasy, ce qui est toujours bien. Ensuite, André-François Ruaud propose cent titres en guise de lecture. Évidemment il y a de grands absents et l'on pourra se poser la grande question du pourquoi pas Machin ? Personnellement, mon grand absent de cet ouvrage est le Trône de Fer, mais soit soit, quand il faut s'arrêter à cent, il faut s'arrêter à cent. A noter que certains livres proposés ne sont pas traduits en français. Un index des auteurs et illustrateurs, ainsi qu'un index des livres référencés sont disponibles en fin d'ouvrage.

Plus sur le blog. La chronique complète ne se prêtait pas à être postée ici.
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Ce livre est une mine d'or, puisqu'il s'agit d'un guide de lecture de la fantasy. Après une introduction qui présente l'histoire et les caractéristiques du genre, il propose un court commentaire sur 100 publications dans ce domaine. le problème de ce genre d'exercice c'est que s'agissant d'une sélection, qui plus est éditée selon les circuits traditionnels, il est prié de recouvrir d'un voile pudique les ouvrages méritant des critiques négatives. Il eut été plaisant et instructif en effet d'assaisonner de propos amers la salade d'éloges qui est faite. Cela dit, l'immense culture de l'auteur fait de ce bouquin le meilleur moyen de faire des découvertes. On s'aperçoit aussi grâce à ce panorama de la formidable diversité et de la créativité du genre fantastique, bien souvent cachée malheureusement par la horde des publications mainstream, qu'André-François Ruaud appelle non sans humour “ BCF”, pour “Big Commercial Fantasy” (qui a dit Goodkind ?).