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Un roman graphique qui se lit d'une traite. Django de sa naissance à environ ses vingt ans, en passant bien sûr par ses brûlures suite à l'incendie de sa caravane. C'est frais, coloré, bien construit. Un petit bonheur.
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On change un peu de registre et on découvre une BD biographie.

On connaît tous le musicien de génie, l'homme public, mais on ne connaît rien de celui qu'il était avant. C'est chose faite avec cette très belle BD qui retrace, sur 88 planches, la vie de cet homme hors du commun, un des plus grands guitaristes du monde, Django Reinhardt.

Son enfance et son adolescence sont abordées sous de belles planches, détaillant aussi bien ses frasques que ses farces. Fils de « manouche », il apprend, seul, à jouer de la guitare et se révèle très doué… Un grave accident abîme gravement une de ses mains, au point de remettre en question sa carrière.
Cette BD retrace sa reconstruction, son dépassement de soi, pour retrouver son amour de la musique, abordant, par la même occasion sa vie amoureuse, ainsi que son obsession pour la musique.
Un album émouvant, superbement illustré par Rubio et Efa.
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cet album réjouira tous ceux qui, comme moi, adorent la musique de Django Reinhardt qui est une véritable légende.
Django signifie "celui qui réveille", mais avant de devenir le musicien virtuose que l'on connait, que de chemin parcouru!
L'avantage de cet album coloré, c'est de nous raconter son enfance à partir de sa naissance en 1910 et ses débuts dans les orchestres de cabarets. Puis il y a eu ce terrible accident, l'incendie qui a failli le priver de sa main . On découvre alors son obstination pour réapprendre à jouer. Il abandonne alors le banjo pour la guitare
J'ai passé un bon moment avec la lecture de cet album.
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Alors que nous finissons tout doucement le mois d'avril, voici la bande dessinée que je vous propose de découvrir. J'ai découvert Django petite, mon Papa étant guitariste. Ensuite, avec les différents groupes de jazz que j'ai eus, nous avons repris un grand nombre de ses thèmes. Bref, je suis une grande admiratrice de ce musicien hors du commun, et fan de la musique manouche. J'avais envie de découvrir cette bande dessinée, savoir comment pouvait être contée et illustrée l'histoire de ce guitariste…

Dès son enfance, une seule chose intéresse Django: la musique. Et, plus précisément, le banjo. Il ne sait faire que ça, mais qu'est-ce qu'il sait bien le faire ! Très vite, il se fait un nom et joue avec les plus grands. Il se marie, mais, alors qu'il fait un rêve (prémonitoire), sa roulotte brûle. Django est gravement brulé, notamment à la main. Comment va t il composer avec cet handicap ?

Un moment doux, avec des illustrations sublimes, où l'on (re)découvre le parcours de Django. Une histoire touchante, qui rend le musicien accessible, proche de nous. Enfin, puisqu'il le dit très bien, je reprends les mots de Thomas Dutronc, artiste que j'admire beaucoup aussi et qui a préfacé cette BD…« Et j'ai d'abord été très agréablement surpris par la sensibilité de cette bande dessinée, j'ai ensuite été complètement conquis! Je n'ai pas pu m'empêcher de la finir d'un trait, et j'avais les larmes aux yeux tant cette histoire éclaire de manière intelligente et sensible plein d'aspects qui d'habitude restent juste dans l'anecdote, quoique extraordinaire, car tout chez Django est extraordinaire ».
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On connait tous Django Reinhardt, guitariste de génie. En revanche on connait moins son histoire avant que la gloire ne l'auréole. Fils de "manouche", il apprend la guitare en autodidacte et se révèle plus que doué dans ce domaine... jusqu'à ce qu'un tragique accident abîme très sérieusement une de ses mains. Dès lors, c'est l'histoire de sa reconstruction qui commence. de son abnégation face au besoin de jouer qui le pousse à se dépasser. Mais c'est aussi l'histoire souterraine de sa vie amoureuse, des coeurs qu'il brise, de son obsession pour la musique qui en fait parfois un être peu engageant.
Sans fard, cette histoire est magistralement racontée et illustrée par Rubio et Efa. Que l'on aime ou non le personnage, que l'on s'intéresse ou non à la musique, c'est une bande dessinée à lire !
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La BD décrit l'enfance et l'adolescence de Django Reinhardt jusqu'à sa deuxième naissance. Né en 1910 en Belgique, Django est un enfant dissipé, attiré par les plaisirs immédiats, les feux de la rampe, la gloire. Il sacrifie tout à cet objectif. Au prix d'un illettrisme qui conduira même à imprimer sur des disques son nom écrit avec des fautes d'orthographe.

Sa deuxième naissance a lieu à 20 ans, après 2 ans de traitements lourds et douloureux. Fortement brûlé dans l'incendie de sa roulotte, Django se bat contre le mauvais sort et contre le diagnostic initial. Il était en effet question de ne plus jamais marcher (et même d'être amputé) et de ne plus jamais se servir de sa main gauche.

Le tome s'arrête (pour la partie BD) lorsqu'il retrouve une nouvelle dextérité en troquant le banjo à 6 cordes dont il jouait jusqu'alors contre une guitare '(plus "facile"...) et se proclame à nouveau le meilleur joueur du monde.

C'est intéressant, mais "un peu court, jeune homme" comme dirait Cyrano. Les influences de Django, son amour pour la musique classique ou moderne (Debussy, par exemple) sont passées sous silence. On se focalise sur son aptitude à reproduire des choses qu'il entend une seule fois. Capacité que possède (entre autres) Elton John, par exemple. La musique de Django est également passée sous sillence, un comble à mon avis. Car jusqu'à 20 ans, il enregistre les choses des autres. Il joue dans des orchestres, en appoint, sans réellement intégrer son âme aux compositions, sans faire preuve de créativité. le Hot Club de France viendra plus tard. La désillusion américaine aussi. le passage à vide dans à la fin des années 40... années où il sera considéré comme has been par la nouvelle génération. L'impact qu'il aura sur des générations de musiciens est ignorée. le nom que donne Jimi Hendrix au Band of Gypsys est, selon la légende, issu de l'admiration que Hendrix vouait à Django.

Le livret de plus de 15 pages, avec quelques photos (trop peu), qui clôt la BD aborde quelques sujets, mais en les édulcorant. En se focalisant sur les réussites et la vie de famille. Il m'a manqué du Django artiste, musicien, créateur. Il m'a aussi manqué une bande-son, un fil rouge musical. Et en conséquence, j'ai le sentiment de quelque chose d'incomplet.
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Je ne fais pas partie de la génération qui a connu ce célèbre guitariste qui a bouleversé le monde musical. Mon parrain m'en avait une fois parlé les yeux plein d'étoiles. J'ai retenu son nom lorsque j'ai lu cette BD qui traite de son enfance.

Il faut dire qu'il est mort au sommet de sa gloire à seulement 43 ans d'une hémorragie cérébrale. C'est triste de mourir aussi prématurément. Cependant, on découvrira qu'il avait également eu une enfance assez tumultueuse en vivant dans une roulotte avec sa mère et son jeune frère. le père était inscrit aux abonnés absents.

Je dois dire que j'ai adoré cette biographie qui nous réserve de bonnes surprises si on ne connaît pas le personnage. On va assister à la montée en puissance du talent de ce jeune virtuose du banjo avant qu'il ne s'attaque à la guitare dans le genre musical en vogue à savoir le jazz.
Il sera l'un des plus grands au monde marquant à jamais cette institution. Aujourd'hui, nous avons Kendji Girac pour nous consoler mais ce n'est pas vraiment la même chose.

Bref, c'est une véritable découverte.
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J'ai lu "Django, main de feu" d'Efa et Rubio. Vous l'aurez deviné, ça parle de Django Reinhardt (si vous ne le connaissez pas, courez l'écouter), un génie musical, guitariste hors pair. Ce récit parle de ses jeunes années de petit con, remis dans le bon chemin grâce à la musique, plus précisément grâce au banjo. Mais le génie se révèle trop tôt, immature, irréfléchi, prétentieux, il croit que tout sera éternel. Sauf que le destin le mettra à rude épreuve lorsqu'il manque de perdre sa main suite à un incendie. Avec sa force de volonté, il reprend l'usage de sa main pour continuer à faire de la musique, mais en se rabattant sur la guitare.

Quelle superbe leçon de vie si joliment racontée ! Cette BD se concentre uniquement sur cette courte période qui marquera la vie de l'artiste. La suite, on la connaît. Quand on sait qu'il est devenu l'un des plus grands guitaristes alors qu'il n'avait pas l'usage complet de sa main gauche, c'est juste admirable !

Que vous connaissiez ou pas le personnage, lisez-la en écoutant du jazz manouche. Les dessins sont très beaux et l'histoire est bien amenée. À la fin, les auteurs dévoilent leurs recherches et sources d'inspiration, c'est très enrichissant aussi et puis le préface est de Thomas Dutronc.
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Django est né une seconde fois le jour où il a tenu dans ses mains une guitare. Enfant particulièrement insoumis, il multiplie les frasques et les farces, sans parler des bagarres continuelles avec les autochtones. Sa mère réussit enfin à le canaliser avec une guitare. Mais son génie musical est vite remarqué et rapidement, il multiplie les spectacles, concerts et autres animations, gagnant beaucoup d'argent… et le perdant presque aussitôt au jeu. Puis un incendie dans sa roulotte va le blesser gravement à la main, au point où le médecin parle de l'amputer. Mais à force d'efforts, de résilience et grâce à l'amour des siens, Django va créer une nouvelle façon de jouer de la guitare, une façon unique. Rubio (pour le scénario) et Efa (pour le dessin) vont retracer ces années de construction d'un génie du jazz. Pour cela, ils s'inspirent de la culture tsigane, essentiellement orale, pour nous raconter l'histoire : des personnages apparaissent au fil des pages, se rencontrent et se racontent les événements qui construiront le mythe. Efa, quant à lui, nous offre un dessin réaliste, avec parfois des trognes de caricatures, un dessin très clair et lumineux. Surtout un dessin qui s'améliore encore au fil des albums (à tel point que je vais sûrement compléter ma collection de ses livres), un long chemin parcouru depuis « Kia Ora », qui pourtant ne manquait pas de charme. Un album qui ravira sans aucun doute les amateurs de ce guitar hero, mais également les néophytes (dont je suis) notamment dans la description du monde tsigane de ces années-là. Une réussite à tout point de vue.
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Belgique, 1910, une femme accouche d'un petit garçon. Pendant que le père est en pleine représentation dans la rue, la communauté se réjoui de l'arrivée de cet enfant que la mère prénommera: Django. Deux autres enfants suivront alors que le père, lui, aura pris la tangente. C'est donc seule que Négros, la mère, élèvera ses enfants.
A douze ans, habitant dorénavant porte De Choisy, en région parisienne, Django débute sa vie d'adolescent entre bagarres et école buissonnière; école faite par père Guillon qui se lamente de voir se garçon prendre un mauvais chemin. Django lui ne rêve que de posséder un banjo et de jouer. Sa mère parvient à lui offrir un instrument qui va changer sa vie.
Nous remontons le temps et la vie de Django Reinhardt, de sa naissance à la gloire, de l'incendie qui qui mutilera sa main au nécessaire changement d'instrument pour continuer la musique.
Le récit de la jeunesse de cet artiste est prenant, les dessins sont magnifiques et détaillés, le seul bémol viendrait de la police utilisée pour le texte qui n'est pas très nette à certains moments. Il est plaisant de voir ce gamin obstiné et pas toujours gérable devenir peu à peu le musicien de talent qu'il est devenu, en fin d'ouvrage nous découvrons des photos et une biographie.

Je suis ravie d'avoir découvert cet artiste autrement, son enfance et son environnement, ce qui lui a donné cette force d'avancer.
Lien : http://stemilou.over-blog.co..
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