Le labyrinthe des esprits

Quatrième volume, et non pas des moindres, le plus chargé en pages, pour découvrir des choses qu'on savait déjà, et là les bras m'en sont tombés à double titre... soutenir un bouquin de cette masse (plus de 1 kilo, en version poche) et soutenir un dernier tome d'une histoire qui n'apporte rien de neuf).
Une énorme déception.
L'écriture, qui s'est un peu améliorée par rapport au tome 2, mais là on était vraiment bas, n'est toujours pas exempte de multiples répétitions. Franchement le ciel bleu de Barcelone, je n'en peux plus. Ou nuance, les couleurs bleutées de la voûté céleste qui s'étend sur Barcelone. Stop. Une fois, deux fois, quinze fois, indigestion, voire volonté de nuire.
Les personnages sont devenus également indigestes. IL y a les fantômes qu'on aurait aimé mieux approcher, et il y a les omniprésents qui pataugent. Je n'ai ressenti aucune sympathie ni empathie pour une des personnages principales Alicia.
Les méandres, les histoires tarabiscotées, ont permis que les personnages s'y perdent.
Alors, ah, le fin du fin.... à la fin de ce quatrième tome, l'auteur se fend d'une espèce d'explication. Mais, auteur, un lecteur bienveillant, attentif et un tantinet cultivé (ou intelligent) n'a nul besoin d'être mis au parfum des objectifs de l'auteur dont il vient de lire plus de 3000 pages. Je l'ai ressenti et vécu comme un gros pied de nez... AH ah vous venez de vous farcir 3000 pages... et vous n'avez pas tout compris, alors hop asseyez vous sur vos bancs d'écolier et moi le maître je suis sur l'estrade et je vais vous expliquer. Les derniers chapitres sont imbuvables de pédanterie.
Non, désolée, le rapport entre l'écrivain et son lecteur n'est pas du tout sur ce registre, de mon point de vue.