Since my last visit to Karachi, my friend the poet had spent many months in jail, for social reasons. That is to say, he knew somebody who knew somebody who was the wife of the second cousin by marriage of the step-uncle of somebody who might or might not have shared a flat with someone who was running guns to the guerrillas in Baluchistan. You can get anywhere in Pakistan if you know people, even into jail.
Attention, il ne faut pas que j'oublie que j'écris un conte de fées. Mon dictateur s'effondrera à cause des lutins et des fées. J'entends déjà les critiques : "C'est un facile"; d'accord, d'accord. Mais j'ajoute, même si ça fait un geignard: "Essayez donc de débarrasser d'un dictateur, pour voir".
C'est ainsi que les religions soutiennent les dictateurs; en les enfermant dans le langage du pouvoir, un langage que le peuple ne veut pas voir discrédité, dévalué, ridiculisé.
Humiliez les gens pendant suffisamment longtemps et une violence extrême explosera d'eux.