Barracuda for ever

Le résumé de la 4ème de couverture m'a tout de suite fait penser au livre de Jonas Jonasson, "Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire". Je m'attendais donc à une histoire plus ou moins déjantée, avec pas mal d'humour et des personnages un peu loufoques. Or, je n'ai pas trouvé l'humour de cet ouvrage très convaincant. le personnage du grand-père présente effectivement un certain degré de loufoquerie mais sans être, à mon sens, attachant. Il est particulièrement agressif envers son fils et se moque ouvertement de lui en faisant du petit-fils (le narrateur) son complice. On se doute que le livre cherche à dresser le portrait de ce personnage et la relation privilégiée qu'il entretient avec son petit-fils mais cela ne m'a pas semblé convaincant.

C'est l'histoire de Napoléon Bonheur, 85 ans, ancien boxeur et chauffeur de taxi et de son petit-fils Léonard.
Je n'ai pas aimé ce livre car je ne suis pas sensible à ce genre d'humour que je trouve trop compliqué.
Thibaut 4e

Voilà un livre que j'aurais aimé aimer. Peut être est ce parce que je venais de lire Tante Mame de Patrick Dennis juste avant, avec des personnages haut en couleur, facilement détestables mais très attachants, mais dans cet ouvrage ci, ça ne marche pas. le grand père est un personnage mais il est dur, méprisant avec son fils. le petit fils a un amour inconditionnel et je trouve que ça biaise leur relation. le personnage de la mère artiste tombe à plat. Quelques jolies phrases et la fin touchante m'ont évité de trop regretter le temps passé à le lire mais globalement, quelle déception...

(...)
L'histoire est racontée par Léonard c'est sans doute la raison première qui fait que ce roman est publié -entre autres- par Didier Jeunesse. Mais comme dans Ma vie de courgette, qui est véritablement un roman de littérature adulte, je le classerai dans cette catégorie. J'ai l'habitude de lire Pascal Ruter en jeunesse, et pourtant...
Il s'agit là d'un roman à la fois drôle et triste, qui montre le vieillissement d'un ancien champion de boxe. Un vieux monsieur au caractère bien trempé, qui véhicule, auprès de son petit fils, une aura grandiose. Alors quand on est enfant, voir vieillir ceux qu'on aime c'est difficile et douloureux. du coup je ne suis pas certaine que le propos parle à des enfants de 8-12 ans. A cet âge là on voit ses grands-parents, ses parents, comme des êtres invincibles, inébranlables, et c'est exactement ainsi que Coco voit son grand-père. Ce sont des personnes qui étaient là bien avant notre naissance, et qui devront être là bien après nous, ou, tout du moins, jusqu'à notre fin à nous. On envisage pas leur mort, leur décrépitude.

Alors oui j'ai aimé. J'ai aimé Napoléon le fantasque qui refuse de vieillir; Joséphine la discrète et perdue; Léonard le général toujours prêt à servir son grand-père; la mère toujours perdue dans son univers et ses dessins; le père qui cherche depuis l'enfance la fierté et l'approbation de son père qui ne viennent jamais; et même l'étrange Alexandre. J'ai aimé cet univers entre rires et larmes, entre folies et originalités. Mais je n'ai pas vu l'intérêt pour les enfants. Sans doute est-ce une erreur de ma part. Peut-être que les enfants aimeront tout autant que nous, les adultes, ce titre si original. Mais j'ai un fort doute là-dessus.

Je le conseille donc, mais pour les adultes plus que pour les enfants.

La chronique en entier, sur le blog
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Annoncé comme LE livre qui a ému le monde entier, il n'en fallait pas plus pour que je me précipite.
Au final, que dire? Que je n'ai pas le même niveau d'émotion que le reste du monde? Non, car j'ai trouvé touchante la jolie relation qui unit Napoléon, le papy dynamique, à son petit fils Léonard. Mais bon, je n'ai pas été transportée par l'histoire. J'ai trouvé ça sympathique, mais sans plus.
Je crois que je l'oublierai bien vite.