La Vie dont nous rêvions

La vie dont nous rêvions de Michelle Sacks c'est un peu la famille Ricorée qui tourne à Shining ou comment un couple bien sous tout rapport pense trouver le bonheur en quittant New York pour s'installer dans une maison isolée en Suède avec leur bébé. Sous le vernis de leur apparence, chacun cache une autre nature.

La vie domestique idyllique dans les premières pages plonge peu à peu dans la noirceur et le drame.L'ambiance lourde, le côté "étouffé" de la vie dans cette maison... Une vraie bonne surprise Forcément j'ai pensé à Lionel Shriver (et l'excellent il faut qu'on parle de Kévin)



Dommage que sur la dernière partie, il y a tellement de retournements de situation, trop de détails énormes et tout cela finit par paraître cousu de fil blanc.
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Je suis très très mitigée...
Dans ce roman à trois voix, on se demande bien qui est la plus cruelle. Et, dans ces cruautés, qui souffre le plus ? Et dans ces souffrances, qui les mérite le plus ? Ça,c'est pour l'intrigue en cascade. Enfin l intrigue... je dis intrigue car le côté énigmatique de chaque personnages pousse à terminer le livre.

Passé cette étape, on est dérouté, un peu perdu. C'est un coup oui, un coup non. Tout au long de l'histoire, L'auteure présente des théories aussitôt balayées par les suivantes et ainsi de suite. Un fait exprès pour démontrer que rien n'est acquis ?

Et enfin le style, il y a des passages olé olé franchement inutiles sur une écriture plutôt soignée. C'est dommage.

Le final est déstabilisant.

Jusqu'où l'amitié peut vraiment aller quand l'amour vire à la haine ? Et inversement. Voilà bien un roman...paradoxal.

La moitié des étoiles... car je n'ai aimé que la première moitié du livre.
Sur cette première partie, on découvre les relations malsaines existantes entre un couple marié et entre deux meilleures amies, sous une grosse couche de faux semblants. Bon, honnêtement, je n'ai pas trouvé que la psychologie des personnages était très subtile, l'auteur y va à la grosse truelle pour montrer les travers de chacun et c'est un peu dans la surenchère de « qui est le plus tordu d'entre nous ». Mais bon, c'est quand même divertissant, avec un rythme soutenu et la différence de point de vu de chaque personnage crée une dynamique assez addictive. On a envie de voir jusqu'où ça va aller.

Et puis il se passe un événement majeur qui vient tout chambouler à la moitié du roman. Perso, je n'ai pas aimé la tournure très pathos qu'ont pris les choses, et surtout je n'ai pas trouvé le dénouement crédible. Je suis restée sceptique sur la fin du livre et je ne pense pas que j'en garderai un grand souvenir.

Faut-il lire La vie dont nous rêvions ? La réponse qui me vient spontanément à la bouche est un « meh » mou. le début est presque comique dans cette description de la parfaite ménagère, mais le problème, c'est que c'est too much. On n'y croit pas, et on le sent trop, que quelque chose va mal se passer. Dès le départ, le ton est donné, et donc les enjeux se dégonflent assez rapidement. L'autre principal problème dans ce manque de nuance, c'est la caractérisation. Tous les personnages sont trop méprisables pour qu'on soit réellement mal à l'aise. On ne peut s'attacher à aucun. Ni croire à grand-chose. le point de non-retour qui arrive vers le milieu aurait du être beaucoup plus glaçant, au lieu de quoi se met en place une enquête que Lili Rush de Cold Case n'aurait pas reniée. Même le mobile du coupable est finalement peu compréhensible, et concevable par moi-même. Non pas que je sois choquée, non, c'est vraiment que j'ai du mal à le comprendre, ce n'est pas très logique et me donne juste l'impression qu'on désirait un soubresaut de l'enquête à la fin du roman. Est-ce que j'ai détesté pour autant ? Non, je ne peux pas le dire non plus. Ce n'est pas foncièrement mauvais, peut-être pas très recherché dans l'écriture, mais efficace, et je pense que dans un thriller, c'est souvent ce que l'on recherche. Mais dans la dénonciation de la toxicité des relations entre femmes, mère-enfant, ou même dans un couple, j'ai trouvé que c'était trop grandiloquent pour y croire. Ce n'est pas assez insidieux. Un peu dommage, mais pas à regretter non plus. Si c'était à la télé, je zappouillerais paresseusement (ou plus probablement, je regarderais un autre épisode en mangeant des chips).

Dans ce livre on va suivre Sam et Merry et leur enfant Connor, un jeune couple New Yorkais qui décide de tout quitter pour partir s'installer en Suede. Quelque temps après leur emménagement, Franck la meilleure amie de Merry décide de venir leur rendre visite et c'est là que tout va basculer

Bon j'ai été d'emblée captivé par l'histoire, Michelle Sacks a un don de conteuse, une fois commencé impossible de lâcher ce roman, ça se lit très facilement.
Du côté des personnages, parlons en, je les ai trouvé plus détestables les uns que les autres! Je pense bien évidemment que c'est fait exprès mais c'est quand même poussée à son paroxysme. Il n'y en a pas un pour rattraper l'autre, j'ai eu l'impression que toute les relations était très malsaines, à tel point que je me suis dit que ce n'étais pas possible de les entretenir.

Du coup, oui c'est un petit peu fou, complètement tordu et on a envie de mettre des claques à tout le monde ! Alors ça avait tout pour me plaire mais malheureusement je suis parfois un peu sortie de l'histoire tant j'étais interloquée par les événements ( qui à mon sens sont trop gros )

Mais c'est vraiment la fin que je n'ai pas du tout aimé, que j'ai trouvé très bizarre et pas du tout en adéquation avec le livre. Sûrement parce que je m'étais fait mon propre scénario ( c'est ça aussi de lire beaucoup de thriller, on développe un fu***up mind🤣) c'est dommage parce la thématique des faux semblants m'intéressait.

Je ne dirais pas que c'était une mauvaise lecture ( je l'ai quand même dévoré en deux jours ) mais j'en attendais sûrement un petit peu plus au final 🤷‍♀️ je pense que c'est ce genre de livre « ça passe ou ça casse », évidemment ce n'est que mon avis et je vous conseille quand même de le lire, il a ravit d'autres lecteurs, il vous ravira peut être 😉😊

La nature humaine et sa complexité. La quête des apparences et les méthodes pour parvenir à les garder telles qu'elles sont souhaitées comme le mensonge voulu ou par omission, les faux-semblants, les mauvaises actions engendrées pour de bonnes raisons et tellement d'autres...

Merry et Sam sont, en apparences, un couple idéal qui a décidé de repartir à zéro loin de New York, en pleine campagne suédoise, afin de donner une vie joyeuse et saine à leur petit garçon.
Ils ont tous les deux des erreurs à leur compteur, mais ils veulent faire table rase du passé pour un bonheur commun, ensemble.
Malheureusement les apparences sont souvent trompeuses, et elles sont une très belle supercherie ici. Une joie de vivre factice qui sera peu à peu mise en lumière par l'arrivée de Frank, la meilleure amie d'enfance de Merry.

Merry est une femme au foyer exemplaire mais qui a due travailler dur pour y parvenir, et qui évolue dans une solitude absolue dans une vie qu'elle n'a jamais vraiment souhaitée.
Sam est un homme charismatique qui dans une attitude sûre et douce impose sa vision de la vie de famille telle qu'elle doit être tout en étant toujours en déplacement.

Frank débarque et, à travers une attitude séductrice et souple, met en lumière des discordances, des creux et des mensonges qui petit à petit vont apporter malheur et souffrance autour de cette maison censée symboliser la paix et une vie heureuse.

Au milieu de cela, Conor, ce petit garçon qui sera la charnière de ce roman à suspense qui nous délivre certains côtés les plus abjectes de l'être humain pour se préserver et conserver, aux yeux des autres, une image des plus parfaites.

Une lecture effrayante et dérangeante autour d'un drame familial aussi terrible que douloureux. Des attitudes perverses étudiées qui posent problèmes et qui suscictent des interrogations sur leurs légitimités.
Quand à cette fin, elle n'a aucun sens malgré une certaine logique vis à vis des comportements étudiés tout au long de ce récit pour lequel je n'arrive pas à me situer.

Une chose est sûre, voilà une lecture difficile qui me laisse perplexe, mais dont je n'ai pas pu me délivrer avant la fin pour savoir où l'auteure a voulu nous mener.
La nature humaine est bien faite, selon le point de vue, elle permet à l'homme de voir que ce qu'il veut voir et d'occulter ce qui le dérange aussi facilement que l'on ferme les yeux pour les rouvrir juste après.

En commençant ce livre, je l'ai trouvé très prometteur, j'ai quelque peu déchanté au fur et à mesure... Si j'ai beaucoup aimé la plume de l'auteur qui était une découverte, j'ai eu du mal avec cette surenchère de personnages plus timbrés les uns que les autres. Vous ne trouverez pas de « gentils » là-dedans, que des personnages complexes avec des secrets pour chacun d'entre eux..
Habituellement, j'aime beaucoup les romans noirs où la psychologie des personnages est mise en avant comme c'est le cas dans ce roman. C'est d'ailleurs ce qui m'a poussé à le terminer. Mais, j'ai eu cette sensation de trop ! Ils sont tous plus odieux les uns que les autres, entre les manipulateurs, les infidèles, les menteurs et les maltraitants (quand les personnages ne réunissent pas tous ces défauts), on a une sacrée brochette. Leurs vices sont poussés tellement loin que le récit perd toute sa crédibilité. le dénouement m'a également laissé interloquer.

Il faut également savoir que rien n'annonce les dialogues, pas de tiret ou de guillemets. Ils sont noyés dans la narration, du coup il m'est arrivé de me rendre compte que j'en lisais un alors que je l'avais terminé.

Une petite déception.
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A bien y réfléchir ne sommes nous pas tous passés à un moment donné par la vie des personnages ?
Ce roman est froid et dur, peut être un peu long, on sait vite ce qu'il va se passer mais il est bien écrit et agréable à lire.

Tout est parfait, du moins en apparences. le problème, c'est que l'autrice nous dévoile très vite qu'il ne s'agit là que d'apparences et que personne n'est à l'aise dans ce jeu de rôles.
Je n'ai trouvé aucun suspense dans ce roman, tout était cousu de fil blanc. L'écriture n'est pas désagréable, certes, mais ça ne suffit malheureusement pas.

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