La dévotion est une faiblesse inhérente aux époques de l'âge, ou de la santé. Dans le tumulte des passions, un avenir dont on se croit très loin inquiète peu communément, mais quand leur langage est moins vif... quand on avance vers le terme...quand tout nous quitte enfin, on se rejette au sein du Dieu dont on entendit parler dans l'enfance...
Un désordre d'imagination, au delà de tout ce qu'on peut peindre, était le premier défaut de Franval ; on ne se corrige point de celui-là ; la diminution des forces ajoute à ses effets ; moins l'on peut, plus l'on entreprend ; moins on agit, plus on invente ; chaque âge amène de nouvelles idées, et la satiété, loin de refroidir, ne prépare que des raffinements plus funestes.
….et c’est dans les leçons même de la sagesse qu’ils trouvent de l’encouragement au mal
Instruire un homme et corriger ses mœurs, tel est le seul motif que nous nous proposons dans cette anecdote.
Si les pinceaux dont je me suis servi pour te peindre le crime, t’affligent et te font gémir, ton amendement n’est pas loin, et j’ai produit sur toi l’effet que je voulais. Mais si leur vérité te dépite, s’ils te font maudire leur auteur… Malheureux, tu t’es reconnu, tu ne te corrigeras jamais.
Honnête, sensible, bien élevée et volant par amour au-devant des désirs du seul homme qui l'occupait au monde, Mme de Franval porta ses fers les premières années sans soupçonner son esclavage.
Madame, dit cette fille corrompue, avec le flegme le plus cruel, je n'accorde pas avec votre raison, je l'avoue, le ridicule esclandre que vous venez faire chez votre mari ; n'est-il pas le maître de ses actions ? et quand il approuve les miennes, avez-vous quelques droits de les blâmer ?