Citations sur Le fabuleux destin d'une vache qui ne voulait pas fin.. (64)
Même si je n'avais aucune idée de ce qu'il fallait faire, nous faisions enfin quelque chose, et ça, c'était formidable!
J'ai découvert ce livre par pur hasard, le titre m'a attiré du premier regard ainsi que la couverture bien originale...
Des que j'ai commencé la lecture, je me suis retrouvée accrocher et amuser, les 658 pages se lisent de façon très fluide et agréable
Un livre sous le thème du bonheur .. être mener dans la vie d'une vache et son troupeau Leurs émotions , envies, et sentiments ... s’avère agréable finalement, ....
Des fois, dans la vie, ça né souffit pas d'etre emmerdé, il faut encore sé faire pisser déssus.
« 𝐸𝑛 𝑐ℎ𝑎𝑛𝑡𝑎𝑛𝑡, 𝑗'𝑒́𝑝𝑟𝑜𝑢𝑣𝑎𝑖𝑠 𝑙𝑒 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑔𝑟𝑎𝑛𝑑 𝑏𝑜𝑛ℎ𝑒𝑢𝑟 𝑝𝑜𝑠𝑠𝑖𝑏𝑙𝑒 𝑠𝑢𝑟 𝑐𝑒𝑡𝑡𝑒 𝑡𝑒𝑟𝑟𝑒... 𝑐𝑒𝑙𝑢𝑖 𝑑'𝑎𝑣𝑜𝑖𝑟 𝑟𝑒𝑛𝑑𝑢 ℎ𝑒𝑢𝑟𝑒𝑢𝑥 𝑐𝑒𝑢𝑥 𝑞𝑢'𝑜𝑛 𝑎𝑖𝑚𝑒.
𝐸𝑡 𝑐'𝑒𝑠𝑡 𝑒𝑥𝑎𝑐𝑡𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑐𝑒 𝑞𝑢𝑒 𝑠𝑖𝑔𝑛𝑖𝑓𝑖𝑒 : "𝑀𝑒𝑢ℎ !" »
— C’est dangéreux !
— Plus dangereux que de rester ici ? Où on doit me transformer en escalope dès demain ? Même si je ne sais pas ce que c’est ?
— C’est ouné…
— JE N’AI PAS DEMANDÉ DE PRÉCISIONS !
Regardez-moi ça, un mâle conscient de ses limites ! Je croyais que c’était aussi rare que les cochons volants.
Dehors, j’ai levé les yeux vers la lune de fromage qui commençait à monter dans le ciel et j’ai prié :
- Chère Naïa, fais que je ne parte pas toute seule ! Je conduirai les autres vers cette fameuse Inde, je t’en fais la promesse solennelle. S’il le faut, je suis prête à mourir pour cela, je le jure ! Evidemment, ce serait encore mieux si je n’étais pas obligée de mourir…
A cet instant, j’ai vu P’tit Radis pousser la porte de l’étable !
- Alors, tu me crois ! me suis-je réjouie.
- Ben oui, ce n’est pas possible d’inventer un truc aussi dingue, a répondu mon amie. A moins que tu n’aies…
- Non, je n’ai pas grignoté de champignons ! ai-je coupé. Et je n’ai pas reniflé le réservoir du tracteur.
- Bon, bon… a fait P’tit Radis d’un ton apaisant.
Pourtant, malgré leur peur, elles sont restées à mes côtés au lieu de s’enfuir. Parce qu’elles étaient mes amies. Ou alors parce que leurs pattes étaient paralysées de terreur. Très probablement un mélange des deux.
Old Dog riait de plus belle.
- Tu as vraiment du courage, ma fille !
Pendant qu’il riait d’un rire si glaçant que je commençais à trembler de froid, mon stupide instinct s’est de nouveau manifesté. Eh bien, a-t-il repris, si je dois choisir entre la vie d’un chat et ma propre vie, il me semble que j’aurais une préférence marquée pour…
Mais j’ai courageusement continué à l’ignorer et n’ai pas bougé. Les deux autres non plus.
- Tu pourrais attendre qu’il naisse un nouveau taureau vraiment gentil, m’a suggéré P’tit Radis d’un ton encourageant.
- C’est ça, a rétorqué Hilde. Et quand il arrivera à l’âge adulte, il choisira précisément de tomber amoureux d’une vache d’âge mûr.
- Et pourquoi pas ? a demandé P’tit Radis.
- Parce que les jeunes taureaux ne sont paaaas très chauds lorsqu’une vache commence à se rider et à sentir le moisi, et que son pis traîne par terre quand elle marche.
Cette description de la vieillesse m’a aussitôt donné envie de me remettre à pleurer.
En tout cas, je n’avais sûrement pas envie de vieillir.
S’apercevant que j’étais sur le point de fondre en larmes, P’tit Radis s’est remise à me lécher le museau.
J’étais avide de connaître le sens de la vie. Pourtant, quand j’interrogeais les vieilles vaches du pré, elles ne savaient que dire : « C’est tout de même sympa de brouter. »
Une telle réponse était loin de me satisfaire. Je pensais que la vie devait être bien plus que cela – brouter, ruminer, raconter aux autres vaches quelle énorme flatulence on avait produite.