- Du vent, du sable et des étoiles... Voilà ce que je surveille à longueur d'année.
- L'immensité du désert et du ciel...
- Oh, une étoile filante ! Fais vite un vœu Antoine !
- Que cette nuit dure mille ans... Que l'on m'écrive... Que toutes les femmes du monde soient tendres...
- Moi, j'aimerais être dans mon village, à Bouy, retrouver mes camarades d'enfance, me baigner dans la Vesles, une petite rivière qui file entre les peupliers et les saules argentés. J'y pêche la truite...
- Pour moi, il y a quelque part, loin d'ici, un parc chargé de sapins noirs et de tilleuls et une vieille maison que j'aime.
Peu importe qu'elle soit éloignée ou proche, qu'elle ne puisse pas m'abriter, réduite ici au rôle de songe: il suffit qu'elle existe pour remplir ma nuit de sa présence. (P.25)
(D'après "Terre des Hommes")
Ici j'apprivoise les bêtes mais aussi les hommes.
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- Le bateau va bientôt lever l'ancre. Il est temps que j'embarque, Yvonne... Cap vers l'Amérique du Sud!
- Comme je suis fière de vous, Antoine!
Je suis à la fois charmé par le désert et frappé par sa dureté et celle des hommes qui l'habitent.
Ce que d'autres ont réussi, on peut toujours le réussir...
Comme quoi, à force de persévérance, on arrive à tout !
Le désert donne une idée exacte du néant, de la solitude, du dénuement...
(page 42)
Pour moi, il y a quelque part, loin d'ici, un parc chargé de sapins noirs et de tilleuls et une vieille maison que j'aime. Peu importe qu'elle soit éloignée ou proche, qu'elle ne puisse pas m'abriter, réduite ici au rôle de songe : il suffit qu'elle existe pour remplir ma nuit de sa présence.
(page 25)
Les orages, la brume, le neige, quelquefois ça t'embêtera. pense alors à tous ceux qui ont connu ça avant toi, et dis-toi simplement : ce que d'autres ont réussi, on peut toujours le réussir...
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