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Le Respir est typiquement le genre de novella qui serait devenue mon texte préféré durant mon adolescence car non seulement il coche toutes les cases du genre gothique mais parvient à les exploiter d'une façon intéressante avec une plume travaillée au vocabulaire soutenu et des passions vivaces. J'ai été absorbée par ma lecture au point de la dévorer d'une traite alors si vous aimez ce genre littéraire, n'hésitez pas à vous lancer dans sa découverte.
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Je ne sais que penser de cette courte lecture. Il y a quelque chose de malsain et de « malaisant » dans l'ambiance et surtout dans le caractère du personnage principal, dont l'obsession pour son professeur mettait quelque peu mal à l'aise.
J'ai pourtant l'habitude de lire des textes qui mettent mal à l'aise, et j'aime ça d'habitude. Mais, il y a un petit quelque chose qui m'a dérangé. Peut-être quelques maladresses d'écriture et de structure narrative qui m'ont bloquée. Je n'ai pas mis le doigt sur ce qui m'a bloqué par moment.
Par contre, l'auteur était quand même assez doué dans ses tournures de phrases pour installer une ambiance gothique pesante quitte à parfois en faire un peu trop et à aller dans les clichés.
En bref, un texte qui peut laisser perplexe, un voyage étrange qui peut soulever quelques questions philosophiques.
La fin a été un peu décevante pour moi et détonnait avec le reste. J'aurai aimé une fin plus fantastique/mystique et moins « rationnelle ».
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Contrairement aux apparences, cette chronique ne rentre pas dans mes lectures du Pumpkin Autumn Challenge, bien que la novella soit une lecture parfaite pour ce challenge ! Car je l'ai lue au cours du mois d'août mais, ayant du retard dans mes retours de lecture, mon billet n'arrive que maintenant sur le blog.

En août, j'ai en effet pris de l'avance sur mes lectures automnales, sans doute parce que j'étais impatiente de retrouver le PAC ! J'ai donc lu le respir de Saintclair HJ, une novella parue l'année dernière aux éditions du Chat Noir. Elle me tentait déjà dès sa sortie mais les thématiques, auxquelles je suis sensible, ainsi que ma santé mentale fragilisée à l'époque par plusieurs deuils, ont fait que j'ai préféré attendre d'être plus solide pour me lancer. Un an après sa sortie, je me suis sentie prête et l'ai donc emprunté à ma bibliothèque.

Ce qui frappe au premier abord, c'est la plume. Excessivement travaillée, poétique, musicale, on savoure les phrases comme un mets délicat ! Ensuite, on se laisse porter par l'histoire de Pierre, ce lycéen aux passions morbides, et par son obsession pour son professeur, dont il est convaincu qu'il s'agit d'un mort-vivant. Un respir.

Le respir reprend tous l'attirail du gothique jusqu'à en frôler la caricature : lycéens vêtus de noir, errances dans un cimetière, fascination pour la mort… Mais l'auteur évite brillamment cet écueil du « trop » en jouant de façon subtile avec sa tonalité : ainsi le respir se présente sous la forme du journal de Pierre, qui admet que sa prose lyrique ne correspond pas à sa façon de « parler » (Pierre est muet et s'exprime à l'écrit). Plus tard, lui et son amie Claire rencontreront d'autres jeunes qui, eux, caricaturent vraiment ce qu'est le gothique ! Ce qui souligne d'autant mieux le jeu subtil de l'auteur avec son texte, en opposant ces deux visions du genre.

Le texte aborde des thèmes difficiles (le résumé est clair à ce sujet), l'obsession mortifère de Pierre comme son mal-être évident créent un malaise diffus qui nous suit jusqu'à la dernière page. En le lisant, j'ai aussi souvent pensé aux oeuvres de Baudelaire et de Poe, où le macabre devient un objet d'esthétique littéraire. D'ailleurs, ça m'a donné envie de replonger dans ces oeuvres !

Le respir est une novella qui m'aurait totalement ravie si je l'avais lue adolescente, époque où je dévorais des textes sombres, gothiques, horrifiques. Aujourd'hui, ma sensibilité a évolué et la thématique du suicide est devenue quelque chose que j'aborde avec beaucoup de précautions, car source potentielle d'angoisses bien réelles. Mais je me félicite d'avoir justement attendu d'être prête, car la novella de Saintclair HJ est la digne héritière du romantisme noir et m'a offert une belle lecture toute imprégnée du spleen cher à Baudelaire !
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Nous voici face à un OVNI littéraire, même si le terme est peut-être mal choisi. Nulle apparition extraterrestre, puisque nous sommes dans une ambiance gothique, macabre, flirtant sans cesse avec le malaise. Nulle apparition fantomatique non plus, si ce n'est la culpabilité hantant l'esprit de Pierre. Non, l'apparition est celle d'une créature donnant son titre au roman : un Respir. Vampire ? Mort-Vivant ? Un peu de tout ça à la fois. C'est à travers le regard fasciné d'un lycéen que nous allons en apprendre davantage.

Il y a quelque chose de glauque, de dérangeant dans cette lecture. Pourtant, elle a exercé sur moi une étrange fascination, façonnée par une plume ciselée. A la manière de Baudelaire et sa Charogne, l'auteur parvient à rendre magnifique le morbide. Saintclair HJ travaille chaque phrase comme un poème. Sans être pompeux, cela glisse tout seul, narré par l'esprit tumultueux de Pierre, son protagoniste.

Il y a quelque chose d'ancien dans les décors (pourtant, l'intrigue se déroule bien à notre époque, avec un clin d'oeil à l'actualité récente) : le Paris dépeint est celui des cimetières et catacombes. Il est froid, gris, humide, poisseux. L'ambiance est le parfait reflet du tourment de l'adolescent muet et solitaire. Doté d'une mère alcoolique et d'un père noyé par son travail, Pierre est suicidaire. La rencontre avec son nouveau professeur de lettres va lui offrir une nouvelle perspective sur la vie, la mort et leur entre-deux. Soyez toutefois prévenus : les thématiques pourraient déranger certains lecteurs. On parle bien d'une obsession envers la mort, d'une relation qui n'a rien de sain et plus généralement une tendance à sublimer le morbide. Passez donc votre chemin si un tel récit vous dérange. Pour ma part, je ne suis pas près d'oublier ces quelques pages.
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Une novella que j'ai beaucoup aimé !

Le Respir est un récit gothique très sombre, mystérieux, à la limite fantastique et qui m'a également émue.

Pierre Francillon est un lycéen qui a une fascination pour la mort. C'est un jeune homme intelligent, réservé et plutôt solitaire. Un jour, il va cependant se sentir écouté et compris par ce nouveau professeur de littérature. C'est ainsi qu'il va commencer à enquêter sur ce mystérieux professeur qui n'a pas l'air d'avoir besoin de respirer. Son amie Claire l'accompagne autant qu'elle le peut, et essaie également de le résonner de cette obsession malsaine.

La plume de l'auteur est poétique et agréable à lire. Même si c'est un texte plutôt sombre et lugubre, c'est également une belle lecture de par ses mots. C'est très bien écrit, et on est facilement transporté par le texte. Il y a également plusieurs références, que ce soit littéraire, musicale ou Historique. Et puis cette histoire nous fait découvrir des endroits de Paris, comme le Père-Lachaise ou les Catacombes.

Ce titre macabre est parfait pour cette période d'automne et d'Halloween. J'ai apprécié son écriture, la façon dont est menée l'histoire, son originalité et la fin qui m'a touché. Et puis cette couverture est vraiment sublime !

Une histoire courte que je recommande aux fans du genre.
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Entre deux lectures j'ai pu également commencer et terminer ce SP de chez les @editionsduchatnoir que je remercie beaucoup 🤍

Le respir de @saintclairhj est parfait pour cet automne 🍂 et surtout pour passer un automne frissonnant en compagnie de Pierre.

Impossible de ne pas être charmer par cette plume sublime, j'ai été abasourdi. En plus ce livre ce lis hyper vite !

C'est un vrai conte gothique où nous suivons Pierre qui après le décès d'un de ses professeurs, le remplaçant de celui-ci va éveiller chez Pierre quelque chose qui va le fasciner. Pierre se donne pour mission de comprendre pourquoi il le fascine autant et il veut surtout prouver qu'il a affaire à un mort-vivant 🧟

N'est-ce pas parfait pour Halloween ? 🤩

L'ambiance pesante nous fascine dès le début, les mystères qui s'enchaînent sont si bien abordés. L'histoire prend aux tripes. Ça ne peut que ravir ceux qui sont fascinés par les histoires de fantômes et de cimetière.

On en parle également de la couverture ? Elle est sublime, de toute façon toutes les couvertures de chez les @editionsduchatnoir sont magnifiques.

Le livre est disponible depuis le 23 août que ça soit en papier ou numérique. Vous pourrez également le retrouver sur le site www.editionsduchatnoir.fr

Vous pourrez également retrouver la maison d'édition au festival Entre les mondes à Aurillac, aux
1 venturiales, aux Halliénales, au festival d'Angoulême et à Montreuil pour cette fin d'année.
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Si vous voulez une nouvelle prenante à dévorer le jour d'Halloween, cette petite nouveauté du Chat Noir me semble tout indiquée ! Moi je n'ai pas attendu, comme vous pouvez le voir, et je dois reconnaître sortir de ma lecture conquise... malgré les sujets pour le moins sinistres.

Ambiance pesante et grisâtre sont au rendez-vous dans ce court périple que nous vivons aux côtés du protagoniste aux obsessions macabres. Ne vous inquiétez pas, il n'aura aucun mal à vous entraîner avec lui, nous sommes très vite fascinés au même titre par ce fameux professeur, et les mystères qui s'enchaînent créent un véritable page-turner aux élans les plus moroses.

J'ai trouvé cette alliance si bien vue, si efficace, et si prenante. Cette nouvelle propose un voyage aux frontières de la mort surprenant et original, sombre et torturé. Néanmoins subsiste ce léger élan d'espoir tout du long alimenté par les désirs et rêveries de Pierre.

Conquise, je l'ai été également par l'écriture qui m'a énormément plu, travaillée et poétique, elle apporte une dimension unique au récit, sait nous faire ressentir le spleen qui parcourt les pages.

L'histoire prend aux tripes, la lecture se fait d'une traite, balade funèbre au coeur d'un cimetière où les âmes perdues s'égarent. On retient son souffle, nous aussi, tout le long, en attente de réponses, et on en ressort avec un pincement au coeur. C'est vraiment une excellente découverte.
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Le premier texte de Saintclair HJ sort aujourd'hui. Il s'agit d'une novella, parue aux Éditions du Chat Noir. L'ayant précommandée, je l'ai reçue récemment et me suis calée un moment hier pour la lire. Si vous aimez les récits gothiques, le spleen qui fait vaciller l'esprit dans le monde de fantasme ambulant, cette lecture est pour vous !
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« Je suis suicidaire, et mon professeur est un cadavre.

C'est sa mort étrangement animée qui me maintient en vie.

(…) Sans cette intrigante apparition, moi non plus, je ne respirerais plus. »

La superbe couverture de Marcela Bolivar, de même que le titre, le résumé et les premières lignes du Respir confirment nos attentes de passionnés de fantastique, de gothique et d'étrangetés. D'une prose littéraire qui rend hommage aux auteurs du XIXème, Saintclair HJ nous entraîne dans le fantasme de son narrateur, Pierre. Lycéen en classe de Terminale, ce jeune homme possède une âme gothique. Muet et solitaire, il aime la pluie et les cimetières, d'ailleurs il se promène régulièrement au Père Lachaise, en compagnie de sa seule amie, Claire. Mais Pierre est aussi suicidaire. Et alors qu'il pense avoir causé la mort de son professeur de littérature, l'apparition du remplaçant de ce dernier va repousser le suicide du lycéen. Car Pierre en est persuadé : M. Aubespin ne respire pas.
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Comment peut-il en être autrement ? de sa peau livide, à sa maigreur, en passant par ses lèvres cyanosées, le plus marquant pour Pierre est sans conteste son torse qui ne se soulève pas au rythme respiratoire. M. Aubespin est un mort vivant, cela ne fait aucun doute ! Pour prouver ce fait à Claire, Pierre décide qu'ils enquêtent tous deux. Des archives à un ouvrage vandalisé intitulé le Respir, nos deux amis vont se frotter à un étrange groupe lors d'une cérémonie à minuit dans un cimetière. Leurs découvertes ne rendent que plus fébrile Pierre, tandis que Claire tente de le tempérer. Jusqu'à ce que son amie attrape un mal étrange, la clouant au lit ; la fascination de Pierre pour son professeur devient une obsession, il prône une adoration à M. Aubespin.
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Pierre sait que son professeur est un respir, homme qui ne respire plus mais qui demeure vivant. Sa macabre fascination tend à un amour interdit. Toutefois, n'est-il pas lui-même différent ? Il vénère la mort comme une civilisation autre que l'humanité ; et si M. Aubespin le reconnaissait ? Son professeur matérialise son plus profond fantasme, et Pierre rêve de noyade, de cimetière, de métaphore du corps en tombe. On imagine aisément le narrateur vêtu de noir, les yeux maquillés d'ébène, à lire Baudelaire et Rimbaud, à flâner dans les cimetières. Après tout, son quotidien est gris et pluvieux : gris comme le ciel et les tombes, aqueux pour la pluie et le fleuve de la noyade.
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Entraînés dans cette atmosphère gothique, par la fascination de Pierre, à la fois macabre et pieuse, nous sommes happés dans ce texte empli de spleen. Cimetières, catacombes, âme gothique etc, l'univers écrit par Saintclair HJ est fortement empreint de mysticisme et d'un relent d'ésotérisme. Bien que le récit se déroule à Paris, à notre époque (automne-hiver 2019-2020), la prose et les thématiques nous plongent dans un XIXème siècle victorien. C'est évidemment tout ce qui m'a attirée à ce livre ; je possède un amour profondément ancré pour le fantastique classique, pour les esprits névrosés aux pensées et fantasmes étranges qui vacillent dans le mysticisme, le surnaturel. Et je n'ai pas été déçue !
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En bref : Pierre est fasciné par son professeur de littérature qui ne respire pas. Enquêtant avec son amie Claire, ils pénètrent un peu plus dans le Paris mystique, avec ses cimetières (le Père Lachaise notamment) et cette étrange cérémonie à laquelle ils participeront. Tandis que Claire tente de lui faire entendre raison, Pierre s'obstine et développe une obsédante fascination pour son professeur, car n'est-ce pas son fantasme le plus profond qui prend vie ? le Respir tient toutes ses promesses ! Il ne pourra que ravir les âmes gothiques éprises des atmosphères grises et aqueuses des cimetières sous la pluie.
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Je vais aller dans le sens contraire de tous les avis que j'ai pu lire sur les différents sites littéraires que je fréquente : cette lecture me laisse avec un énorme point d'interrogation. Je ne peux pas dire que je n'ai pas aimé, mais je pense être totalement passé à côté : je n'ai pas réussi à rentrer dans le récit et, malgré une idée plutôt originale, j'avoue que certains « choix » m'ont franchement mise mal à l'aise.

L'idée de base est plutôt original : Pierre, un élève mal dans sa peau et persuadé d'être responsable du décès de son professeur, pense en finir avec la vie. Il est attiré par l'univers de la m*rt et le remplaçant de son professeur, par sa spécificité, va le tirer un peu plus vers cet univers qui le fascine tant.
Peut-être que tout va un peu vite (pour moi) et que tout est un peu lunaire. Mais c'est surtout la relation ultra malsaine qui s'installe entre Pierre et M. Aubespin qui a été source d'un malaise profond pour moi. On parle d'un adolescent (un mineur) et d'un homme peut-être pas vraiment vivant (un adulte). C'est problématique pour moi d'installer une ambiance semi romantique et de poétiser le truc alors qu'on parle d'un mineur et d'un adulte…
J'ai tout de même apprécié l'idée du « Respir », une idée qui change de ce que j'ai pu lire sur ce « type » d'individu. La quête de ce mystère est bien amenée et, Pierre et Claire son amie vont nous mener dans un jeu de piste pour que le jeune garçon puisse prouver son hypothèse. Mais sa fascination pourrait le perdre : la joie qu'il retire à ses découvertes morbides est aussi fascinante que dérangeante.
Une novella avec de bonnes choses mais qui ne m'a malheureusement pas convaincue malgré l'ambiance gothique omniprésente que j'apprécie pourtant assez.
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Le Respir m'avait intéressé pour deux choses : le résumé en lui même et ma curiosité de comment la thanathophilie allait être exploitée. La couverture est également magnifique, ce qui n'est pas négligeable. de plus, si je ne dis pas de bêtises, il s'agit de ma première lecture chez cette maison d'éditions.

Cette chronique sera malheureusement pas toute blanche. Allons au plus simple : je n'ai pas apprécié ma lecture. Même si c'est une novella d'un peu plus de 130 pages, j'ai trouvé le Respir long à lire, même s'il ne m'a pas fallu une après-midi.
Cela étant dit, le Respir est le premier roman de Saintclair HJ. Si la narration n'est pas tellement maitrisée, nous pouvons que féliciter le gothique qu'est emprunt son oeuvre. Sa plume fait échos aux poèmes de Poe et au dramatisme d'Oscar Wilde, ce qui est sacrément stylé. Malheureusement, même si Pierre – notre narrateur – répète sans cesse qu'il ne parle pas comme il écrit, cette plume est lourde et épaisse, offrant un saut dans le bouquin assez compliqué. Les phrases sont alambiquées et pleines d'adjectifs recherchés qui ne s'intègrent pas vraiment. C'est dommage.

L'histoire en elle-même est bien trop rapide. Si les nouvelles sont coincés par le nombre de caractères, les novellas sont un peu plus libre sur ce point-ci. Je n'ai pas l'impression que Saintclair HJ a eu le temps d'explorer tout ce qu'il voulait faire avec le Respir.
J'ai trouvé certains moments bâclés – la cérémonie au cimetière avec les autres jeunes par exemple – ou d'autres tout simplement pas assez clairs. Entre le moment où Pierre réalise que son professeur de français ne respire pas et la fin de l'ouvrage, il se passe trop de choses trop vite. Je n'ai pas eu le temps de comprendre les émotions de Pierre envers Aubespin, ni celles de ce dernier envers son jeune élève. Cela nous offre du malsain sans réel justification.
Des éléments de narration sont également restés sans réponses, comme les « Ils » que craint si fort le professeur.
De plus, j'ai trouvé le dernier chapitre vraiment contreproductif envers le reste de l'ouvrage. Si je comprends le besoin d'explication de Claire, l'amie de Pierre, parler de schizophrénie me semble dur et surtout assez validiste de sa part.

Je n'ai pas aimé lire le Respir, je n'ai pas trouvé l'ouvrage abouti et je suis persuadé que l'auteur aurait pu en faire quelques choses de grandioses si la novella avait eu une centaine de pages supplémentaires.
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