Innocent, tome 6

Les deux bourreaux de la famille Sanson, Charles-Henri et Marie-Josèphe, continue leurs ambitieuses ascensions et développent leurs relations.... à la cour de Versailles !

Ni palpitant ni ennuyeux, c'est un nouveau tome de transition qui montre un nouveau sens d'évolution pour les personnages. Ainsi, l'intérêt du lecteur reste intact, bien sûr impossible de ne pas être saisi par les sublimes graphismes (certes morbides par moments...) qui donne un aspect envoutant à l'histoire. Et on espère toujours quelque chose "d'explosif" venir , à hauteur de Révolution !

Après la boucherie de l'execution du Maréchal Griffin par Marie, Charles-Henri fait tout pour être celui qui décollera la tête de Georges de la Tour. Mais Marie arrive à ses fins et à passer devant son frère.

L'harmonie entre le frère et la soeur éclate et leur chemin funeste se sépare. Chacun va devoir faire l'un sans l'autre à l'avenir... à moins que le petit Louis Auguste de France (futur Louis XVI) ne change la donne. Affaire à suivre.

Marie-Josèphe fait preuve de ses compétences en tant qu'exécuteur de Versailles. Charles-Henri ne peut que s'incliner face au talent de sa soeur. Lors d'une partie de chasse, ce dernier rencontre fortuitement le futur roi de France, Louis-Auguste, encore enfant…

Toujours sur fond historique, cette saga confirme le talent graphique de son auteur. Métissant habillement romance et histoire de France, le scénario est également accrocheur. Marie-Josèphe est d'une beauté troublante, androgyne, avec un look résolument contemporain qui bouscule l'histoire. La jeune femme, habillée avec élégance en homme, avec une coupe iroquoise, d'une blondeur qui tranche avec son côté obscur est toute en oxymoron. Elle est tellement lumineuse dans ce récit qu'elle fait un peu d'ombre à son frère et en devient presque le personnage principal. le scénario gagne en dynamisme et le lecteur est trempé dans l ‘émotion, face à cette histoire qui donnerait presque de la noblesse à l'odieux métier de bourreau.

Après l'épisode assez insoutenable du supplice du régicide la série revient aux habitudes du mangaka, avec visuels fantasmagoriques, sexualité ambiguë et moeurs violentes des puissants. le manga s'articule rapidement autour de la relation (que l'on anticipe comme conflictuelle) entre Charles et sa jeune soeur torturée par une grand-mère sadique. Dans ce volume 6 le père et la grand-mère se sont retirés et l'on assiste en parallèle à la maturité de Charles et à l'émancipation de sa furie de soeur. Les liens avec l'histoire et les personnages importants de la Révolution à venir sont toujours soignés et la série avance très rapidement, d'une lecture agréable (plus légère donc) et l'on souhaiterais presque qu'elle se prolonge au-delà des 9 tomes tant sa richesse est grande. Ça tombe bien, la suite s'appelle "Innocent-rouge".
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L'exécution de monsieur de Giffin dévise Charles-Henri et Marie-Joseph Sanson. Au coeur de cette intrigue, les manipulations de Louis Philippe d'Orléans, avide de prestige et de pouvoir.

Encore un volume intéressant et captivant. Dessin toujours au même niveau. Je mettrai cependant un petit bémol : j'ai parfois eu l'impression que ça partait trop "en cacahuètes". Évidement que chaque volume a un niveau "d'irréalisme". Mais à certains moments dans ce volume ça m'a plus marqué que pour les volumes précédents.
Cela dit, ça ne m'a pas particulièrement empêché d'apprécier ma lecture.

Encore et toujours un très grand tome. Je suis fan du développement de Marie-Josèphe mais je déteste les changements qui s'opèrent chez son frère que j'ai envie de frapper. Tous les deux ont leurs entrées à Versailles maintenant. Je suis intriguée par leurs futures relations avec les puissants. Vivement la suite !
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C’est intéressant, du bon, et glaçant !
Le graphisme est superbe, une tuerie, j’aime m’attarder dessus.
La couverture nous montre lui avec une rose blanche et du sang.
Rien ne va plus entre le frère et la soeur. Il veut protéger sa soeur surtout suite à ce qu’il s’est passé, mais elle le prend mal, l’accuse de finir par ressembler à leur père, de trop prendre ses grands chevaux, de se croire supérieur maintenant qu’il a connu une certaine expérience (sexuelle).
Les intrigues vont bon train. Un noble se divertit en donnant des exigences dures au bourreau. Et on aperçoit la palais de Versailles *o*.
L’âge de Marie est difficile à retenir, on a du mal à voir en elle une fille de 12 ans. Elle n’est guère plus une fillette. L’autre chose qui m’a choqué au fil des tomes c’est que la vérité a bien moins d’importance que d’autres choses :s
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Je n'aime pas Charles-Henri, ce tome le confirme : avoir eu une relation sexuelle lui donne des ailes et il se croit en droit de faire son petit chef et de savoir mieux que tout le monde. Il est détestable. Fort heureusement MJ (sa soeur), son valet et Mr de la Tour permettent de relever le niveau du tome et de proposer une grande histoire puissante et incroyable.

Tome 2 à 9 :
Après un premier tome qui m'a vraiment emballé, il a fallu patienter pour avoir la suite car je souhaitai tout lire d'une seule traite.
Et je ne sais pas trop quoi en penser finalement.

Dans un premier temps, les dessins sont somptueux, ca fourmille de détails, de mise en scène avec de très bonnes idées de construction et surtout de découpage des cases.
Mais le scénario est complètement inégal et surtout le développement des personnages qui alterne entre bonnes idées et ridicule par moment.

Il y a une fracture entre les époques également, je pense notamment à Marie-Josèphe qui semble avoir 5 ans quand elle en a 8 et 10 ans quand elle en a 11-12.
Cela semble anodin, mais le tout fait perdre beaucoup en crédibilité pour certaines scènes et personnellement je décroche par moment à cause de ce côté grotesque de l'histoire.

Pour autant, le fond historique est très intéressant et Sakamoto s'est très bien adapté pour faire ressortir l'Histoire de France. Il y a un très bon travail sur l'atmosphère et l'ambiance de l'époque.

Je suis mi-figue mi-raisin pour ce titre. J'ai même l'envie de lire la seconde série consacrée à la famille Sanson avec Innocent Rouge, mais il est difficile de faire abstraction de certaines absurdités.

Le manga commence par l'acte sexuel de Charls-Henri très violent que le mangaka compare à un animal sauvage. Puis brutalement nous retrouvons Marie-Jeanne Bécu (future Mme du Barry) et Marie Jeanne Bertin future habilleuse de Marie-Antoinette. Toutes deux sont contentes de se trouver à Versailles et rêve de leur future gloire.

Nous retrouvons Charles-Henri transformé physiquement l'air grave, il fait part à sa soeur Marie-Joseph de sa décision sur la prochaine exécution. Il ne veut pas que ce soit elle qui exécute le prisonnier. À la dernière exécution, Marie-Joseph n'a pas su se contrôler et pour lui elle n'est pas prête pour le moment.

Ce qui met la jeune femme dans une rage folle au point que celle-ci est enfermée dans une salle de torture. André, le serviteur de la soeur de Charles-Henri la délivre sous peine de s'attirer la colère de Charles-Henri. Celui-ci absent pour se présenter au Duc D'Orléans afin de le convaincre de le laisser effectuer l'exécution à la place de sa soeur.

Il n'y plus de sentiments en compte, le frère et la soeur en viennent aux armes pour savoir qui sera le bourreau. La décapitation a bien lieu malgré les menaces de Charles-Henri envers sa soeur de la renier de la famille Sanson. J'ai trouvé cette exécution à la douce et horrible, encore un coup de maître du mangaka.

La décapitation est parfaite et Marie-Joseph gagne enfin le respect de tout le monde y compris son frère. Mais cela marque aussi la fin d'une période lorsqu'ils apprenaient ensemble chaque partie du corps humain.Un an s'est écoulé depuis cette exécution, nous retrouvons Charles-Henri à la chasse qui n'éprouve plus le moindre remords à tuer un animal.

Durant sa partie de chasse, il rencontre Louis-Auguste, le futur Louis XVI. Octobre 1753, Charles-Henri se rend au Palais de Versailles et ne laisse personne indifférent, encore moins les femmes. C'est sur cette arrivée que se termine le tome 6.

J'ai beaucoup aimé ce sixième tome où la violence est beaucoup moins présente. Ce que j'ai le plus remarqué c'est la grande évolution de Charles-Henri tant par son comportement que par le graphisme au point quelques fois de ne pas le reconnaître.
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