La vie est rarement une pâte qu'on met au four et qui ressort merveilleusement dorée.
Chaque roman, chaque poème, est la même histoire unique, qu'on raconte encore et encore. Comment on essaie tous de devenir véritablement humains, sans jamais y parvenir.
Nous nous installons dans notre vie quotidienne, nous trouvons refuge dans nos habitudes et nos présupposés. Nous passons à côté de tant de choses.
Ce qu'on voit et perçoit chez les autres n'est, en fin de compte, que ce qu'on est capable de trouver en soi.
Pour être honnête, je me sens plus seule aujourd’hui en compagnie des autres que de la mienne.
Il serait temps, pour tout lecteur, de se plonger dans James Sallis, et d'abandonner tous ces romans mortifères avant qu'ils ne le salissent.
Préface - Jean-Bernard Pouy
Je suis de la région de Meyer, plus au nord. "
Où, avait dit Calun jour en parlant de la topographie diversifiée de l' Etat, les montagnes commencent à hausser les épaules.
On a beau scruter attentivement les cartes et repérer l’itinéraire, il est rare qu’on rallie la destination qu’en pensait atteindre.
La vie est rarement une pâte qu'on met au four et qui ressort merveilleusement dorée.
Nos bêtes connaissaient trois endroits au monde : celui où elles étaient nées, nos hangars et l'abattoir. Vous parlez d'une vie.