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Citations sur Willnot (20)

Quelqu'un a dit de Hemingway que, pour chaque nouveau roman, il lui fallait une nouvelle femme. Joseph M. Hale, lui, devait avoir besoin de nouvelles portes moustiquaires.
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Nous étions dans une de nos périodes de repli, ce que Richard appelle le jeûne, pendant lesquelles nous tenons à distance les nouvelles du monde, la perpétuelle course à l'échalote des politiciens, les catastrophes à la une, le suivi heure par heure des guerres récentes, anciennes ou sans fin. [...]
Alors, pendant un temps, nous ne regardions plus la télé, ne lisions plus aucun journal, restions confortablement hors d'atteinte. A cultiver notre jardin. Les gouvernements se répandaient en mensonges éhontés, utilisaient des lois et des canons à eau contre leurs concitoyens, des villes se transformaient en montagnes d'ordures comme sous l'effet de bombes à retardement, des gosses de douze ans apprenaient les subtilités de l'embuscade armée.
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John Updike a écrit que, même si nous restons tous tragiquement seuls, il est impératif de continuer à faire des signes aux autres à travers vers la vitre. (...)
Continuer est la seule chose qui compte.
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Ça m’a… rappelé des souvenirs. » Un sourire indéniable, cette fois. « Ce qui est une bonne chose. On devrait payer les gens pour qu’ils nous rappellent nos souvenirs. Un nouveau métier.
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Les jours s'écoulaient avec lenteur, fidèles à leur habitude. Des miracles se produisirent à la lisière de nos vies, des désirs restèrent endormis dans nos cœurs. Le mercredi soir, Richard m'annonça qu'il en avait marre des politiciens qui se conchiaient les uns les autres et des PDG qui touchaient des millions en retraites chapeaux pendant que les ouvriers n'arrivaient plus à nourrir leurs enfants ou à se payer une assurance santé, et qu'il était donc temps de décréter un nouvel embargo sur les informations. Dangereusement temps: il commençait à mépriser le genre humain.
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La plupart des conversations, comme il dit, ne sont que du vent ou un bruit de fond. ( p 165 )
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Si tous les timbrés de ce patelin se donnaient la main, maugréa le shérif, la chaîne ferait plus d’un kilomètre. Il y en a vraiment beaucoup. Vous comprenez pourquoi autant de dingues vivent ici, vous
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– Bouffées d’angoisse classiques, Stephen. C’est pareil avec la douleur, le deuil, la tristesse, la peur. Ton corps se défend si tu lui en demandes trop. Ton esprit aussi.
– Il y a des nuits où je me sens partir, j’entends mon corps se vider comme un ballon crevé. Mes dents qui claquent comme des dés dans un gobelet. »
Angoisse. Dissociation. Les mots me venaient facilement. Nous les associons à des processus, ils migrent vers les personnes elles-mêmes et nous pensons : là, je comprends. Sauf que nous ne comprenons pas et que ce sont les mots eux-mêmes qui nous empêchent d’y parvenir.
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« Quelqu’un est encore venu barboter de la terre, dit le shérif Hobbes, et pas qu’un peu. Je croyais pourtant qu’on avait réglé le problème.
– Ce n’est pas ça qui manque, remarquez.
– La terre coûte cher. Dans ce coin-ci, personne ne sait au juste à qui elle appartient. Il y en a qui s’imaginent que ça veut dire qu’elle est gratuite. Encore un coup de Bo Campbell, je parie. Pour sa prétendue entreprise de construction.
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Le temps pour moi d’arriver en compagnie d’Andrew, le shérif Hobbes en personne était déjà sur place avec plusieurs prisonniers, deux Noirs, un Hispanique et un Blanc couvert de tatouages, qui avaient pris le relais de son adjoint. Immobiles, nous regardions la terre s’amonceler derrière eux. La police d’État s’était déplacée aussi, amenant deux de ses chiens, mais comme Mattie n’avait pas apprécié leur présence sur son territoire, les deux bêtes étaient rapidement remontées dans leur fourgon et dévoraient la scène du regard, la bave aux lèvres.
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