Citations sur T'es toi quand tu parles : Jalons pour une grammaire .. (66)
Communiquer suppose aussi des silences, non pour se taire mais pour laisser un espace à la rencontre des mots.
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Il y aurait à découvrir et à formuler bien d'autres ly règles pour cette grammaire relationnelle.
Par exemple, décrire les modes relationnels:
l'impératif... et son usage abusif!
le subjonctif... délicat à introduire!
le conditionnel... et son usage trop timide!
l'indicatif... pas assez relatif!
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Une communication saine doit laisser de la place à la liberté de l'autre.
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Oser un NON qui dise
«Je peux m'affirmer dans une position nette. Je peux me définir dans une facette de moi-même qui ne corresponde pas aux attentes de l'autre. Avec un refus clair, je ne me laisse pas enfermer dans quelque chose qui n'est pas bon pour moi. >»>
Un NON qui me rende auteur, qui me confirme, qui me permette de me définir, qui me situe.
Je peux retrouver et garder une parole qui me permette de me respecter et de me sentir respecté.
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Oser me définir encore.
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En prenant le risque d'une invitation à s'exprimer, en osant une demande directe ou un témoignage, je deviens plus auteur de ma vie. Je reste stimulant, pour l'autre et pour moi. Quand je prends le risque de me dire, de proposer ou d'inviter, je prends aussi celui d'être entendu.
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- sortir de la répréhension imaginaire
(...)
Il nous faudra prendre le risque de rencontrer l'autre pour ce qu'il est et non pour ce que nous croyons qu'il est.
Nous risquons de développer de l'autoprivation en accusant par exemple autrui de ne pas nous aimer, de ne pas nous entendre , de ne pas nous comprendre ou de toujours refuser !
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J'ose dire, je m'autorise à faire des demandes.
La plupart d'entre nous ne sais pas demander avec simplicité, c'est-à-dire faire des demandes directes :
. Sans passer par l'accusation («tu ne penses jamais à me demander ce qui me fait plaisir !»)
. Sans passer par la culpabilisation («tu aurais pu penser à me téléphoner, sachant que j'étais malade !»)
. Sans introduire une plainte («tu savais que j'étais seul. Ce n'était pas difficile de m'appeler»)
Il faut savoir ne jamais aligner une demande en fonction de la réponse possible de l'autre...
«avec son emploi du temps, je ne vais tout de même pas lui demander de venir à Venise avec moi...»
Si la demande est chez moi... La réponse sera chez l'autre.
Et ma réaction à la réponse de l'autre m'appartient.
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La suite est de mon entière responsabilité.
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Connaissance et co-naissance
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Il faut le savoir, la demande la plus répandue au monde et celle d'une écoute, pas celle d'une réponse.
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