"Peut-être était-ce vrai qu'on devenait un homme à travers les défaites, et que les vainqueurs en réalité perdaient, avec chaque triomphe, cette force vitale qui ne trouvait à s'exercer qu'en reprenant force. Peut-être que l'esprit se renforçait en accédant à la compréhension par des choses qui au début paraissaient confuses, mais qui devenaient délicieusement claires une fois qu'on avait perdu."
"Il y aura plein de combats. Tout ce qu'il faut, c'est vouloir les trouver."
On est dans un rêve d'enfant, dans un ciel d'homme, à vivre une vie médiévale dans des conditions salubres, on pilote les derniers lambeaux de quelque chose d'irremplaçable, j'ignore quoi, dans un sport trop royal, même pour les rois.
Rien ne manque, et pourtant ce sont les hommes qui ne comprennent rien qui en deviennent les héros.
Il ne pouvait s'en abstraire, ne serait-ce qu'une heure. Il y avait une façon de vivre et une façon de mourir. Il était supposé le leur montré. C'était ça être un leader. dans des moments pareil, il était convaincu de ne pas être à sa place. Il n'avait pas assez à donner. Il n'aimait pas assez les hommes.
S'il avait un défaut, c'était d'être lucide à l'excès, ce qui peut être la même chose qu'être aveugle. Deleo avait sa fierté, mais il pouvait céder. il aurait ramper pour Cleve. Daughter avait peur, mais il pouvait le cacher. le leader ne sait pas qu'il est leur saint. Il n'entend pas ce qu'ils disent de lui. Il ne ressent que sa solitude, sans en reconnaître la signification. Il regarde devant lui et ne les voit pas qui le suivent. Il chute et ne sait pas qu'ils ont triomphé.
Les pilotes de chasse ne se battent pas, a écrit Saint-Exupéry, ils assassinent.