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Décevant.
La vie d'un pilote de chasse durant la guerre de Corée, côté américain.

Écrit en 56 et adapté au cinéma en 58, il n'a été traduit en français que tardivement (97). Mettant en scène un chef d'escadrille dans sa vie quotidienne, plus qu'une succession de combat, on s'attarde plutôt sur la psychologie du personnage, sa solitude, sa peur de la mort, son désir de devenir un as (5 victoires).

Au final, l'avion n'est qu'un prétexte. En ce qui me concerne, les combats sont mal mis en scène, mal décrits. L'auteur ne nous emmène pas avec lui dans le cockpit. On reste clairement au sol et on assiste, de loin, à la vie et aux états d'âme de son personnage. Une vie de pilote, qui n'a d'ailleurs rien de bien passionnant. Où c'est l'auteur qui l'a rendue insipide ?

En conclusion, une lecture décevante, sans relief. Les ailes coupées.
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Cleve Connell, 31 ans, est devenu capitaine de l'US Air Force grâce à ses prouesses en voltige aérienne. Survient la guerre de Corée (1950-53) où il est envoyé pour cent missions, comme chacun des pilotes de chasse de Kimpo, alors qu'il n'a jamais combattu. Ces missions se veulent de reconnaissance de l'ennemi et il n'y a pas toujours d'affrontement mais Cleve veut devenir un as, c'est-à-dire être crédité de la destruction de cinq Mig-15 et figurer au palmarès des héros américains.

L'exaltation du vol et l'espoir d'une victoire laissent le plus souvent la place à l'amertume et au désarroi lorsque les Mig ne se montrent pas ou que, pour protéger un équipier, il faut renoncer à une chance, ou tout simplement parce que votre nom n'est pas sur la liste des départs. La vue perçante des autres pilotes manque à Donnell ; les yeux sont ce qui vieillit le plus vite chez un pilote. Est-ce ce qui provoque le manque d'occasion ou le fait de n'être pas au bon endroit au bon moment ? La frustration est insidieuse, la solitude est sujette à une introspection profonde. le doute s'installe, le courage et le talent ne font pas le poids.

De nouveaux arrivants s'ajoutent à l'escadrille de Donnell et, parmi eux, l'arrogant homme au cigare, Pell, sûr de lui, cabotin, menteur, qui n'hésite pas à mettre l'équipe en danger pour s'arroger les occasions de casser du Mig et additionner les étoiles de victoire sur la carlingue et les honneurs dans les salons. Sans oublier les affrontements verbaux percutants entre les deux rivaux aux valeurs humaines opposées.

C'est entre les caractères et les motivations de ces deux hommes que s'articule ce livre. James Salter, ancien pilote de chasse, signe de très beaux paragraphes à propos de l'héroïsme, pour qui et pour quoi, à propos des vues de certains commandants qui privilégient les victoires, peu importe comment elles ont été acquises. Devenir un champion donne-t-il l'absolution ? Excellence et droiture se conjuguent-elles nécessairement ?

C'est l'époque des premiers avions à réaction. Les chasseurs soviétiques avaient l'avantage de voler à plus haute altitude mais les pilotes américains étaient plus chevronnés et audacieux. Parmi les Russes, il y avait au moins un as de la Seconde Guerre mondiale que chaque pilote américain voulait abattre et qui faisait les délices des palabres du mess et des rêves les plus fous.

Ce n'est pas seulement un livre sur les prouesses techniques, ou les états d'âme d'un pilote, c'est aussi l'attente quotidienne entre deux missions, les conditions météo décisives et récurrentes, ce ciel immense où tout se joue, la fraternité et l'entraide dans le groupe, la mort de certains, inévitable. Il faut cependant retenir une bataille aérienne captivante, haletante et excessivement bien rendue. Je devais sans cesse me maîtriser pour m'empêcher de sauter les lignes et en connaître l'issue. Pages fabuleuses.

Excellent premier roman de James Salter, publié en 1956 aux Etats-Unis, traduit tardivement en français en 1997 et augmentée de commentaires de l'auteur que la présente édition de 2015 reproduit fidèlement.
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Vous avez toujours voulu intégrer le club des cinq ?
Non pas celui d'Enid Blyton à la portée du premier lecteur venu.
Ledit club, réservé à l'élite des pilotes affichant au compteur cinq avions ennemis abattus, ultime motivation de ces hommes cuirassés d'acier et rêvant leur quotidien comme un fantastique ballet aérien dont ils sortiraient forcément vainqueurs, auréolés d'une gloire éternelle.

Terrain de jeu : la guerre de Corée.
Nouvelle affectation pour le capitaine Cleve Connell.
En vieux baroudeur aguerri, sa nouvelle mission, s'il l'accepte -sinon la bande s'auto-détruira...-, sera de prendre en charge une escadrille de bleusailles, la transformer en machine à tuer et affoler les compteurs en pertes adverses.
Mais les égos, exacerbés au possible, pourraient bien pourrir une situation tristement stérile en nourrissant une guerre larvée au sein de cette élite.

En fan de la première heure des Têtes Brûlées, mais si, souvenez-vous, Greg « Pappy » Boyington et toute sa clique de repris de justice de justesse, j'ai surkiffé de la balle ce Salter court mais intense.

Tout y est.
Du héros vaniteux frôlant le candidat au suicide récidiviste à celui de pacotille.
L'humain faillible, en proie au doute, et pourtant habité d'une conviction presque inébranlable.
Un pur méchant, véritable porte-drapeau du camp adverse et cible privilégiée désignée de fait.
Une dramaturgie puissante, maîtrisée, qui livre son verdict dans un final époustouflant.

Salter nous plonge dans le quotidien guerrier de ces héros modernes en nous narrant par le menu leurs aspirations les plus profondes, tout en déclinant fantastiquement moult combats célestes, usitant d'un vocable spécifique sans que ce dernier ne soit jamais propre à vous faire quitter l'escadrille pour cause d'indigestion sévère.

Alors enfilez vos tenues de combat, investissez vos F-86 semeurs de mort mais surtout méfiez-vous, l'ennemi intérieur pourrait bien fausser la donne.
Et que la force soit avec vous !
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J'ai lu (et acheté) le dernier roman de James Salter que j'ai d'ailleurs beaucoup aimé ainsi que d'autres d'ailleurs mais lorsque j'ai vu celui-ci dans les étalages de ma chère médiathèque de prédilection, je me suis laissée tenter. Après tout, je n'avais rien à perdre : emprunté pour 3 semaines, la pire des choses qui pouvait m'arriver est non pas d'avoir gaspillé de l'argent mais d'être tout bonnement déçue. Certes, j'avais lu le résumé mais lorsque je me suis plongée dans cette histoire, j'ai bien cru que ça allait être le cas mais non...Ouf, quel soulagement !
C'est vrai que j'ai eu un peu de mal à me plonger dans le roman au départ mais cette angoisse de la déception est rapidement passée et je me suis de plus en plus attachée aux personnages.

Replaçons-nous dans le contexte : Nous sommes en pleine guerre de Corée et notre héros, Cleve Connell est rapidement nommé comme capitaine à la tête d'une escadrille de pilotes de chasse. Dès son arrivée sur le terrain, il retrouve un ancien ami à lui, Imil, auprès duquel il s'est déjà battu mais étant son supérieur, il va très vite se rendre compte qu'à la guerre, il n'y a plus grande amitié qui compte. C'est l'honneur avant tout et le fait de descendre le plus de Mig (c'est le nom donné aux avions ennemis en raison de leur forme particulière avec un nez pointu) possible, puisque c'est là leur objectif à tous. Abattre au moins cinq Mig et devenir ce que l'on appelle un "as" et tout ce qui va avec : récompense, respect de des autres pilotes et surtout, n'oublions pas le plus important de tout : La Gloire !
Bien que très bon pilote, Cleve, plus âgé que les jeunes recrues mettra du temps avant de se lier avec les autres. C'est là que certaines relations cordiales se nouent tandis que d'autres se font plus agressives car, concurrence (pas toujours loyale d'ailleurs mais je laisse libre le lecteur d'en juger par lui-même) et notamment avec le jeune Pell...

Un roman dans lequel il est certes un peu difficile à rentrer au départ pou qui n'est pas habitué à lire ce genre de littérature mais qui vaut vraiment la peine d'être découvert ! Non seulement, le lecteur apprend énormément -autant sur le plan historique que sur le fonctionnement des baraquements et de l'organisation qui va avec en période de guerre mais en plus de cela, il se laisse prendre au jeu et en vient même à trembler (du moins, ce fut mon cas), pour les personnages, certains auxquels il s'attachera alors que les autres lui paraîtront hostiles...mais cela, encore une fois, c'est à tout un chacun d'en juger par lui-même. Quand à moi, j'ai déjà mon héros et il s'appelle James Salter ! A découvrir !
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Oeuvre de jeunesse de Salter, pour la première fois éditée en France, je me suis régalé à la lecture de Pour la gloire.

D'abord pour l'histoire de ces pilotes de jet US engagés dans la guerre de Corée, disputant avec leurs compagnons d'escadrille la bataille pour le contrôle du ciel face aux Mig ennemis. Combats, rivalités, camaraderie, honneurs, doutes, attente, mort… Tous les ingrédients d'un bon livre du genre y sont et – avec un énorme plaisir nostalgique non dissimulé – je me suis souvent vu replongé dans tant de lectures de jeunesse : la série des Buck Danny dont j'ai lu et tant relu les différents opus il y a vingt ans, mais également toute l'ambiance de ces livres de guerre que j'ai un moment dévorés (ça m'a un peu passé…).

Mais Pour la gloire est bien plus riche que cette version romancée des Têtes brûlées de Papy Boyington (et hop, un 2e service de nostalgie…) car sous Salter perçait déjà Salter ! Et son habileté à décrire et étudier ses personnages. Au premier rang celui de Cleve, pilote expérimenté destiné aux plus grands honneurs et qui ne va rencontrer en Corée que doutes, désillusions, interrogations, se trouver confronté à sa « tentation de Venise » dans un atelier d'artiste à Tokyo et reprendre le manche à la fin.

J'ai aussi particulièrement apprécié le rythme de ce livre, ou plutôt, l'alternance de rythmes, passant de phases de dialogues courts et enlevés à quelques digressions bienvenues, du suspense des batailles de jets à la lenteur du repos des guerriers dans un bordel de luxe japonais, de cette course effrénée pour abattre des Mig et atteindre la gloire aux périodes de doutes où l'on ne partage plus la même définition de cette gloire. Quant au twist final, sans être inoubliable, il termine plaisamment le livre sur un tempo relevé.

Bref, vous l'aurez compris, je n'ai pas boudé mon plaisir, ce qui m'a fait pardonner sans grande difficulté un style qui aurait gagné à être un peu plus travaillé, en début de livre notamment.
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POUR LA GLOIRE de JAMES SALTER
Le capitaine Cleve Connell arrive en Corée via le Japon où il va participer à la guerre. Pilote de chasse expérimenté il va retrouver des connaissances dont le colonel Imil. L'ambiance est tendue car l'escadrille vient de perdre Tomeson qui était crédité de 13 migs russes abattus. Il a hâte de voler et après quelques jours on va lui confier une escadrille, il va croiser une soixantaine d'ennemis en formation mais le combat ne sera pas engagé. le but de tous ces pilotes est le même, descendre 5 avions ennemis ou plus pour être considérés comme des as avec les médailles et les honneurs qui accompagnent cette performance. C'est le cas de trois d'entre eux. Cleve s'impatiente, d'autant que la rumeur parle d'un cessez le feu imminent et sur les pilotes autour de lui ne le regardent plus avec le même respect. de plus, Pell un pilote arrogant et hâbleur avec lequel il a de mauvaises relations en est à six migs abattus et laisse entendre que Cleve n'est plus dans le coup. Cleve prend quelques jours de permission à Tokyo, femmes et alcool, quand il apprend que le grand as de l'aviation ennemie a été aperçu en vol entouré de dizaines d'avions. Il va rentrer rapidement et tenter de faire croître son tableau de chasse…
On suit avec un certain plaisir les aventures de Cleve et ses déceptions militaires. On voit bien le côté grisant du pilote de chasse à la fois tout puissant et vulnérable. Nul doute quant au réalisme du roman puisque SALTER a été longtemps pilote. Néanmoins, ça reste pour moi un roman assez mineur, les nombreuses sorties infructueuses, la montée des frustrations créent des répétitions un peu lourdes malgré un style très élégant. SALTER a écrit des livres plus intéressants, notamment son très bon « Et Rien D'autre »
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1er roman de James Salter, qu'il tire de son expérience qu'il a fait de son engagement dans l'aviation US en Corée, ce livre nous propulse en plein ciel en chasse contre les MIG, mais pas seulement, aussi dans la tête des pilotes, leurs angoisses, joies, tristesses, à travers les derniers combats chevaleresques que l'on a connu durant la 1re guerre mondiale (le baron rouge) ou la seconde ( on pense parfois à la série "les têtes brulées).
on suit l'alter ego de l'écrivain Cleve Connell de son arrivée dans l'escadrille jusqu'à la fin, magistral et désabusé car il s'interroge tout au long du livre sur l'intérêt de tout ça.
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Well, well, well...

"Pour la Gloire" est un roman assez court, et se lit avec facilité. Je ne sais pas si l'auteur a cherché à ce qu'on s'attache vraiment aux personnages, en tout cas il parvient à mettre au jour la vanité qu'il y a au coeur de chaque homme.
L'histoire se passe durant la guerre de Corée. On suit le quotidien d'un groupe de pilotes de chasse américains ; dans le ciel, à la recherche de Mig russes à descendre, à la base, à fumer cigarettes sur cigares et buvant à plus soif. J'ai ressenti la frustration du personnage principal, sa honte et son impuissance dans le manque de succès, malgré un maigre capital sympathie. Il y a une distance intéressante entre les protagonistes, l'auteur, le lecteur. Pas de détails techniques sur les avions, ni le pilotage, mais des états d'âmes, et une obsession, devenir un As, pour la gloire.

Ce livre écorne sans aucun doute l'image du pilote de chasse (américain); mais peut-être est il un pendant nécessaire aux récits héroïques qui entourent ces hommes; car à les imaginer ainsi évoluer dans les hautes sphères inaccessibles aux communs, courageux et dévoué, on est tenté de les considérer comme des modèles d'accomplissement.
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Voici un roman historique et une histoire de guerre avec les qualités d'un mythe. À première vue, Salter raconte l'histoire très autobiographique d'un pilote de chasse, Cleve Connell, au service pendant la guerre de Corée. En effet l'auteur, après s'être porté volontaire pour une affectation en Corée et avoir suivi un entrainement au pilotage du F-86 Sabre, a rejoint la 335e escadrille de chasse et d'interception, une unité réputée de chasseurs de Mig. du 12 février au 6 août 1952, il participe à plus de cent missions. Une victoire contre un Mig-15, le 4 juillet, est officiellement portée à son crédit.
L'histoire se situe sur une base aérienne isolée, proche du Japon, en Corée du Sud, où des missions d'interception sont effectuées régulièrement dans le Nord pour détruire des avions de chasse nord-coréens. Cela plaira aux amateurs de jeux-videos, pour qui l'horreur de la mort n'a aucune importance face à la gloire guerrière. le champ de bataille est le ciel, la localisation et le ciblage de l'ennemi se font à vue d'oeil. Cela a presque des airs de Saint-Exupéry.

Les Américains utilisent leurs F-86 Sabre pour descendre des Nord-Coréens qui utilisent des MIG-15 russes. La réflexion quasi obsessionnelle du personnage principal, Cleve Connell, porte sur la compétition que se livrent les pilotes entre eux. On assiste, impuissant à la lente auto-destruction du jeune et brillant pilote de chasse, devenu capitaine de l'US Air Force grâce à ses prouesses en voltige aérienne. Mais celui-ci ne trouve que de la frustration dans chacun de ses combats, tandis que d'autres autour de lui, parviennent à la gloire. En particulier un détestable rival aux valeurs opposées aux siennes qui réussit à s'inscrire régulièrement au palmarès américain grâce à la chance, par la manipulation des autres et grâce à des faits parfois inventés.

Salter brosse des portraits vibrants des héros du ciel et des paysages dans lequel se déroule l'action. le ton est fataliste dans la peinture des portraits des protagonistes. Il faut que Cleve Connell surmonte son conflit entre la réputation dont il rêve et la perception de sa fragilité et de la fragilité humaine. Il est impuissant devant le sort quand il voit des camarades tués dans l'exercice de leurs fonctions, alors qu'un intrus et un profiteur ramène sans cesse à lui une gloire injuste. On suit Cleve Connell avec émotion dans son insatiable introspection tout en côtoyant la sagesse du mythe.

Et si le livre descendait tout simplement l'inanité de cette compétition et l'absurdité totale de la guerre? le manque de réflexion politique à propos des raisons de cette guerre souligne justement l'absurdité du jeu auquel, malgré soi, le lecteur lui-même finit par se prendre. On éprouve vite une réelle empathie pour ce rêveur isolé plein d'audace et de ténacité qu'est Cleve Connell. Son objectif compulsif d'atteindre la gloire en descendant cinq avions ennemis et devenir ainsi un « as » est constamment contrarié, …un signe du ciel ? Des jeux de jalousie et d'hypocrisie mettent le feu aux poudres et une rivalité sans merci s'est installée entre les aviateurs rivaux. Se retrouverait-on face à la force d'écriture d'un Hemingway? Un thème sous-jascent est le rapport à la femme et leurs fantasmes lors des permissions au Japon. Un havre de réflexion? On ne lâche bientôt plus le livre et la fin est …soufflante. C'est le propre des mythes.
Lien : http://artsrtlettres.ning.co..
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Une description des états d'âme de pilotes de chasse pendant la guerre de Corée. Là où les hommes sont ce qu'ils font. Là où la l'on mesure la réussite au nombre d'avions abattus.
C'est bien écrit mais cela manque selon moi du « petit piment » qui donne de l'âme au héros. C'est un peu trop mécanique à mon goût...
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