Salvatore Roncone, vieux berger calabrais se retrouve déraciné à Milan par la maladie qui le ronge et qu'il surnomme la Rusca, tant elle lui mord les entrailles comme l'aurait fait son furet.
Mais cet exil est peuplé d'un petit être, Brunettino, qui va parvenir à changer sa vie et même à ébranler toutes les certitudes acquises au cours d'une longue vie émaillée par la guerre, le maquis, les rencontres et les inimitiés que peut créer un petit village comme Rocaserra.
Ce huis-clos est particulièrement émouvant et devient bouleversant au fur et à mesure qu'approche un dénouement dont on doute jusqu'au bout.
Un morceau de vie qui recentre sur l'essentiel.
Et une très belle histoire.
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Très beau texte plein d'émotion, d'amour, des petites choses de la vie, des rencontres, les souvenirs, mais...un peu long à mon sens.
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Un roman sur la fin fin de vie, les relations familiales, l'éducation, l'affrontement des générations, des thèmes par toujours faciles , ils ont été traités avec beaucoup de talent dans ce roman.
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Voici un roman duquel, a priori, je pourrais dire que ce n'est pas ma tasse de thé et pourtant j'ai été touchée par sa simplicité et son humanité. “Le vieux” dans cette histoire est un personnage très attachant qui vit à la fois dans le passé - il se remémore sans cesse sa jeunesse de partisan et d'amant - et dans le futur, car malgré la gravité de sa maladie il se projette dans l'avenir, rêve de retourner dans son village accompagné du petit Bruno et de sa nouvelle épouse. Bref, comme si le présent n'était qu'une parenthèse dans son existence, une parenthèse pas très agréable d'ailleurs car il déteste Milan et ses habitants, les italiens du Nord dont les coutumes lui sont étrangères, et il déteste aussi constater l'inexorable perte de ses capacités, conséquences de la maladie qui le ronge et qu'il appelle “la rusca”. D'un autre côté, sans aucun pathos (ce que j'ai vraiment apprécié), ce livre nous dit qu'il faut aimer chaque jour comme si c'était le dernier et apprécier tous les instants de la vie, même les plus difficiles. Carpe diem.
Par ailleurs, c'est encore un livre qui donne envie d'aller se perdre dans les endroits reculés et hors du temps du sud de l'Italie et ça, j'adore !!
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