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Citations sur Ô mon George, ma belle maîtresse (Correspondance - Alfre.. (87)

Va, espère, est que ta vie soit un poème aussi beau que ceux qu’a rêvés ton intelligence. Un jour tu le reliras avec les saintes joies de l’orgueil; Tu verras peut-être derrière toi bien des débris. Mais tu seras debout et sans tache au milieu des trahisons, des bassesses et des turpitudes d’autrui. (George Sand)
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J’ai cru longtemps à mon bonheur, à une espèce d’étoile qui me suivait. Il en est tombé une étincelle de la foudre sur ma tête, de cet astre tremblant. Je suis lavé par ce feu céleste, qui a failli me consumer. (Alfred de Musset)
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Que mon souvenir n’empoisonne aucune des jouissances de ta vie, mais ne laisse pas ces jouissances détruire et mépriser mon souvenir. Sois heureux, sois aimé. Comment ne le serais-tu pas ? Mais garde-moi dans un petit coin secret de ton coeur, et descends-y dans tes jours de tristesse pour y trouver une consolation, ou un encouragement. (George Sand)
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Au milieu de mes chagrins, je sens bien que j’ai un trésor dans le coeur, je ne puis l’ouvrir à personne. Songes-tu à ce qui s’amasse pendant tant de nuits dans cette petite chambre, tant de jours solitaires ? et dès que je veux t’écrire, tout se presque jusqu’à m’étouffer. Mais je souffre, amie, et qu’importe de quoi je souffre ?
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Il faut que tu m’écrives souvent, que tu me laisses t’écrire ma vie à mesure que je vivrai. Songe à cela, je n’ai que toi, j’ai tout nié, tout blasphémé, je doute de tout, hormis de toi. Dis-moi, auras-tu ce courage-là ? Toutes les fois que je relèverai la tête dans l’orage, comme un pilote effrayé, trouverai-je toujours mon étoile, la seule étoile de ma nuit ?
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Dis-moi simplement que tu aimes et que tu es aimée ; alors je me sens plein de courage et je demande au ciel que chacune de mes souffrances se change en joie pour toi. Alors je me sens seul, seul pour toujours, et la force me revient car je suis jeune, et la vie ne veut pas mourir dans sa sève. Mais songe que je t’aime, qu’un mot de toi pourra toujours décider de ma vie, et que le passé tout entier se retourne en l’entendant.
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Mais nous sommes nés pour nous nous connaître et pour nous aimer, sois-en sûr. Sans ta jeunesse et la faiblesse que tes larmes m’ont causée, un matin, nous serions restés frère et soeur.
[…] Oh malheur à nous, si nous nous étions séparés dans un jour de colère, sans nous comprendre, sans nous expliquer ! C’est alors qu’une pensée odieuse eut empoisonné notre vie entière, c’est alors que nous n’aurions jamais cru à rien. Mais aurions-nous pu nous séparer ainsi ? Ne l’avons-nous pas tenté en vain plusieurs fois, nos coeurs enflammés d’orgueil et de ressentiment ne se brisaient-ils pas de douleur et de regret chaque fois que nous nous trouvions seuls ? Non, cela ne pouvait pas être. Nous devions, en renonçant à des relations devenues impossibles, rester liés pour l’éternité. (George Sand)
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Eh bien, je ne t’ai donc pas dérobée à la Providence, je n’ai donc pas détourné de toi la main qu’il te fallait pour être heureuse ! j’ai fait peut-être en te quittant la chose la plus simple du monde, mais je l’ai faite, mon coeur se dilate malgré mes larmes ; j’emporte avec moi deux étranges compagnes ; une tristesse et une joie sans fin. (Alfred de Musset)
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S’il t’importe peu de savoir si ton souvenir me reste ou non, il m’importe à moi, aujourd’hui que ton spectre s’efface déjà et s’éloigne devant moi, de te dire que rien d’impur ne restera dans le sillon de ma vie où tu as passé, et que celui qui n’a pas su t’honorer quand il te possédait, peut encore y voir clair à travers ses larmes, et t’honorer dans son coeur, où ton image ne mourra jamais — adieu mon enfant. (Alfred de Musset)
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À qui la faute ? à moi. Plaignez ma triste nature qui s’est habituée à vivre dans un cercueil scellé, et haïssez les hommes qui m’y ont forcé. Voilà un mur de prison, disiez-vous hier, tout viendrait s’y briser — Oui, George, voilà un mur, vous n’avez oublié qu’une chose, c’est qu’il y a derrière un prisonnier.
[…]
Plaignez-moi, ne me méprisez pas. Puisque je n’ai pu parler devant vous, je mourrai muet. Si mon nom est écrit dans un coin de votre coeur, quelque faible, quelque décolorée qu’en soit l’emprunte, ne l’effacez pas. (Alfred de Musset)
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