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Citations sur Coeur d'acier, tome 1 (33)

J'étais donc en train d'observer quand l'Epic est entré dans la banque. Je l'ai remarqué immédiatement, bien que personne d'autre ne semble lui prêter plus d'attention. Beaucoup de personnes disent qu'on ne peut pas distinguer un Epic d'un homme ordinaire avant qu'il ne commence à utiliser ses pouvoirs, mais ils ont tort. Les Epics se conduisent différemment. Ce sentiment de confiance, cette subtile autosatisfaction. J'étais toujours capable de les reconnaître.

Même en tant que gamin, je savais qu'il y avait quelque chose de différente chez cet homme. Il portait un costume noir de style détendu avec une fine chemise beige, mais pas de cravate. Il était grand et maigre, mais costaud, comme beaucoup d'Epic le sont. Musclé et tonique d'une telle façon qu'on peut le voir même sous des vêtements amples.

Il s'est avancé jusqu'au centre de la pièce. Des lunettes de soleils pendaient de la poche sur la poitrine, et il souriait quand il les a mises. Puis, il a levé un doigt, qu'il a pointé d'un mouvement désinvolte en direction d'une femme qui passait.

Elle fut vaporisée en poussière, ses vêtements s'enflammant, son squelette tombant en avant, cliquetant sur le sol. Ses boucles d'oreilles et son alliance restèrent intact également. Elles heurtèrent le sol avec un "Ping" distinct que je pu entendre malgré le bruit ambiant.

La pièce devint silencieuse. Les gens se figèrent, horrifiés. Les conversations se turent, si ce n'est le banquier qui continue à sermonner mon père.

Il s'arrête finalement lorsque les cris commencèrent.

Je ne me rappelle pas de ce que j'ai ressenti, n'est-ce pas étrange ? Je peux me rappeler la lumière, ces magnifiques lustres là-haut, saupoudrant la pièce de lumières réfractée. Je me souviens l'odeur de citron et d'ammoniaque du sol récemment nettoyé. Je me suis souviens trop bien des cris perçant de terreur, la folle cacophonie alors que les gens se ruent vers les portes.
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Je le croyais. Beaucoup de personnes pensaient comme lui à cette époque. Cela ne faisait que deux ans depuis que Calamity était apparue dans le ciel. Un an depuis que les hommes commençait à changer. Se transformant en Epic - presque comme les super-héros des histoires.

Nous étions encore plein d'espoir. Et ignorant.
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"Tout ce que je possède est ici" dit mon père, montrant le papier sur le bureau devant nous. Ses mains étaient épaisses et calleuses, sa peau tannées par les journées passées à travailler au soleil. Ma mère aurait grimacé si elle l'avait vu aller à un rendez-vous important comme celui-ci en portant son jeans de travail et un vieux T-Shirt avec un personnage de Comic Book dessus.

Il s'était tout de même peigné, même s'il commençait à perdre ses cheveux. Il ne s'inquiétait pas autant que les autres hommes. "Cela signifie moins de coupes de cheveux, Dave" qu'il me disait, riant tout en passant ses doigts à travers ses cheveux vaporeux. Je ne lui faisais pas remarquer qu'il avait tort. Il aurait toujours autant de coupes de cheveux à faire tant que tous ses cheveux ne seraient pas tombés.

"Je ne crois pas pouvoir faire quoi que ce soit" dit le banquier. "On a du vous le dire avant".

"L'autre homme disait que ce serait suffisant" répondit mon père, ses grandes mains jointes devant lui. Il semblait soucieux. Très soucieux.

Le banquier continuait juste de sourire. Il tapotait la pile de papier sur le bureau. "Le Monde est un endroit bien plus dangereux maintenant, Mr Charleston. La banque a décidé de ne pas prendre de risques".

"Dangereux ?" demanda mon père.

"Et bien, vous savez, les Epics..."

"Mais ils ne sont pas dangereux", dit passionnément mon père. "Les Epics sont là pour nous aider".

Pas encore, ai-je pensé

Le sourire banquier a finalement disparu, comme s'il était surpris par le ton de mon père.
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Je me suis retourné. Nous étions sur le côté de la pièce principale, dans l'un des cubes où travailles les employés des hypothèques. Notre cube avait des murs en verre, ce qui les rendait moins confinées, mais cela faisait toujours faux. Il y avait des photos de famille encadrées de bois sur les murs, une tasse de bonbons bon marché avec un couvercle en verre sur le bureau et un vase avec des fleurs en plastiques fades sur les classeurs.
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Je me suis assis sur une chaise bien trop grande pour moi, à regarder le flot de personnes. J'aimais regarder les gens. Les différentes formes de visage, les coupes de cheveux, les habits, les expressions. Il y avait tant de variété à cette époque. C'était excitant.
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Tu n'as jamais entendu parler de cornemuse? demanda Cody, atterré. C'est aussi écossais que les kilts et les poils roux aux aisselles!
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J'aurais dû lui faire un clin d'oeil ! Pourquoi est-ce que je n'y ai pas pensé ?

Est-ce que j'aurais eu l'air stupide ? Je ne m'étais jamais entraîné à cligner de l'oeil. Mais était-il possible de le faire de travers ? C'était quelque chose de très simple.

— Vous avez quelque chose à l'oeil ? demanda Balle Courbe.

— J'ai… heu… j'essaie de déloger un cil, répondis-je.
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Elle était vraiment jolie. Et elle devait avoir à peu près mon âge, peut-être juste un ou deux ans de plus. Je ne savais toujours pas très bien pourquoi elle était devenue si froide avec moi. Peut-être qu'une conversation spirituelle aiderait à y remédier.

— Hum, donc, commençai-je. Depuis combien de temps est-ce que vous êtes… vous savez, avec les Redresseurs ? Tout ça ?

Nickel.
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Abraham pénétra dans le couloir d'un pas nonchalant. Il n'accorda pas une grande attention aux armes. Megan entra et je lui emboîtai le pas, regardant attentivement les murs et leur marchandise.

— Waouh, commentai-je. C'est comme… une bananeraie d'armes.

— Une bananeraie, répéta Megan d'une voix neutre.

— Ben oui. Tu vois les bananes, la façon dont elles pendent aux arbres sur lesquels elles poussent ?

— Courbette, tu es vraiment une brêle en matière de métaphores.
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Ces lampes éclairaient des armes à feu, accrochées au mur du couloir par centaines.

De l'acier magnifiquement poli et des noirs intenses et assourdis. Des fusils d'assaut. Des pistolets. Des engins massifs et hypercompressés comme celui que portait Abraham, équipés de générateurs gravitoniques. Des revolvers à l'ancienne, des piles de grenades, des lance-roquettes.
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