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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
J'aime les romans dans lesquelles les maisons ont une histoire et sont un point d'ancrage autour duquel s'organise l'intrigue.
Après « La maison dans laquelle », « La maison des feuilles », mes pas m'ont menée vers une maison enchantée qui manipule, domine, soumet et asservit.

« La maison était bien le véritable sujet de l'image, elle concentrait les énergies manipulatrices qui visaient à réduire les êtres à l'état d'objets. »

*
Après des études brillantes en Histoire des Arts, Zoé, une jeune femme plutôt réservée et secrète, décide d'entamer une collection d'estampes, ses moyens financiers limités ne lui laissant pas la possibilité d'acquérir des oeuvres plus onéreuses.
Mais très vite, sa passion devient envahissante, obsédante, obsessionnelle. Et l'achat des premières pièces qui aurait pu calmer cet appétit grandissant, la frustre davantage, la tourmente, et la ronge de l'intérieur, empiétant sur son travail, sa vie privée, et l'isolant socialement.

« Tout ce qu'elle s'était refusé en corsetant sa vie, en la réglant à l'extrême, en contrôlant son quotidien, et qui ressurgissait dans ses rêves débridés, se trouvait là, sous ses yeux, réel et fantasmagorique. »

Alors qu'elle perd pied avec la réalité, elle fait la connaissance d'un étudiant travaillant dans une galerie pour financer sa thèse. Celui-ci va lui proposer de découvrir, en plein coeur de Paris, une collection privée unique et insolite dont il est le gardien. Malgré le caractère impénétrable et mystérieux de cet inconnu et le malaise qu'elle ressent en sa présence, sa curiosité est la plus forte et elle le suit.

« La curiosité malgré tous ses attraits / Coûte souvent bien des regrets. »

En pénétrant dans ce lieu chargé d'interdits et de mystère, on sent que Zoé s'enfonce, littéralement et métaphoriquement dans ce musée intime. Les espaces intérieurs se métamorphosent, l'emprisonnant dans un jeu de miroirs où se reflètent ses pensées et son obsession qui la consume.

*
Le récit est bien mené, avec cependant quelques longueurs descriptives, mais on sent qu'Agathe Sanjuan maîtrise parfaitement son sujet. L'auteure est passionnante, elle nous transmet de nombreuses connaissances sur le monde de l'art et sur les techniques de l'estampe.

L'art me passionne. Je fréquente régulièrement les musées mais j'hésite souvent à franchir la porte d'une galerie, ne me sentant pas à ma place et ne souhaitant pas acquérir d'oeuvre d'art.
En collectionneuse avertie, Zoé nous invite à pénétrer dans ce milieu passionnant et fermé.
Elle nous guide dans tous ces lieux dédiés à sa passion, et on s'imprègne de ces ambiances feutrées, précieuses et calmes. Elle nous initie aux codes artistiques, nous délivre quelques clés de lecture pour comprendre le sens des oeuvres et on se passionne pour l'art ancien de l'estampe

Mais on découvre également la face cachée de ce monde, les acquéreurs préférant souvent garder l'anonymat. C'est donc aussi un voyage dans la solitude du collectionneur.
L'auteure, avec beaucoup de justesse, nous interroge sur le choix réfléchi avant d'acquérir une oeuvre, le plaisir d'en détenir, la frénésie d'achat d'art, le caractère privé et intime de ces possessions.

« Une fois chez elle, elle défit le paquet sur la table de la cuisine. À l'aide d'un couteau fin, elle fendit les morceaux de scotch qui maintenaient l'ensemble, dégagea les cartons de protection, et se retrouva face à la blancheur du papier. Elle eut l'impression de déshabiller quelqu'un, de violer son intimité, mais se dit qu'il s'agissait de sa propre intimité, de son choix, mis à distance, qu'elle dénudait. Elle caressa la feuille, effleurant du bout des doigts les parties encrées pour en sentir l'imperceptible relief. »

*
L'écriture, belle, poétique, sensorielle, incarne parfaitement l'atmosphère sobre et distinguée que veut créer l'auteure. Elle parvient ainsi à transmettre toutes les sensations, les émotions qui animent Zoé.

Dans la deuxième partie, le récit se transforme et la visite clandestine de ce cabinet privé, aussi fascinante qu'angoissante, devient une forme de voyage initiatique entre rêves et réalité. L'ensemble se déroule dans une ambiance plus sombre, plus troublante, jusqu'à devenir menaçante et pesante.

« L'ogre repu reposait, attendant sa prochaine victime, qui lui fournirait son lot d'histoires, d'images, de rêves et de fantasmes. »

Se nichant entre onirisme, fantastique et gothique, l'imaginaire se teinte alors de visions cauchemardesques rappelant l'univers de Jérôme Bosch.

*
Malgré quelques défauts de longueur, « La maison enchantée » est un bon premier roman dont l'ambiance mystérieuse émanant du dernier tiers du livre et l'originalité du thème m'ont séduite.
Dans ce livre, j'ai aimé les passages consacrés au monde de l'art, mais surtout les moments où le récit se vit comme un voyage initiatique et fantastique à travers les oeuvres, la collection privée et les rêves. Les obsessions, les angoisses personnelles les plus profondes s'y reflètent, laissant planer une impression d'étrangeté et d'inquiétude.
A découvrir.

*
Il ne me reste plus qu'à remercier chaleureusement Babelio, les éditions « Aux forges de Vulcain », sans oublier Agathe Sanjuan pour cet agréable moment de lecture et la découverte d'une jeune auteure prometteuse.
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La jeune fille aux estampes

Dans un premier roman étonnant, Agathe Sanjuan va nous entrainer dans le monde des estampes sur les pas d'une jeune fille qui après ses études, va en faire son obsession. Un parcours initiatique et onirique fascinant.

Zoé mène une existence assez paisible auprès de ses parents et de ses deux soeurs cadettes, des jumelles nées cinq ans après elle. Plutôt solitaire, elle est gardée par Jacob, un voisin assez excentrique mais qui, avant de mourir, va lui transmettre sa passion pour l'art, lui suggérant notamment d'aller jeter un oeil dur le Triptyque de Moulins durant ses vacances. Une expérience qui sera sans doute déterminante dans son choix d'aller étudier l'histoire de l'art à Paris. Des études qu'elle pourra poursuivre en toute autonomie en complétant ses cours par un travail de secrétariat au sein d'un cabinet d'avocats. Son Master en poche, elle choisira une autre voie que celle de ses collègues pour pouvoir conserver sa liberté, travailler dans la gestion et s'intéresser à l'art avec l'oeil de l'amateur éclairé. Après avoir laissé passer un dessin de Delacroix, elle achètera une gravure de Félicien Rops, une première oeuvre qui sera suivie de nombreuses autres. Rapidement, elle devient spécialiste des estampes, passant son temps à «fureter vers Drouot, aller voir les expositions précédant les ventes aux enchères, mais aussi rayonner vers les galeries qui se situaient entre les grands boulevards et, de l'autre côté de la Seine, les quartiers Saint-Germain et Saint-Michel. Elle prenait un vrai plaisir à ces visites et attendait impatiemment le soir pour parcourir la capitale, dans ces rendez-vous avec elle-même qui la comblaient. Quand un artiste l'intéressait, ses recherches étaient un prétexte pour revoir son portefeuille en galerie, sentir son univers à travers les feuilles à disposition. Elle se repaissait de l'ensemble en attendant, un jour, d'en élire une.» Elle va se lier d'amitié avec Lee et Gabriel, un couple de galeristes, qui va l'initier à la technique et croiser la route de Julien, un employé étonnant qui va lui faire découvrir un endroit extraordinaire, sorte de musée secret du Comte de Soleinne en plein coeur de la capitale.
Agathe Sanjuan fait de cette maison enchantée le coeur d'un roman qui se lit comme on suivrait une visite guidée dans un monde fabuleux où tous les sens sont en éveil, où les rêves se touchent du doigt. Un parcours initiatique et onirique qui nous permet littéralement d'entrer dans les oeuvres d'art. Un premier roman d'une maîtrise formelle étonnante, mais surtout un voyage à travers musée imaginaire qui est aussi une invitation à vivre l'art. Fascinant.

Lien : https://collectiondelivres.w..
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Un livre sur notre rapport à l'art en tant qu'objet, de la découverte jusqu'à la collection obsessive. Nous suivons les pérégrinations du personnage principal à Paris, une plongée dans l'étrange milieu des galeries, des archives, des ventes aux enchères, des historiens de l'art, des musées, des expositions. Les portraits des passionnés, des arrogants, des ambitieux sont d'une grande justesse, accompagnés de questionnements sur le matérialisme supposé des collectionneurs, la réputation des oeuvres, les choix, l'envie de se démarquer. Au coeur du roman d'Agathe Sanjuan, la visite d'une collection privée, dont le modèle pourrait être le microcosme infini de Des Esseintes dans "A rebours" de Huysmans. L'autrice n'arrive cependant pas toujours à captiver lors de très longues descriptions des pièces et des objets. On bascule alors dans une sorte d'onirisme, et même de fantastique (l'éternel passager clandestin de la littérature), où l'héroïne va littéralement voyager à l'intérieur d'une estampe, lors de songes inquiétants qui se confondent avec la réalité. Un bon premier roman, malgré ses longueurs et défauts.
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Merci à Babelio et les éditions Aux Forges de Vulcain pour l'envoi de cette masse critique.
Pour le moment je publie un update lecture car je n'ai malheureusement pas encore terminé le livre. Je mettrais à jour cette chronique une fois le livre fini!!

Tout d'abord il faut savoir que ce livre m'a attiré rien qu'en lisant le 4e de couverture. Tout simplement parce que je me suis retrouvé dans l'histoire de Zoé qui voue "une passion dévorante pour l'art" et quitte sa ville d'enfance pour étudier l'histoire de l'art à Paris.
Je me suis dit "tiens...ça me rappelle quelqu'un!"

Mes premières impressions sont les suivantes:
* J'ai ressenti dans le personnage de Zoé une grande nostalgie liée à son enfance. Mais en même temps sa nouvelle vie lorsqu'elle part s'installer à Paris pour étudier lui accorde une liberté qu'elle n'avait pas forcément étant enfant. J'ai hâte de découvrir plus en profondeur Zoé et sa personnalité ainsi que son parcours à venir.
* Concernant la plume de l'autrice, je la trouve plutôt exigeante et je suis ravie d'avoir une licence en histoire de l'art pour comprendre absolument tous les termes liés à ces études! Néanmoins, je pense qu'il n'est pas essentiel de tout savoir de l'histoire de l'art pour s'immerger dans le récit. C'est juste un bonus selon moi.

Voilà pour le moment mes impressions sur ce roman qui selon moi contient beaucoup de choses qui vont me plaire.
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À travers la quatrième de couverture, il est difficile de savoir à quoi s'attendre de ce roman. le titre, enchanteur, laisse présager une dimension onirique voire fantastique au récit, tandis que le résumé évoque plutôt des troubles, puisqu'il est question d'obsession, de terreur. Pendant une grande partie du récit, Agathe Sanjuan nous présente une intrigue très linéaire et conventionnelle. On découvre Zoé, son parcours qui la mène à Paris où elle trouve vite après ses études un travail dans la comptabilité. On la suit en dehors de son travail visiter les galeries d'art, commencer une collection d'estampes et on voit cette passion vite devenir une obsession. le récit est très centré sur Zoé, il y a peu de personnages secondaires, elle a quelques amis voire relations, mais c'est réellement l'art qui est au centre de sa vie et qui semble finalement mieux la combler que les relations sociales. Elle va d'expositions en expositions, visite des lieux de vente, se renseigne sur les artistes et réaménage même son appartement autour de sa passion. Zoé structure l'entièreté de sa vie par rapport à l'art et ne laisse peu à peu plus la place pour autre chose.

La maison enchantée est un récit à mille lieux de mes lectures habituelles. Si le roman possède une dimension onirique et fantastique qui arrive dans sa seconde moitié, il est écrit à la manière d'un roman de littérature blanche. de plus, le monde de l'art m'est totalement inconnu et j'avoue qu'il ne m'a jamais particulièrement intéressée. Et pourtant Agathe Sanjuan nous emmène avec facilité dans son univers. On ressent sa passion et ses connaissances impressionnantes sur l'art et elle nous les transmet très bien. Je me suis vraiment surprise à apprécier cet univers que je découvrais. de plus, même si on ne partage pas la passion pour l'art du personnage principal, il n'est pas difficile de s'identifier à elle. Après tout, on a tous nos propres obsessions. Beaucoup de lecteurs qui passeront sur cette chronique se reconnaîtront peut-être dans le portrait de Zoé vis-à-vis de leur rapport à la littérature ou à d'autres domaines. Agathe Sanjuan propose ainsi une réflexion assez bienveillante sur notre esprit de collectionneur associé ici au monde de l'art, mais qu'on peut aisément étendre à d'autres domaines.

La deuxième moitié de la maison enchantée prend un tournant assez inattendu. Zoé se retrouve un peu par hasard à visiter une collection privée, une visite sensorielle, aussi incroyable que fascinante qui dépasse tout ce que n'importe quel musée peut proposer. Agathe Sanjuan décrit très bien cette expérience avec une plume très visuelle qui nous transmet facilement toutes les sensations ressenties par Zoé lors de cette visite. Mais la jeune femme va être bouleverser par cette visite. Elle commence à faire des rêves étranges chaque soir où elle se retrouve piégée dans une étrange maison… le récit prend alors une dimension bien plus mystérieuse et onirique. L'ambiance devient de plus en plus pesante à mesure que la passion de Zoé se retourne contre elle. Elle se lance alors dans une sorte d'enquête pour comprendre la réalité autour de la mystérieuse visite et cette maison qu'elle parcourt chaque nuit. le dénouement de ce roman prend ainsi une dimension très métaphorique. Je ne suis pas sûre d'avoir saisi l'entièreté des messages que l'autrice cherchait à faire passer, mais j'ai aimé le propos et l'univers proposé qui m'a fait sortir de mes habitudes de lecture.

Lien : https://sometimesabook.wordp..
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La couverture magnifique, onirique, et son intérieur, la reproduction d'une estampe, n'auraient pu être mieux choisis. On découvre dans ce roman, Zoé, amatrice d'art cultivée mais un peu ennuyeuse avouons-le, qui va virer collectionneuse comme elle serait devenue junkie, en secret, de façon irrépressible. Et puis, elle va, un jour, visiter une maison et le livre bascule dans l'enchantement au sens ancien d'ensorcellement. Sa vie est à présent double : ses journées fades et ses nuits fantastiques. Si la première partie ne m'a pas spécialement accrochée avec un côté un peu trop didactique, j'ai suivi avec curiosité Zoé dans ses explorations nocturnes. L'autrice arrive à créer un monde de papier et de rêves qui ne donne qu'une envie, pousser la porte d'un cabinet d'estampes, ouvrir un porte-feuille et se plonger dans la contemplation...
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Zoé est une jeune femme sérieuse et un peu austère qui, après des études d'histoire de l'art choisit finalement la voie stable et sûre d'un travail de comptable. Néanmoins, elle se met à fréquenter les galeries d'art et commence à collectionner les estampes de façon adictive...
Un jour, on lui fait une visite privée d'une incroyable collection et le don d'une oeuvre empreinte d'un maléfice...
Le milieu du roman m'a bien captivé quand la narratrice fait sa collection. L'auteur nous plonge avec succès dans le milieu de l'art. En revanche la fin qui bascule pour partie dans le fantastique m'a assez ennuyée et j'ai donc été un peu déçue.
Cela reste cependant un premier roman réussi avec un vrai univers.
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« La maison enchantée » est un roman sur l'Art et sa consommation. Il laisse une part importante d'interprétation à son lecteur. C'est un roman que j'ai apprécié sans être certaine d'avoir saisi l'intégralité des messages que souhaitait faire passer l'autrice. Quelques éléments de mes interprétations par la suite sur cette curiosité digne d'un cabinet !

Le roman se divise clairement en deux parties. La première est un récit classique et très sensoriel. L'autrice nous détaille le fil de la vie du personnage central, Zoé, qui sera d'ailleurs le seul personnage vraiment mis en avant dans le roman. La seconde partie nous emmène vers un récit moins raisonnable, plus onirique ou fantastique … le résumé laisse planer le doute. Et même à la fin du récit, on n'est pas sûr de savoir vraiment choisir entre les deux.

Un thème central du livre est celui du monde des collectionneurs. On plonge dans des lieux de recueillement autour de l'Art comme les musées, les bibliothèques d'oeuvres ou d'autres assez hermétiques tels que les galeries d'art. On apprend pas mal sur ces lieux mais également sur les techniques liées à l'estampe puisque c'est le format de prédilection de notre personnage central. Mais le thème du collectionneur ne s'arrête pas là et nous propose une réflexion sur ce qu'est être collectionneur. Et c'est là où la part d'interprétation est importante. J'ai perçu le collectionneur comme une sorte d'esprit, de rôle pouvant posséder celui qui le devient. Et c'est d'ailleurs au moment où Zoé devient, pour de bon, collectionneuse que le roman bascule … Nous apportant ainsi le revers de la vie de collectionneur, presque détaché de l'art lui-même …

Le second thème présent est le voyage, le rêve à travers l'Art. le personnage de Zoé incarne parfaitement ce sujet. Elle pense à ses oeuvres, imagine la réalité peinte, crayonnée, gravée … parfois jusqu'à l'obsession quand cette pratique se fait dans la solitude complète. J'ai interprété la seconde partie du livre comme une pratique trop solitaire de l'art où finalement elle en vient à plonger dans son estampe en rêves. La question du fantastique ou de l'obsession est donc de nouveau présente… Avec le dénouement, j'en conclut cependant que c'est le contact aux autres, le partage de sa passion qui va la ramener dans une réalité plus apaisée.

Un dernier mot sur le style : on a un vocabulaire riche, parfois suranné qui peut donner l'impression d'être dans une autre époque alors que l'action se passe bien de nos jours. le rythme va fluctuer selon l'action et devient plus rapide dans la seconde partie du roman.

Globalement, c'est un roman agréable à lire où j'ai pas mal réfléchi pour me faire une interprétation générale sur l'évolution du personnage. Mon seul sentiment de déception : ne pas être sûre de toutes mes conclusions et donc ne pas savoir si ce sont les véritables messages que souhaitait nous transmettre l'autrice !
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