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J'aime les romans dans lesquelles les maisons ont une histoire et sont un point d'ancrage autour duquel s'organise l'intrigue.
Après « La maison dans laquelle », « La maison des feuilles », mes pas m'ont menée vers une maison enchantée qui manipule, domine, soumet et asservit.

« La maison était bien le véritable sujet de l'image, elle concentrait les énergies manipulatrices qui visaient à réduire les êtres à l'état d'objets. »

*
Après des études brillantes en Histoire des Arts, Zoé, une jeune femme plutôt réservée et secrète, décide d'entamer une collection d'estampes, ses moyens financiers limités ne lui laissant pas la possibilité d'acquérir des oeuvres plus onéreuses.
Mais très vite, sa passion devient envahissante, obsédante, obsessionnelle. Et l'achat des premières pièces qui aurait pu calmer cet appétit grandissant, la frustre davantage, la tourmente, et la ronge de l'intérieur, empiétant sur son travail, sa vie privée, et l'isolant socialement.

« Tout ce qu'elle s'était refusé en corsetant sa vie, en la réglant à l'extrême, en contrôlant son quotidien, et qui ressurgissait dans ses rêves débridés, se trouvait là, sous ses yeux, réel et fantasmagorique. »

Alors qu'elle perd pied avec la réalité, elle fait la connaissance d'un étudiant travaillant dans une galerie pour financer sa thèse. Celui-ci va lui proposer de découvrir, en plein coeur de Paris, une collection privée unique et insolite dont il est le gardien. Malgré le caractère impénétrable et mystérieux de cet inconnu et le malaise qu'elle ressent en sa présence, sa curiosité est la plus forte et elle le suit.

« La curiosité malgré tous ses attraits / Coûte souvent bien des regrets. »

En pénétrant dans ce lieu chargé d'interdits et de mystère, on sent que Zoé s'enfonce, littéralement et métaphoriquement dans ce musée intime. Les espaces intérieurs se métamorphosent, l'emprisonnant dans un jeu de miroirs où se reflètent ses pensées et son obsession qui la consume.

*
Le récit est bien mené, avec cependant quelques longueurs descriptives, mais on sent qu'Agathe Sanjuan maîtrise parfaitement son sujet. L'auteure est passionnante, elle nous transmet de nombreuses connaissances sur le monde de l'art et sur les techniques de l'estampe.

L'art me passionne. Je fréquente régulièrement les musées mais j'hésite souvent à franchir la porte d'une galerie, ne me sentant pas à ma place et ne souhaitant pas acquérir d'oeuvre d'art.
En collectionneuse avertie, Zoé nous invite à pénétrer dans ce milieu passionnant et fermé.
Elle nous guide dans tous ces lieux dédiés à sa passion, et on s'imprègne de ces ambiances feutrées, précieuses et calmes. Elle nous initie aux codes artistiques, nous délivre quelques clés de lecture pour comprendre le sens des oeuvres et on se passionne pour l'art ancien de l'estampe

Mais on découvre également la face cachée de ce monde, les acquéreurs préférant souvent garder l'anonymat. C'est donc aussi un voyage dans la solitude du collectionneur.
L'auteure, avec beaucoup de justesse, nous interroge sur le choix réfléchi avant d'acquérir une oeuvre, le plaisir d'en détenir, la frénésie d'achat d'art, le caractère privé et intime de ces possessions.

« Une fois chez elle, elle défit le paquet sur la table de la cuisine. À l'aide d'un couteau fin, elle fendit les morceaux de scotch qui maintenaient l'ensemble, dégagea les cartons de protection, et se retrouva face à la blancheur du papier. Elle eut l'impression de déshabiller quelqu'un, de violer son intimité, mais se dit qu'il s'agissait de sa propre intimité, de son choix, mis à distance, qu'elle dénudait. Elle caressa la feuille, effleurant du bout des doigts les parties encrées pour en sentir l'imperceptible relief. »

*
L'écriture, belle, poétique, sensorielle, incarne parfaitement l'atmosphère sobre et distinguée que veut créer l'auteure. Elle parvient ainsi à transmettre toutes les sensations, les émotions qui animent Zoé.

Dans la deuxième partie, le récit se transforme et la visite clandestine de ce cabinet privé, aussi fascinante qu'angoissante, devient une forme de voyage initiatique entre rêves et réalité. L'ensemble se déroule dans une ambiance plus sombre, plus troublante, jusqu'à devenir menaçante et pesante.

« L'ogre repu reposait, attendant sa prochaine victime, qui lui fournirait son lot d'histoires, d'images, de rêves et de fantasmes. »

Se nichant entre onirisme, fantastique et gothique, l'imaginaire se teinte alors de visions cauchemardesques rappelant l'univers de Jérôme Bosch.

*
Malgré quelques défauts de longueur, « La maison enchantée » est un bon premier roman dont l'ambiance mystérieuse émanant du dernier tiers du livre et l'originalité du thème m'ont séduite.
Dans ce livre, j'ai aimé les passages consacrés au monde de l'art, mais surtout les moments où le récit se vit comme un voyage initiatique et fantastique à travers les oeuvres, la collection privée et les rêves. Les obsessions, les angoisses personnelles les plus profondes s'y reflètent, laissant planer une impression d'étrangeté et d'inquiétude.
A découvrir.

*
Il ne me reste plus qu'à remercier chaleureusement Babelio, les éditions « Aux forges de Vulcain », sans oublier Agathe Sanjuan pour cet agréable moment de lecture et la découverte d'une jeune auteure prometteuse.
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La jeune fille aux estampes

Dans un premier roman étonnant, Agathe Sanjuan va nous entrainer dans le monde des estampes sur les pas d'une jeune fille qui après ses études, va en faire son obsession. Un parcours initiatique et onirique fascinant.

Zoé mène une existence assez paisible auprès de ses parents et de ses deux soeurs cadettes, des jumelles nées cinq ans après elle. Plutôt solitaire, elle est gardée par Jacob, un voisin assez excentrique mais qui, avant de mourir, va lui transmettre sa passion pour l'art, lui suggérant notamment d'aller jeter un oeil dur le Triptyque de Moulins durant ses vacances. Une expérience qui sera sans doute déterminante dans son choix d'aller étudier l'histoire de l'art à Paris. Des études qu'elle pourra poursuivre en toute autonomie en complétant ses cours par un travail de secrétariat au sein d'un cabinet d'avocats. Son Master en poche, elle choisira une autre voie que celle de ses collègues pour pouvoir conserver sa liberté, travailler dans la gestion et s'intéresser à l'art avec l'oeil de l'amateur éclairé. Après avoir laissé passer un dessin de Delacroix, elle achètera une gravure de Félicien Rops, une première oeuvre qui sera suivie de nombreuses autres. Rapidement, elle devient spécialiste des estampes, passant son temps à «fureter vers Drouot, aller voir les expositions précédant les ventes aux enchères, mais aussi rayonner vers les galeries qui se situaient entre les grands boulevards et, de l'autre côté de la Seine, les quartiers Saint-Germain et Saint-Michel. Elle prenait un vrai plaisir à ces visites et attendait impatiemment le soir pour parcourir la capitale, dans ces rendez-vous avec elle-même qui la comblaient. Quand un artiste l'intéressait, ses recherches étaient un prétexte pour revoir son portefeuille en galerie, sentir son univers à travers les feuilles à disposition. Elle se repaissait de l'ensemble en attendant, un jour, d'en élire une.» Elle va se lier d'amitié avec Lee et Gabriel, un couple de galeristes, qui va l'initier à la technique et croiser la route de Julien, un employé étonnant qui va lui faire découvrir un endroit extraordinaire, sorte de musée secret du Comte de Soleinne en plein coeur de la capitale.
Agathe Sanjuan fait de cette maison enchantée le coeur d'un roman qui se lit comme on suivrait une visite guidée dans un monde fabuleux où tous les sens sont en éveil, où les rêves se touchent du doigt. Un parcours initiatique et onirique qui nous permet littéralement d'entrer dans les oeuvres d'art. Un premier roman d'une maîtrise formelle étonnante, mais surtout un voyage à travers musée imaginaire qui est aussi une invitation à vivre l'art. Fascinant.

Lien : https://collectiondelivres.w..
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Un livre sur notre rapport à l'art en tant qu'objet, de la découverte jusqu'à la collection obsessive. Nous suivons les pérégrinations du personnage principal à Paris, une plongée dans l'étrange milieu des galeries, des archives, des ventes aux enchères, des historiens de l'art, des musées, des expositions. Les portraits des passionnés, des arrogants, des ambitieux sont d'une grande justesse, accompagnés de questionnements sur le matérialisme supposé des collectionneurs, la réputation des oeuvres, les choix, l'envie de se démarquer. Au coeur du roman d'Agathe Sanjuan, la visite d'une collection privée, dont le modèle pourrait être le microcosme infini de Des Esseintes dans "A rebours" de Huysmans. L'autrice n'arrive cependant pas toujours à captiver lors de très longues descriptions des pièces et des objets. On bascule alors dans une sorte d'onirisme, et même de fantastique (l'éternel passager clandestin de la littérature), où l'héroïne va littéralement voyager à l'intérieur d'une estampe, lors de songes inquiétants qui se confondent avec la réalité. Un bon premier roman, malgré ses longueurs et défauts.
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« La beauté peut-elle sauver le monde ? »
Une maison réenchantée, entre le fantastique, la poésie picturale, les entrelacs d'estampes, voici une histoire empreinte de magie, de désirs et de passions.
Zoé, le point du centre d'un récit atypique et original, troublant parce qu'irréel et symbolique.
Zoé est une jeune femme manichéenne, secrète et dévouée à l'art. Elle pressent en elle cette force hors des courants ordinaires comme prédestinée à l'essence pure de l'art dans son summum. Elle cherche à fuir cette attirance qui l'envoûte avant l'heure, comptable lambda, conventionnelle et de mimétisme vêtue.
L'histoire riche de références artistiques est une ouverture ésotérique. le labyrinthe secret des mystères qui ne se dévoilent que pour les connaisseurs et les passionnés. Zoé se prend à collectionner les estampes. Devient asociale, effacée, une pièce chez elle, forêt cachée où les tableaux s'emmêlent et prononcent la voie pure. Sceau voilé à la face du monde, de ses amis à qui elle refuse l'accès. Elle pressent une addiction, une collection vitale et un enjeu terrifiant voire obsédant.
Ce premier roman qui dépasse largement ses grands frères est une déambulation parabolique, fil d'Ariane d'une estampe qui surprend par son magnétisme, son pouvoir subliminal et sa course trépidante.
Zoé est invitée secrètement dans une exposition privée. le sésame spéculatif, étrange et unique. D'une porte à une autre, elle pénètre le coeur même de l'art qui prend vie. Zoé est Alice au pays des Merveilles, la traversée du miroir, contre-chant et ésotérisme. « La maison enchantée » est un mystère qui se dévoile subrepticement. Un livre essentialiste où les sens font la courte-échelle. Labyrinthique, il ne se lit qu'en se laissant dériver sur cette fresque artistique de haute voltige. Magnétique, perfectionniste, il dévoile par une auteure érudite les émotions et les secrets enfouis. Ce roman d'Agathe Sanjuan est une estampe littéraire où le lecteur entend les murmures et où les ombres sont des sensations vivifiantes. Fascinant et lumineux. Publié par les majeures éditions Aux forges de Vulcain.
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Ce livre très original m'a donné une drôle d'impression de petitesse en tant que lecteur.
Une sorte d'humiliation bienveillante, comme une condescendance de bon aloi de la part de son autrice.
Le monde de l'art, abordé dans ces pages, m'est gravement inconnu. Mais cela ne m'a pas empêché de prendre un immense plaisir à le lire. Tout comme le fait de ne rien connaitre au métier de parfumeur ne m'a pas handicapé pour lire le Parfum de Patrick Süskind.
Sauf qu'il s'agit ici d'un premier roman et que la maîtrise remarquable de l'autrice mérite d'être soulignée.
Que vous soyez amateur d'art ou simplement amateur de belle littérature et d'univers onirique, la plume talentueuse de cette passionnée ne pourra que vous conquérir.
Lien : https://christophegele.com/2..
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Jeune femme passionnée d'art, Agathe commence, dans le plus grand des secrets, une collection d'estampes. C'est son petit plaisir caché.
Un jour, elle découvre, par le biais d'un jeune homme rencontré dans une galerie, une collection privée unique au monde. Un endroit où l'art est sublimé, magnifié à un tel point que la passion dévorante d'Agathe dépasse alors la frontière de la réalité…

J'ai adoré ce plongeon dans le monde de l'Art. Tant matériel (les galeries, les antiquaires, les enchères) que sensoriel. Agathe aime toucher le papier, le sentir sous ses doigts. Quand elle ramène une estampe chez elle, on assiste à des scènes très intimes, silencieuses, empreintes de solennité où le Beau a toute sa place. La plume est tout aussi délicate.

Agathe est solitaire. A côté de sa passion et de sa poésie, il y a la réalité, terre à terre, qu'elle tient d'une main de fer. Je me suis beaucoup identifiée à elle, et elle m'a portée à ses côtés pendant la première partie du roman. La plume est à l'image de ce personnage : assez pauvre en dialogues (ce qui me va bien), oscillant entre magie et simplicité.

En revanche, le milieu du roman bascule avec la visite de cette collection unique. J'ai eu un mal fou à me la représenter dans mon esprit, comme un surplus d'images qui se mélangent. le roman bascule dans quelque chose de plus fantastique qui m'a alors moins plu, car je n'ai pas réussi à saisir ce qui se tramait, ni à sentir ce qui se mettait en place.

La rupture qui se crée alors dans le texte est assez radicale, et nous amène assez rapidement à la fin du récit qui m'a laissée complètement perdue, tant je n'ai pas compris ce qui se jouait là.

Alors je suis un peu perplexe; sans doute un texte qu'il faudra que je relise à l'occasion, tant j'ai eu l'impression d'être passée à côté sans savoir vraiment pourquoi ni quand.
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Je me retrouve bien confus à chroniquer des épreuves non corrigées aussi en retard par rapport à la parution du roman. Cela ne dit rien de mon avis face au produit fini, puisque celui-ci peut-être très différent.

Malheureusement pour mon retour sur cette version, le voici : je n'ai absolument pas aimé. On suit dans ce roman Zoé, une jeune femme parisienne passionnée par L'ART qui va débuter une collection d'estampes pour assouvir cette passion. Mais c'est la visite d'une collection unique et étrange qui va la bouleverser et lui insuffler des rêves particuliers...

Je ne retiens de ce roman qu'un élément (bien maigre) : l'ambiance gothique dans certains passages. Mais c'est tout. J'ai trouvé que les longueurs se multipliaient (la véritable intrigue ne débute qu'à la moitié du texte..), que les personnages étaient insupportables et le récit manquait d'air ; les descriptions m'ont semblé assez lourdes en général (même si elles sont très importantes à certains moments).

Gros point noir pour moi : l'ambiance de bourgeoisie parisienne dans laquelle notre héroïne se complaît et rend l'ensemble du récit assez agaçant. C'est là un point très subjectif, évidemment.
On parle énormément d'histoire de l'art et d'art en général dans ce roman, ce qui peut être un bon moyen de rester accroché à l'intrigue. Ça n'a pas été mon cas ici (mais dans d'autres livres, si c'est bien amené oui).

Voilà. Déçu d'être déçu. Je vais me plonger dans un autre roman de cette maison d'édition (qui je le rappelle, a tout mon soutien pour l'incroyable travail qu'ils fournissent) pour épancher ma peine.. de toute façon ce n'est que mon avis, je vous conseille de vous faire le vôtre.
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J'attendais beaucoup de ce roman car j'apprécie cette petite maison d'édition, mais j'avoue que je suis complètement passée à côté. Certes, la plume est élégante, notamment quand elle décrit les oeuvres de façon onirique. Mais elle est gâchée par d'assez nombreuses fautes de grammaire et de syntaxe (manque de relecture). L'héroïne, Zoé, est assez inconsistante : elle a une vie terne de comptable et trouve refuge dans la collection de gravures anciennes qui lui ouvre un nouvel univers, jusqu'à l'obsession. Malheureusement, cela vire parfois au cours de l'Ecole du Louvre, trop explicatif. Zoé semble passer son temps à courir les galeries puis à s'endormir (et à se réveiller), et une grande partie du roman se déroule uniquement dans ses rêves. Elle noue une relation avec un jeune marchand de gravures un peu caricatural. Celui-ci lui fait visiter un appartement de collectionneur incroyable (et un peu invraisemblable) où elle fait des expériences esthétiques et sensorielles (assez longues…) On se demande un peu en quoi cela sert la narration. Cela manque d'action, de romanesque. Il y a des incohérences ou des absurdités (les noms qu'elle a remplacés par des anagrammes sans même s'en rendre compte dans son tableur Excel !) Certes, l'auteure connaît son sujet (elle travaille dans le domaine) mais pour moi, et je le regrette, ce roman a un goût d'inabouti.
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Depuis son adolescence Zoé aura développé une passion grandissante pour l'art.

Elle se lance donc dans des études d'histoire de l'art qu'elle abandonne pour se tourner vers un métier plus prosaïque : comptable. Un métier qui lui permet de conserver une grande liberté et se voue ainsi plus amplement à sa passion pour l'art, qu'un métier dans cette branche aurait à ses yeux pu détruire.

Avec son oeil d'amateur et ses faibles moyens elle s'intéresse aux estampes, et devient peu à peu une spécialiste dans ce domaine, agrandissant sa collection grâce à ses visites dans la galerie entre les grands boulevards et Saint-Germain, et les ventes aux enchères de Drouot.

Sa rencontre avec Julien va cependant bouleverser sa vie. Non pas dans les liens qui vont se tisser entre eux, mais à cause de ce que contient la maison extraordinaire appartenant à l'employé de Julien et qu'il se propose de lui faire découvrir.

Une plongée foisonnante de détails dans le monde de l'art et plus particulièrement dans celui de l'estampe et de ses nombreuses technicités et possibilités, ainsi que l'artisanat qui lui est lié.

Les estampes auront permis la diffusion de l'art, certaines étant également des oeuvres "bascules" car elles-mêmes prémices, fondatrices, de courants nouveaux.

La partie la plus intrigante et originale se trouve dans la visite de cette "demeure collection", "maison musée" dont le but n'est pas seulement de regrouper un certain nombre d'oeuvres exceptionnelles et rares mais de créé dans leur uniformité et leur disposition une oeuvre d'art complète, nouvelle et immersive.

Zoé comme le lecteur se retrouvent ainsi projetés à l'intérieur d'une oeuvre d'art, une expérience hors du commun, ou les émotions les plus diverses vont secouer terriblement la jeune femme.

Et puis il y a cette estampe, la maison enchantée, de Rodolphe Bresdin (1825-1885), que j'ai tenté ici de vous reproduire, et qui réserve de nombreuses et plus grandes surprises...
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Un vocabulaire riche et surabondant, des connaissances du domaine de l art (on ne risque pas d en douter), un style lourd a force de se vouloir elegant, des descriptions oniriques sans fin, des fautes d accord regrettables...mais j aime beaucoup le titre !
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