Le Sorceleur, tome 3 : Le Sang des Elfes

J'ai eu beaucoup plus de facilité à aborder ce troisième tome des aventures de Geralt de Riv.
Tout d'abord, il ne s'agit plus de nouvelles, se déroulant en des lieux et des époques différentes, ce qui rendaient leur lecture ( les deux premiers tomes) quelque peu délicate, et qui nuisaient sans doute au plaisir. Nous avons là un véritable roman, avec un arc narratif bien défini, et même si l'on retrouve les mêmes personnages, le récit proposé ici, est bien plus cohérent, puisqu'en plus de présenter vraiment les protagonistes, il développe tout l'aspect politique et pose enfin les bases de l'univers du Witcher.
Le récit se concentre donc sur Ciri, et sa formation, sans oublier le contexte, bien évidemment, mais on sent de la part de l'auteur l'intention réelle de faire avancer ses personnages. À contrario, Geralt de Riv est laissé légèrement sur la touche au profit de Ciri.
J'ai eu plus de facilité également grâce à la traduction. En effet, je pestais contre les deux premiers tomes, qui regorgeaient de fautes de frappe, de français, d'oublis de mots ou de mauvaise traduction. Ici, on sent un net progrès.La lisibilité s'en ressent dans le bon sens et le livre acquiert ainsi une fluidité beaucoup plus appréciable.
C'est donc avec grand plaisir que je poursuivrais ma lecture du Sorceleur...

Retrouver Geralt de Riv et ses alliés fut l'un de mes petits plaisirs de l'été ! Contrairement aux deux autres tomes, « le sang des elfes » est enfin un roman à part entière ! On n'est plus sur un recueil de nouvelles se succédant plus ou moins ou sur les contes revisités. Étant donné que je ne suis pas forcément une adepte des récits courts, j'ai été ravie de ce changement qui s'est avéré bien mieux que j'avais prévu puisque ce troisième opus va mettre en valeur la jeune Ciri. Apprentie sorceleuse, elle va se rendre à Kaer Morhen où elle va être formée au combat ainsi qu'à ses nouvelles fonctions. J'ai été ravie de la voir évoluer aux côtés de plusieurs sorceleurs comme le vieux Vesemir, Lambert, Coën et Eskel… mais aussi le tandem de sorcières qui fait chavirer notre cher Loup Blanc : Triss et Yennefer ! Cet ouvrage m'a permis d'en apprendre un peu plus sur certains personnages ou sur leur façon de penser grâce à la narration alternée qui a papillonné aux côtés de personnages principaux comme secondaires. Dans le lot, on notera également la magicienne Filippa Eilhart, le barde Jaskier, le nain Yarpen Zigrin et bien d'autres qui constitueront un rôle majeur dans la trame scénaristique.

Le rythme est assez lent, même si cela reste correct et constant. On ne peut pas dire qu'il y a énormément d'action ou des rebondissements à couper le souffle, toutefois l'avancée de l'intrigue reste stable. Seule la fin avec les escarmouches sanglantes et la guerre apporteront leur lot de combats haletants. Pour ma part, cela ne m'a pas dérangée, car je prenais plaisir à voir l'évolution de Ciri au fil des entraînements. Il s'agit d'un personnage que j'affectionnais beaucoup dans le jeu vidéo. J'ai beaucoup apprécié sa façon de grandir, de se perfectionner ou de voir les choses grâce à ses différents mentors. On comprend également davantage l'affection qu'ont tous les protagonistes pour cette adolescente fougueuse et pleine de ressources. En plus de l'éducation de Ciri, ce tome se concentre sur les manipulations ainsi que les jeux de pouvoir auxquels certains individus vont s'adonner. On est dans un tome de transition qui annonce des larmes, des combats, des batailles socio-politiques et des morts dans la suite. le style est toujours facile à lire et le dialogue très (trop ?) présent. Cela me donne envie de ressortir The Witcher III de son boîtier. Quoi qu'il en soit, il me tarde de plonger dans le quatrième tome qui attend sagement dans ma pile à lire…
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Sans surprise, j'ai beaucoup aimé ma lecture du tome 3 du Sorceleur.

J'avais une petite peur infondée en commençant, car j'avais particulièrement apprécié dans les deux premiers tomes la forme de nouvelles mettant en avant certains pans de vie du Sorceleur, chaque histoire ayant ses propres enjeux et une petite morale à la fin.

Dans ce tome, plus question de nouvelles, même si le récit reste fragmenté en différents épisodes, avec parfois un changement de point de vue. La trame se focalise sur Ciri, l'enfant-surprise, et le contexte politique qui amène les puissants de ce monde à la rechercher.

Malgré une foule de personnages, une intrigue politique vaste et un voyage de ville en ville, le roman reste très compréhensible et j'ai adoré découvrir tous ces éléments mis bout à bout.

Mention spéciale à l'épisode du convoi de nains dans la forêt, que j'ai trouvé très intelligent et riche en sous-entendus, avec une belle réflexion (ce que je retrouvais dans les précédentes nouvelles).
"- Il le fallait, messire Zigrin, fit le chevalier. Nous sommes en guerre. Nous avions un ordre. Nous devions être sûrs... Pardonnez-nous.
Le nain tourna lentement la tête. Il posa son regard sur le chevalier, sur Geralt, sur Ciri, sur tous les autres - les humains.
- Qu'avez-vous fait de nous ? demanda-t-il plein d'amertume. Qu'avez-vous donc fait de nous ?
Personne ne lui répondit."

Je me réjouis déjà du tome 4.

« le Sang des Elfes » est un tome pivot dans la saga du Sorceleur. En plus d'être le premier « vrai » roman linéaire de la saga, il marque le début des aventures de Geralt, Yennefer et Ciri et lève le voile sur certains mystères entourant leur destin. Les personnages évoluent et se révèlent davantage, tandis que l'intrigue principale se déplace vers la guerre à Cintra et ses conséquences. L'action est présente, mais l'accent est également mis sur les relations et les développements émotionnels des personnages tout comme sur les enjeux politiques. Ce tome marque surtout un tournant dans l'histoire de tous ces personnages. Il élargit l'univers du Sorceleur, approfondit les personnages et les enjeux, tout en maintenant une atmosphère sombre et mature qui caractérise la saga. Les lecteurs sont entraînés dans un récit de fantasy épique, où la magie, la politique et la destinée des personnages s'entremêlent pour créer une histoire riche et immersive. Ce livre sert de plateforme pour les événements à venir, suscitant l'anticipation et l'excitation pour la suite de l'aventure. On notera cependant un manque assez frustrant d'action, on délaisse en partie l'aspect chasseur de monstre pour se concentrer sur les dialogues, les pouvoirs de Ciri, la neutralité des sorceleurs et la politique globale. Beaucoup pourraient s'ennuyer en lisant ce livre mais il est néanmoins nécessaire pour la mise en place des enjeux politique, le rôle central qu'occupe Ciri et l'apparition de personnages qui deviendront récurrents et importants au fil de la saga.
Pour la critique complète, c'est par ici -->
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Ce troisième tome des aventures du Sorceleur est en réalité le premier roman : l'auteur abandonne en effet le format nouvelle pour proposer une saga plus traditionnelle, qui se prolongera dans les tomes suivants.

Ce choix provoque un certain manque de rythme : finies les aventures nerveuses dans lesquelles Géralt doit vaincre un monstre ou lever une malédiction en une cinquantaine de pages. On va au contraire passer beaucoup de temps à mettre en place les intrigues principales : présentation des protagonistes, des différents camps et de leurs objectifs respectifs, un peu d'histoire et pas mal de géopolitique. À la fin du livre, je n'avais pas l'impression que l'intrigue avait vraiment progressé.

Malgré tout, j'ai apprécié certains développements qui n'avaient pas pu trouver leur place dans une nouvelle, comme les détails sur la « création » des sorceleurs, leur éducation et les manipulations qu'ils doivent subir pour devenir ce qu'ils sont. On en apprend également plus sur le rôle de la magie, comment elle est perçue et utilisée, et comment les apprentis sont choisis et formés.

Tous ces développements étaient sans doute nécessaires pour épaissir l'univers et pouvoir proposer des intrigues plus complexes. Maintenant que toutes les présentations sont faites, j'espère qu'on va pouvoir entrer dans le vif du sujet rapidement dès le prochain volume.

Un nouveau tome assez lent mais qui conte ENFIN plus en détails l'histoire des sorceleurs. La première partie du roman se situe à Kaer Morhen, la terre des sorceleurs, ou Ciri, personnage d'abord agaçant puis attachant, s'entraîne a en devenir une elle-même.
Certains sujets dans ce livre sont abordés et j'ai trouvé la question très intéressante. Par exemple, à plusieurs reprises, on parle des mensualités féminines avec beaucoup de tact, d'humour mais aussi de finesse et de pédagogie. On traite également la question du racisme envers les elfes... bref, ce tome annonce une suite bien plus sombre.
J'ai tout de même été obligée de télécharger une carte de cet univers ainsi que de noter certains noms de gouverneurs de royaumes ou de magiciens car je m'y perdais un peu. Les conflits politiques se mettent en place, on comprend doucement où l'histoire va mener mais pour mieux l'apprécier, j'ai eu besoin de supports écrits et visuels.
Je considère un peu ce tome comme une grosse introduction à l'intrigue principale. L'action n'est pas aussi présente que dans les deux précédents car, même si ils nous ont permis de nous familiariser avec l'univers, il fallait bien passer au coté plus complexe avec les conflits politiques. Malgré tout, cela annonce une suite démente.
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Voici enfin le 1er roman de la saga,apres 2 recueils de nouvelles. L'univers est toujours aussi intéressant. Mais je pense que le point fort de ce livre réside dans la personnalité des personnages que je trouve assez fouillée. Ceux ci sont attachants et sont tout en nuances. Il n'y a pas de vrais gentils ni de vrais méchants. Mais plutôt un mélange des deux et c'est plutôt réussi.
J'ai d'ailleurs particulièrement apprécié le personnage de Ciri. J'ai souri plusieurs fois à certains traits d'esprit où espiègleries.
Un tome de mise en place de l'histoire, de présentation des personnages. Je n'ai pas trouvé qu'il y ait eu beaucoup d'actions. Je vais lire la suite pour me faire une idée plus nette sur cette série.

Premier tome sous forme de roman et je dois dire que le début était tout simplement génial ! le duo Geralt / Ciri, la vie à Khaer Morhen, l'histoire principale qui se dessine petit à petit, je mangeais les chapitres comme des petits pains. La seconde partie a apporté un rythme différent, puisque la chronologie était plutôt changeante, avec un retour sur certains événements que l'on n'avait pas encore découverts. J'ai été un peu moins convaincue par cette seconde partie, surtout parce que les détails de la rencontre entre Yennefer et Ciri se font sur la fin et donc je trouvais que ça ne faisait pas vraiment "fin de tome", avec un cliffhanger, etc.

Par ailleurs, je suis encore un peu mitigée sur le personnage de Yennefer, je n'arrive pas à la comprendre vraiment, même si la relation qu'elle dessine avec Ciri me permet un peu plus de la cerner. À ce niveau-là, j'attends encore la lecture des tomes suivants pour me prononcer pleinement, mais ça reste pour le moment la petite déception de cette saga.

Enfin, la seconde partie a peut-être été un peu en-deça de la première qui était parfaite, mais ça reste du très bon ! Je ne regrette pas ma découverte de cette série et je continue sur ma lancée !

Dans ce volume, l'auteur nous entraîne dans une histoire plus suivie que dans les précédents. Malgré tout, on a quelquefois cette sensation qu'il ne se passe rien, alors que non, c'est juste l'histoire principale qui stagne. J'aime quand même beaucoup cet univers et ses personnages, mais il y a des longueurs et le rythme n'est pas toujours aussi immersif. Je pense que c'est dû aux très longs chapitres et à leurs découpages pas du tout calibrés. Je trouve toujours qu'il faudrait une carte pour s'y retrouver plus facilement, même si une explication est donnée dans l'histoire sur cette absence.
Quoiqu'il en soit j'ai hâte de découvrir la suite des aventures de ce cher Sorceleur!

Dans ce tome, Geralt s'occupe de l'apprentissage de Ciri en tant que Sorceleuse. Mais malheureusement, il n'est pas capable de la former dans tous les domaines de la vie et doit faire appel à une magicienne pour compléter son éducation, notamment sur tout ce qui touche à sa condition féminine. Dans les royaumes, la tension grimpe. Les elfes, appelés les écureuils, menacent et commettent de plus en plus d'attaques. Une guerre se prépare et Geralt devra cacher Ciri afin de la protéger des dangers provenant de tous côtés. Évidemment tous le monde cherche la petite princesse disparue et espère la retrouver avant les autres pour affirmer son pouvoir et sa puissance.

Nous passons enfin du format nouvelles au format roman classique. Évidement on y retrouve tous les personnages des deux tomes précédents auxquels se rajoutent d'autres importants comme Triss Merigold dont on ne cessait d'entendre parler. Dans ce 3e volet, on apprend un peu plus sur la transformation/ mutation en sorcelleur, mais aussi les enjeux geographicos-politique de cet univers. Les premières grandes intrigues s'installent ce qui rend le rythme du roman assez lent. Cependant cela permet de bien découvrir le caractère de Ciri et sa fougue caractéristique.

Niveau langue, j'apprécie beaucoup les passages en moyen français (du moins dans la traduction). Cela permet une meilleur immersion dans l'univers sans pour autant devenir incopréhensible