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4

sur 942 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Je n'avais été qu'à moitié convaincue par le volume précédent et je ne me suis lancée dans la lecture de celui-là que pour continuer une LC avec @Witchblade, et en me disant que maintenant, l'histoire est lancée et cela ne fera que s'améliorer.
Et ben non. Beaucoup de longueurs, l'histoire s'enlise. de temps en temps, on assiste à une petite accélération mais qui retombe très vite. L'auteur use d'artifices qui sont souvent incroyables et déstabilisants. Et j'ai vraiment détesté la fin.
Que dire de l'écriture ? Des bons moments dans les dialogues et les joutes de certains personnages, mais ce sera le seul point positif pour moi.
Donc désolée pour @Witchblade, mais j'arrête là cette aventure que nous avions commencée ensemble. Et c'est avec regret car d'habitude, je suis vraiment fan de ce genre d'univers.

Pioche de Mars 2020 choisie et faite en LC avec Witchblade.
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Ce volume opère un point de rupture en moi. Là où les tomes précédents m'agaçaient page après page, je me suis retrouvée cette fois-ci à être prise de fou rire à la place. Sans doute la pause de quelques semaines entre les deux volumes m'a-t-elle permis d'évacuer l'énervement accumulé au fil des livres précédents. En soi, le pourquoi du comment n'a pas de véritable importance.

En toute honnêteté, j'aurais donné 2 étoiles à ce tome….si ce n'était pour un tout petit détail – écoeurant - que j'exposerai plus tard. (visiblement, l'auteur adore faire en sorte d'éviter le 2 étoiles :p)

Comme à chaque volume, l'auteur s'améliore clairement dans la forme. À présent, c'est 75% d'écriture correcte et même parfois quelques lignes agréables à lire (avant d'être gâché par un problème de fond ou de forme). Bon, je vous rassure, je n'ai pas trouvé d'incohérence d'une phrase à l'autre – même si ceux d'un paragraphe à l'autre sont toujours présents – néanmoins, l'auteur a quand même réussi à se rajouter d'autres problèmes stylistiques (ceux évoqués dans le tome précédent sont toujours présents) : des « faux-raccords » narratifs, des phrases copiées-collées (ce qui peut être utilisé dans un but précis et dans un contexte précis ; si c'était ce qu'il voulait faire c'était mal fait, ou alors le/la traducteur/trice l'a mal retranscrit) et il y avait deux trois autres éléments que j'avais en tête en fin de lecture mais que le temps m'a fait oublier…c'est qu'ils devaient être de moindre importance, même si présents de manière récurrente (je ferais en sorte d'écrire les critiques aussi vites que possible après lecture).

Un bon point tout de même, l'auteur commence enfin à diversifier son vocabulaire ; ce qui est une des raisons des 75%, mais ne vous inquiétez pas, notre cher protagoniste « occiput » est toujours présent. (plus sérieusement, vu comment c'est récurrent à travers les volumes, je me demande si l'auteur n'a pas eu une blessure traumatisante ou un truc du genre ; ou alors ce monde suis la loi : la majorité des blessures se doivent d'être infligés à l'occiput de l'opposant sous peine de mort ; comment ça j'ai perdu mon sérieux ? mais pas du tout !)


Au niveau du fond, on peut desceller un désir d'amélioration également. L'histoire cherche à se complexifier, ce qui est on ne peut plus louable, mais souffre du manque d'introduction et de développement corrects (comme ses prédécesseurs). D'un point de vue ironique, j'ai une meilleure connaissance des tenants et aboutissants par les jeux que par les volumes. Complexifications qui sont d'ailleurs assez convenues et classiques - et même prévisibles – mais comme je l'ai dit, cet essai de la part de l'auteur est louable.

Ce qui est moins louable en revanche, c'est l'abus de deus ex machina à la chaîne. Alors, d'accord, je peux tolérer l'un ou l'autre deus ex machina, l'une ou l'autre incohérence, l'une ou l'autre inconsistance, l'une ou l'autre superficialité, quelques facilités scénaristiques ; aucune oeuvre n'est parfaite et chacune a son lot de « problèmes », mais comme pour tout, il y a une limite et en terme de deus ex machina presque l'entièreté du volume en est composé. Ce qui est assez dommage parce que cela aurait pu être facilement contrecarré en semant des graines (/indices) en amont.
Pour l'histoire elle-même, je vais évoquer trois éléments, donc si vous voulez éviter les spoils, passez votre chemin.

Premièrement, comme on pouvait déjà s'y attendre à travers le premier volume de la saga, un glissement de protagoniste s'opère de Geralt à Ciri. de manière peut-être un peu trop rapide. Alors, certes, il y a les nouvelles, cependant, j'aurais aimé voir ce personnage être central un peu plus longtemps. Cela relève du chipotage, parce que le glissement dans le volume même n'est pas trop abrupt – juste un peu – mais j'avais quand même envie de faire part de ce ressenti personnel pour le coup.

Deuxièmement…mon dieu l'histoire d'amour entre Geralt et Yennefer. Fou rire assuré. Là en revanche, moins de personnel et plus sur un problème d'écriture. Qu'avons-nous comme couple principal ? L'équivalent d'un philtre d'amour. J'ai beau avoir conscience que par le passé l'amour par philtre dans les fictions était perçu comme véritable, à moins de vivre dans une dimension parallèle, cela fait quelques siècles que cette vision a été dépassée et reconnue comme faussée. du coup, voir ces deux personnages être traités comme un couple normal (sentiments réels) sans que jamais la source de leur sentiment ne soit remise en question rend tous leurs échanges artificiels et manquant cruellement de crédibilité. Quant à ceux qui voudraient me rappeler la nouvelle où Geralt lie Yennefer à lui par le destin (notre cher philtre d'amour) parce qu'il éprouvait des sentiments réels ; outre le fait que c'est l'équivalent d'obliger une femme à boire un philtre d'amour sans lui demander son avis, les sentiments de Geralt n'en sont pas plus crédibles : on parle quand même d'un « amour » survenu alors qu'il a été traité comme une merde, que son meilleur ami a failli être tué par cette femme, qu'elle a cherché à le tuer également, qu'il n'y a RIEN eu de positif entre eux (ok, non, il l'a vu nue….au point de vouloir un « mariage » ? faut pas déconner), qu'elle a tout fait pour des raisons entièrement et purement égoïste et que malgré tout en moins d'une journée il est tombé suffisamment sous son charme (de manière parfaitement aléatoire) que dans l'urgence de la situation, le seul souhait qui lui ait traversé l'esprit est de l'obliger à être amoureuse de lui (et ensuite ils baisent dans les décombres parce que pourquoi ne pas en profiter directement n'est-ce pas ?) ; je me trouve face à une pièce de théâtre soumise aux 24h ? pas que je me souvienne. Ou alors Geralt est le protagoniste le plus masochiste créé à ce jour (ce qui est faux, mais vous avez compris). Bref, si l'auteur voulait créer un couple aux sentiments réels, il n'aurait jamais dû écrire son philtre d'amour ; s'il voulait créer un couple aux sentiments artificiels alors il se doit de traiter cette thématique à moins de vouloir se retrouver avec un énorme problème sur les bras. Pour le moment, il semble préférer les problèmes.

Pour terminer, ce moment d'écoeurement qui m'a empêché de lui donner 2 étoiles malgré tout : le viol de Ciri. Vous connaissez sans doute grâce à notre incroyable inconscient collectif l'existence d'oeuvres pornographiques où la personne violée tombe « sous le charme » de son violeur et en veut plus ? Eh bien, voilà un bel exemple « soft » que l'auteur nous présente. Mais remettons-nous dans le contexte : après avoir sauvé un garçon et s'être enfui avec un groupe, ce dernier veut la remercier en….couchant avec elle, même si elle n'en a pas la moindre envie. Fort heureusement pour notre combattante et magicienne Ciri paralysée par la peur, elle est sauvée par un autre membre du groupe ; une jeune elfe. Cette dernière la console un peu et…la viole… Oh, nulle inquiétude, l'auteur l'emballe bien pour faire passer la pourriture pour du fromage ; en montrant le lendemain que la magie du viol a créé des sentiments entre Ciri et sa violeuse qu'elle n'avait même pas rencontrée depuis une demi-journée (deux trois heures, tout au plus) et qui était plutôt agressive envers elle (pas non plus la moindre indication d'attirance ou de sympathie quelconque au préalable). Alors…je vais être très clair… Voir un viol être montré comme un acte « positif » dans un porno, je m'en fous, aucune oeuvre pornographique ne se flatte d'être crédible et ce n'est pas le moins du monde leur but recherché ; dans un roman adressé en premier pour (pré-)adolescents (masculins) ? Ai-je vraiment besoin de développer en quoi c'est problématique et proche de la nausée ? Je peux certes chercher à trouver une justification à un tel écrit. C'est peut-être triste à dire, mais il existe véritablement des pays où le concept de « femme violeuse » n'existe pas ; que vous soyez un homme ou une femme, si vous dites que vous vous êtes fait violer par un membre du « sexe faible », presque personne ne vous croira (et dans tous les cas la « justice » ne peut rien pour vous). Bien entendu, cela sous-entendrait que la Pologne souffrirait d'une telle mentalité à l'époque de la rédaction du roman, mais je doute que ce soit le cas. Peut-on trouver une autre excuse ? Un autre justificatif ? le fait que la violeuse soit une femme rendrait la chose moins grave et plus « romantique » ? Je le demande car ce passage a fait débat et certains clamaient qu'il valait mieux être violé par une femme que par un homme. Je ne relèverais pas en quoi une telle pensée est tout aussi problématique, puisque même dans un tel cas essayer de le faire passer pour autre chose qu'un viol reste écoeurant.

Donc oui, c'est ce petit passage de rien du tout qui au final m'empêche une fois de plus de lui donner 2 étoiles. Il porte bien son titre, en somme, le temps du mépris est bel et bien venu (le mien). le tome possède, comme son prédécesseur, de nettes améliorations tout en se créant des problèmes à d'autres à plusieurs niveaux. Même s'il avait été préférable d'améliorer en priorité son fond (surtout les personnages vides et inconsistants), je félicite tout de même l'auteur de monter la pente ascendante, car, après tout, il aurait pu être de plus en plus mauvais au fil des tomes. D'ailleurs, comme je suis passée de l'énervement constant au rire constant, la lecture était automatiquement plus divertissante (au moins je saurais quoi lire si jamais je déprime). La question, maintenant, est de savoir si le prochain tome réussira ou non à fuir les 2 étoiles.

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Alors que le troisième tome me semblait prendre une bonne direction, le Temps du Mépris est une grosse déception.
On reste encore dans un roman type recueil de nouvelles, et c'est pénible. de longs chapitres, pas de lien, des ellipses...
Ce roman est un sacré fouillis, notamment le chapitre consacré au sommet des sorciers. On rencontre énormément de personnages, et on arrive pas à suivre (qui sert qui ? Qui est qui ?...).
Bon, je m'arrête là dans la critique. Je continuerai la série Netflix (qui elle est bien faite) mais je ne suis pas certain de poursuivre les livres.
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Non, franchement non.
Un tome transition nécessaire probablement du point de vue de l'auteur mais qui m'a achevé.
- on se perd dans la muuuuultitude de personnages, surtout que la plupart sortent d'on ne sait où et servent à on ne sait quoi
Sitôt la page tournée , sitôt oubliés.

-je déplore l'absence d'une map.
Franchement là j'ai jeté l'éponge.

-le rassemblement des mages.
Alors c'est probablement le passage le plus ridicule de ce roman.
Bonjour Closer.
Yennefer t'as juste envie de lui faire fermer son museau et qu'elle se fasse foutre au bûcher.

Le tome 5 patientera.
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Il y a longtemps ( 2 ans) que j'ai tenté de lire ce 4ème opus, qui porte bien son nom, et qui m'a fait lâcher l'affaire. J'avais beaucoup aimé le premier tome qui m'avait permis de retrouver le héros découvert comme beaucoup par l'incroyable jeu vidéo qui l'a fait connaitre. Puis l'intérêt est allé decrescendo au fil des volumes. Tant qu'on était sur des nouvelles c'était plutôt pas mal. Mais quand l'auteur s'est décidé à partir sur une forme de récit long, c'est vite devenu insupportable. Ca traine rapidement en longueur et ce 4 ème volume centré sur Ciri où j'avais l'impression qu'il ne se passait rien, m'est tombé des mains. Quand on voit le jeu vidéo, on se dait que les livres doivent être supers. Et bien, c'est le contraire !
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