Le Sorceleur, tome 4 : Le temps du mépris

Alors oui c'est de la dark fantasy, c'est violent et sûrement pas assez "mignon" pour moi...

MAIS pourquoi chaque magicienne est présentée comme la dernière des nymphomanes...


Par moment, au lieu d'un conseil des mages, j'avais l'impression du salon d'une maison close. C'est trop au bout d'un moment!

Pourquoi une scène de viol? le personnage n'avait pas déjà assez ramassé avant? C'est quoi la suite, on la mutile? (ah on me signale dans l'oreillette qu'il ne faut pas "deséspéré" sur ce point...).

Bref cette sage a des moments vraiment très bon pis d'un coup j'ai l'impression de regarder une série HBO...

Quatrième tome des aventures du Sorceleur (éditions de poche Milady, de la maison Bragelonne) c'est à mon avis le moins bon , l'histoire étant plombée dramatiquement par une partie centrale ratée: la bataille des sorciers où je n'ai rien compris, et à la lecture des commentaires je ne suis pas le seul. On ne sait plus qui est qui, qui fait quoi, c'est brouillon, confus. Les intrigues entre les différents royaumes et ordres n'étaient pas non plus très claires.
Et c'est bien dommage parce que la suite, le troisième tiers du livre, est réussie. Elle est bien écrite, prenante et on se plonge à nouveau dans une histoire passionnante. On a l'impression de retomber sur nos pattes. On retrouve même une scène de bataille clairement décrite, où l'action se déroule sous nos yeux de manière limpide. Comme quoi c'était possible !! Arrivé à la fin du livre, je me suis dit "Dommage, ça commençait à devenir passionnant."
Toute la partie centrale de ce roman serait à réécrire.
Le début de l'histoire était sympa à suivre aussi.

De manière générale, sans révéler de détails, le voyage initiatique de Ciri continue tout au long du roman. Elle devient effectivement le personnage central de l'histoire, comme d'autres l'ont écrit. Contrairement aux critiques que j'ai lues ici, je trouve Ciri charismatique; elle me paraît mystérieuse, fascinante, pleine de secrets qu'elle semble ignorer elle-même. En outre, l'auteur parvient bien à retranscrire la progression psychologique de notre héroïne.

J'ai lu que le cinquième tome était meilleur que celui-ci. S'il est du même acabit que le troisième tiers de ce tome, ça m'ira parfaitement.

La paix qui régnait autrefois entre rois et magiciens n'est plus. La jeune Ciri, prometteuse élève destinée à devenir sorceleuse, se retrouve au coeur des rivalités. Quel sera son rôle dans les conflits qui s'annoncent ? Seule l'assemblée générale des magiciens saura dévoiler les intrigues et révéler les traîtres. Qu'adviendra-t-il alors de Ciri, objet de toutes les convoitises ? le légendaire sorceleur Geralt de Riv, désormais lié à cette enfant comme un père à sa fille, sera-t-il capable de la sauver ?

Le temps du mépris, le temps de la guerre est arrivé.

Alors que la lecture du troisième tome avait été plaisante, j'ai du me faire violence pour terminer ce tome-ci.

L'action est plus présente que dans les autres tomes, mais ces scènes sont assez vite oubliées.
La seule qui vaille le coup est l'errance de Ciri dans le désert. C'est certainement le seul passage qui apporte une réelle dimension fantastique. Par contre sa rencontre avec les rats est certainement la chose la plus déplaisante qui pouvait lui arriver pour le moment... Mais je n'en dirai pas plus.

Les personnages secondaires qui apparaissent et disparaissent tout à tour n'apportent pas grand chose à l'intrigue. Bref, c'est la guerre, roi et magiciens se déchirent et se moquent des dommages collatéraux. Honnêtement, les intrigues politiques et les stratégies entreprises sont difficiles à suivre. C'était vraiment nébuleux pour moi, je me perdais régulièrement dans les noms de personnages, dans leurs hauts-faits et dans les lieux. L'univers de Sapkowski manque de détails, et dans ce tome c'est plus flagrant encore. Je ne pense pas que l'auteur soit fainéant à ce point. Il semble que c'est plus un problème de traduction. Les différences entre les deux langues sont peut-être telles qu'il est difficile de faire concorder le vocabulaire.

Quoi qu'il en soit, la qualité de la saga est en dent de scie. Pour le moment, un tome sur deux vaut vraiment le coup. A voir si cela sera le cas jusqu'à la fin ou non. Je vais quant à moi délaisser un peu le sorceleur pour le moment. Une pause sera profitable. D'ailleurs, c'est peut-être justement l'absence prolongée de Geralt qui déprécie ce quatrième volume.

Il me tardait pourtant de lire la suite des aventures de notre cher Geralt. Néanmoins, j'ai eu beaucoup de peine à terminer ma lecture. le soufflé retombe..

Pourtant, l'intrigue se poursuivait bien. Yennefer poursuit la formation de Ciri, Geralt a Rince, un chasseur de primes, aux trousses. Et puis notre sorceleur et notre magicienne poursuivent leur histoire d'amour en dent de scie...

Pour ce qui est des personnages, on apprécie de retrouver Geralt, Yennefer, Jaskier, Ciri, Djikstra, Keira Metz, Tris Merigold etc... Quelques personnages secondaires font leur entrée, mais pour ne pas déroger à la règle, ils n'ont qu'une durée de vie éphémère, ou sont insuffisamment développés.

En fait, j'ai trouvé cela assez rébarbatif. Les scènes, les personnages et les intrigues sont multiples. Pourtant, on peine à apercevoir une finalité à tout cela, et un rythme. Des scènes comme le banquet des magiciens et la convalescence de Geralt à Brokilone étaient plaisantes à lire. A l'inverse, la fuite de Ciri dans le désert, son viol ou son entrée dans la bande des Rats étaient pénibles à lire, et n'apportent pas grand intérêt à l'avancée du récit.
Je remarque que Geralt a été évincé de l'histoire lors de la seconde moitié de ce tome, pour laisser place à Ciri, en tant que personnage principal de l'histoire. C'est un peu pour me déplaire car je ne trouve pas Ciri charismatique pour deux sous. Elle subit son destin, et malgré quelques facultés exceptionnelles, elle n'a rien d'extraordinaire, hormis prendre de mauvaises décisions et mettre sa vie en danger. J'ai vraiment eu du mal à finir ce tome. L'écriture, l'histoire répétitive et inégale, les personnages peu évolués ou approfondis, ont fait que je trainais à poursuivre ma lecture, ne lisant que quelques pages par ci par là. J'ai vraiment ressenti une certaine lassitude et une déception pour "Le Temps du Mépris".

En conclusion, pour la première fois, je n'ai pas trouvé ce tome à la hauteur. L'amour vache de Geralt et Yennefer commence à être lassant. La mise en danger de Ciri, et l'avancée inexistante de son destin également. Je pense faire une petit pause avant d'entamer le tome 5, en espérant retrouver d'avantage notre cher Geralt au détriment de Ciri qui m'ennuie un petit peu. On verra la suite...