Bon. Je n'avais pas lu ce tome (ou alors je l'ai totalement oublié).
On est assez loin d'un chef-d'oeuvre, il faut pas pousser, du moins je trouve.
Si ça se lit sans déplaisir, ce n'est pas non plus grandiose. Le fait de connaître le jeu, et donc la plupart des protagonistes des bouquins, aide pas mal à la lecture.
Je ne suis pas étonnée d'avoir abandonné après le tome précédent la lecture de cette saga à sa sortie.
Ce que j'ai trouvé être des défauts :
Des ellipses qui sont tellement importantes qu'on ne peut que se demander "que s'est-il passé ?".
Une pléthore de personnages secondaires dont aucun, en fait, n'est réellement développé, et dans lesquels on se perd.
Les quelques personnages principaux, qui pourraient l'être davantage, ne sont pas très approfondis psychologiquement parlant. Si Geralt reste assez cohérent dans ses comportements, ses discours, il n'est pas approfondi du tout. Yennefer non plus. Et Ciri m'est apparue relativement "incohérente" dans ses comportements (surtout pendant les événements choquants de la fin).
Bref, l'auteur me parait très "léger" dans la connaissance psychologique basique nécessaire à décrire des personnages profonds et cohérents. Mais peut-être cela s'améliora-t-il dans les tomes suivants, qui sait...
Certains développements sont vraiment bizarres. L'histoire de la licorne dans le désert notamment, j'ai trouvé ça très "wtf ?" !
Les très (trop) nombreux axes politiques apportent une complexité artificielle à l'ensemble. Presque pénible, même, parce que, si on ne connait pas les jeux (ce qui était mon cas en première lecture) ce n'est pas clair, on se mélange trop facilement les pinceaux entre tous les protagonistes, les diverses alliances, trahisons, complots, du moins dans ce tome, c'est très confus.
Je vais continuer la saga parce que j'ai envie de savoir si les jeux vidéos (très cohérents, eux) suivent l'intrigue des bouquins ou pas du tout. Pure curiosité de ma part. Et je répète, ce n'est pas désagréable à lire, même s'il y a des répétitions, et si je m'y retrouve grâce aux jeux, lol.
En fait, j'ai largement préféré les deux premiers tomes de la série Bragelonne, qui sont les tomes de nouvelles dans l'univers du sorceleur, reprenant des contes classiques, revisités façon humour noir, que j'ai vraiment adorés.
Je suis beaucoup moins convaincue par la saga "Ciri-esque".
Peut-être que les tomes suivants sont meilleurs, mais là, pour l'instant, j'ai un peu de mal.
Commenter  J’apprécie         271
Quand je lis un tome de Sorceleur, je n'ai pas vraiment l'impression de lire un tome, ce qui est un peu déroutant. En effet, je n'ai pas la sensation d'un fil rouge avec un apothéose à la fin. Plutôt des morceaux qu'on assemble patiemment et qui trouveront leur conclusion à la fin de la série. Ce qui est génial quand on lit les tomes d'affilée, beaucoup plus complexe lorsqu'on laisse plusieurs semaines voire plusieurs mois entre les lectures. Me voilà donc avertie.
Sur ce tome ci, on reprend donc là où on s'était arrêté. Ciri est avec Yennefer, Géralt a Rience aux trousses, Nilfgaard est de plus en plus menaçante et les rois essayent de s'en sortir indemne.
L'histoire en elle-même a un rythme très varié. On oscille entre les moments de longueurs et les moments haletants. Là encore, c'est quelque peu déroutant. de même que les changements temporels qui arrivent sans crier gare( au moins la série Netflix n'est pas trop discordante sur ce point^^). Une lecture qui demande concentration. D'autant plus avec cette pléthore de noms de magiciens et de royaumes vis-à-vis desquels je me suis un peu perdue.
Si on retrouve Géralt et Yennefer avec plaisir, il est cependant dommage que l'essentiel de l'action se situe autour de leur relation ( j'avoue que leurs montagnes russes sentimentales me lassent un peu). Ciri a la part belle dans ce roman. On en apprend plus sur elle, ce qui fait avancer l'histoire d'un iota.
Pour le dernier chapitre, je reste un peu sur ma faim/fin, voire même un peu dérangée par une scène en particulier dont je ne comprends pas vraiment l'intérêt...
Je lirai cependant la suite avec plaisir, voulant savoir la suite des péripéties de notre trio.
Challenge Trivial Reading X
Challenge Bragelonne
Challenge Mauvais Genres 2021
Challenge Séries 2021
Challenge Multi-défis 2021
Challenge Pavés 2021
Challenge Féminin
Challenge Duo d'auteurs
Commenter  J’apprécie         230
Enhardie en diable par la lecture du sang des elfes, j'ai ouvert ce volume en me frottant les mains.
Et au début, ô joie, j'ai aimé me balader de chapitres en chapitres, baladée par de nouveaux intervenants sans trop savoir où je mettais les pieds jusqu'à ce que tout se joigne.
Et puis, telle Géralt mais en pire, j'ai tiré la langue dans la deuxième partie faite de conflits, de guerres et politiques conquérantes et interminables. Blablabla, je vais m'en mordre les doigts si les livres suivants se nourrissent de tous ces événements mais j'ai appliqué la méthode du sorceleur en goguette, la lecture globale, pratique pour traquer la viverne tout en lisant "les sorcières viennent de venus et les sorceleurs d'un peu nulle part" mais un peu moins pour maîtriser son alchimie, "potions de sorceleurs pour les nu-outch"!
C'est alors que, virant brusquement de bord comme pendant tout le bouquin, le livre s'est clôt par la fuite de Ciri. Une escapade sans douceur aucune à travers désert, forets, et êtres dissemblables mais mauvais mêlé de magie, (des)illusions, mythes, violence et courts (pseudo) répits. de quoi se remettre en selle un peu moins amer et de nouveau attentif pour affronter la suite.
Commenter  J’apprécie         80
Le récit prend enfin la forme d'un récit linéaire dans ce troisième opus. Nous nous focalisons sur ce qui est appelé "Le Temps du Mépris" : celui des pertes, de la douleur et de l'amertume.
Un tome très, trop lent ? Une narration qui s'épuise avant d'avoir débutée. Qui épuise d'autant le lecteurice. Il faut vraiment s'accrocher pour suivre les pérégrinations des personnages.
Un tome pathétique par moment, la relation entre Geralt et Yennefer est mièvre, mal traduite peut-être, manquant cruellement de naturel : "Fais-moi l'amour Geralt" : Hum on avait pas une discussion là (rire).
Nous suivons donc Ciri tout au long de son périple vers l'âge adulte au vu des choix scénaristiques violents de l'auteur pour l'avenir physique et morale de la jeune sorceleuse. Dans un premier temps, elle parfait ses talents de mage aux côtés de Yennefer, très touchante dans son rôle de mère. Ciri tentera par tous les moyens d'échapper à sa formation au sein d'Aretuza pour rejoindre sa destinée, auprès de Geralt, à ses risques et surtout ses périls !
Une seconde partie sera centrée sur les conflits géopolitiques avec les Scoia'taels : au programme, trahisons à foisons chez les mages, banquet orgiaque, explosions, disparitions et "malaisances" ! Que ce passage est long et ridicule. Geralt qui se fait draguer par tous.tes les mages, c'est d'un risible. Un passage méprisable, en effet.
Une dernière partie sur la traversée du désert avec Ciri, sa rencontre avec la licorne, son sauvetage par des rebelles, l'importance de sa sexualité déjà introduite à Kaer Morhen, et un magnifique viol. Enfin plusieurs à vrai dire. L'auteur avait vraiment envie de se focaliser là dessus à la fin du récit. "Le sexe violent par-ci, le sexe violent par-là". Sans être pudibond dans les récits féodaux, dans la mesure où l'on se veut être "histo", le droit de cuisage, les rites violents lors de prises de pouvoir, les sacs des villes et des habitants, ne sont pas ahurissants. Ce sont des choix réalistes mais qui ne sont pas obligés d'être dénués de sens commun, de sensibilité et de morale...
Que c'est gênant comme passage. J'en ai oublié par énervement sûrement la beauté de certains moments de l'apprentissage de Ciri avec Yennefer notamment.
En conclusion, le titre de l'opus prend tout son sens de par la violence des choix de Ciri, de l'apprentissage, des événements subis et du mépris du lectorat.
Un récit qui aurait plus de vraisemblance si une morale et une écriture agréable était à en retirer.
Bien sûr, je continuerai la lecture car je souhaite savoir où va aller l'intrigue, les complots, la relation de ce trio et leur destiné. Bien joué Sapkow !
Commenter  J’apprécie         50
Un tome qui m'a un peu moins plu. Je suis toujours aussi fan des personnages, et notamment de Ciri que je trouve attachante. Mais je me suis un peu perdue dans tous ces personnages. Il manque un petit index récapitulatif à mon sens. On entre dans des intrigues pour la prise de pouvoirs et j'avoue avoir eu du mal à m'y retrouver.
A part ça, je trouve toujours l'univers aussi intéressant. Mais il me manque un petit je ne sais quoi pour être totalement captivée par cette série. Je pense que c'est la narration que je trouve souvent décousue. A voir par la suite.
Commenter  J’apprécie         50