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4

sur 942 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Et voilà, le quatrième tome de la série « le sorceleur » est achevé pour ma part.
Je reste clairement toujours fan des personnages principaux : Geralt de Riv, bien sûr avec Ciri, Yennefer et Jaskier…
L'histoire reste intéressante, mais pour la première fois que je lis cette saga, j'ai décroché par moments. En effet, j'ai eu de la peine par moments à suivre, ayant une impression de fouillis. Par exemple, pour l'assemblée des magiciens, avec les nombreux protagonistes, dur de ne pas s'y perdre…. Ce qui a été mon cas, j'ai d'ailleurs du régulièrement revenir en arrière pour relire certaines pages, histoire de ne pas trop perdre le fil.
J'ai un peu regretté le fait que Geralt soit moyennement présent dans ce tome. C'est Ciri que suivrons le plus dans ce tome, vu quel est clairement l'enjeu des factions au pouvoir. On commence à en savoir un peu plus au sujet de son patrimoine génétique (ou de son héritage si vous préférez) et pourquoi elle est l'enjeu des factions au pouvoir et en particulier de Nilfgard.
Un livre d'une qualité inégale donc, mais qui ne m'empêchera pas de poursuivre ma lecture de cette saga, d'autant plus que j'ai les autres tomes dans ma Pal.

Challenge Séries 2020
Challenge Mauvais Genres 2020
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Bon. Je n'avais pas lu ce tome (ou alors je l'ai totalement oublié).

On est assez loin d'un chef-d'oeuvre, il faut pas pousser, du moins je trouve.
Si ça se lit sans déplaisir, ce n'est pas non plus grandiose. Le fait de connaître le jeu, et donc la plupart des protagonistes des bouquins, aide pas mal à la lecture.
Je ne suis pas étonnée d'avoir abandonné après le tome précédent la lecture de cette saga à sa sortie.

Ce que j'ai trouvé être des défauts :
Des ellipses qui sont tellement importantes qu'on ne peut que se demander "que s'est-il passé ?".

Une pléthore de personnages secondaires dont aucun, en fait, n'est réellement développé, et dans lesquels on se perd.

Les quelques personnages principaux, qui pourraient l'être davantage, ne sont pas très approfondis psychologiquement parlant. Si Geralt reste assez cohérent dans ses comportements, ses discours, il n'est pas approfondi du tout. Yennefer non plus. Et Ciri m'est apparue relativement "incohérente" dans ses comportements (surtout pendant les événements choquants de la fin).
Bref, l'auteur me parait très "léger" dans la connaissance psychologique basique nécessaire à décrire des personnages profonds et cohérents. Mais peut-être cela s'améliora-t-il dans les tomes suivants, qui sait...

Certains développements sont vraiment bizarres. L'histoire de la licorne dans le désert notamment, j'ai trouvé ça très "wtf ?" !

Les très (trop) nombreux axes politiques apportent une complexité artificielle à l'ensemble. Presque pénible, même, parce que, si on ne connait pas les jeux (ce qui était mon cas en première lecture) ce n'est pas clair, on se mélange trop facilement les pinceaux entre tous les protagonistes, les diverses alliances, trahisons, complots, du moins dans ce tome, c'est très confus.

Je vais continuer la saga parce que j'ai envie de savoir si les jeux vidéos (très cohérents, eux) suivent l'intrigue des bouquins ou pas du tout. Pure curiosité de ma part. Et je répète, ce n'est pas désagréable à lire, même s'il y a des répétitions, et si je m'y retrouve grâce aux jeux, lol.

En fait, j'ai largement préféré les deux premiers tomes de la série Bragelonne, qui sont les tomes de nouvelles dans l'univers du sorceleur, reprenant des contes classiques, revisités façon humour noir, que j'ai vraiment adorés.
Je suis beaucoup moins convaincue par la saga "Ciri-esque".
Peut-être que les tomes suivants sont meilleurs, mais là, pour l'instant, j'ai un peu de mal.
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Quand je lis un tome de Sorceleur, je n'ai pas vraiment l'impression de lire un tome, ce qui est un peu déroutant. En effet, je n'ai pas la sensation d'un fil rouge avec un apothéose à la fin. Plutôt des morceaux qu'on assemble patiemment et qui trouveront leur conclusion à la fin de la série. Ce qui est génial quand on lit les tomes d'affilée, beaucoup plus complexe lorsqu'on laisse plusieurs semaines voire plusieurs mois entre les lectures. Me voilà donc avertie.

Sur ce tome ci, on reprend donc là où on s'était arrêté. Ciri est avec Yennefer, Géralt a Rience aux trousses, Nilfgaard est de plus en plus menaçante et les rois essayent de s'en sortir indemne.
L'histoire en elle-même a un rythme très varié. On oscille entre les moments de longueurs et les moments haletants. Là encore, c'est quelque peu déroutant. de même que les changements temporels qui arrivent sans crier gare( au moins la série Netflix n'est pas trop discordante sur ce point^^). Une lecture qui demande concentration. D'autant plus avec cette pléthore de noms de magiciens et de royaumes vis-à-vis desquels je me suis un peu perdue.

Si on retrouve Géralt et Yennefer avec plaisir, il est cependant dommage que l'essentiel de l'action se situe autour de leur relation ( j'avoue que leurs montagnes russes sentimentales me lassent un peu). Ciri a la part belle dans ce roman. On en apprend plus sur elle, ce qui fait avancer l'histoire d'un iota.
Pour le dernier chapitre, je reste un peu sur ma faim/fin, voire même un peu dérangée par une scène en particulier dont je ne comprends pas vraiment l'intérêt...
Je lirai cependant la suite avec plaisir, voulant savoir la suite des péripéties de notre trio.

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Challenge Mauvais Genres 2021
Challenge Séries 2021
Challenge Multi-défis 2021
Challenge Pavés 2021
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Challenge Duo d'auteurs
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Un ressenti mitigé m'a accompagnée tout au long de cet ouvrage. Malheureusement, je ne ressors pas aussi conquise que je l'aurais cru… Par exemple, je pensais que l'on verrait un peu plus Geralt ou que l'on en apprendrait davantage sur lui. Hélas, on est plus sur sa relation avec Yennefer… À ma grande surprise, ce quatrième opus va faire comme son prédécesseur en mettant en valeur la jeune Ciri. Celle-ci est au coeur des conversations et cherche encore sa place. D'abord aux côtés de Yennefer, elle va parfaire sa formation de magicienne, un talent qui lui sera bien utile, notamment dans le dernier tiers du roman où elle va se retrouver seule et ne pourra compter que sur elle-même. J'ai apprécié en savoir plus sur cette demoiselle que j'affectionnais dans le jeu vidéo « The Witcher III »…

De nouveau, le rythme est plutôt lent, mais est tout de même ponctué par deux/trois temps forts qui vont rendre le récit haletant. On retiendra ainsi ce fameux temps du mépris qui donne son nom au titre du livre. Attendez-vous à voir des complots, des trahisons, une vengeance massive, des morts ainsi qu'une guerre qui va se mettre en place… Au coeur de cette lutte, on suivra énormément de moments avec les magiciennes comme Filippa Eilhart, Triss, Yennefer et bien d'autres… Les femmes auront ici une grande place, volant presque la vedette au sorceleur ou à ses compagnons. C'est un peu dommage… J'ai eu l'impression que l'on était plus sur un tome de transition permettant au lecteur de mieux découvrir Ciri ainsi que les conspirations se mettant en place. Je pensais que l'on verrait un peu plus de créatures face à Geralt ou plus d'escarmouches… Enfin, j'ai été un peu étonnée et choquée de ce qu'il s'est passé avec Mistle… Je n'imaginais pas la première fois de l'un des personnages comme ça. Personnellement, j'appelle ça du viol, même si suite à cela, les deux jeunes femmes vont devenir maîtresses… (Ce que je ne comprends pas étant donné l'attitude froide voir agressive de Mistel auparavant…) Cette scène m'a complètement refroidie, d'autant que c'est presque comme si l'auteur faisait passer ce moment ignoble comme « normal » en faisant naître des sentiments en une nuit… Je lirai quand même le cinquième opus qui m'attend dans ma PAL cependant, j'espère l'apprécier plus que « le temps du mépris ».
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Le temps du mépris est le deuxième roman de la série consacrée au sorceleur. Que les adeptes se rassurent : cette fois-ci Geralt de Riv tiendra bien la première place.

Malgré cette bonne nouvelle, la série confirme son évolution vers une intrigue au long cours. Il ne va pas être ici question de chasse aux monstres, mais bien de suivre les pistes qui ont été esquissées à la fin du roman précédent. Il va donc être question de tractations politiques, de conflits. Pourtant contrairement à ce qui s'est déjà fait, tout cela sera suivi du point de vue terre-à-terre des acteurs de premier niveau.

Pendant un temps, les personnages principaux sont réunis avant de continuer, chacun, leur retour vers leur destinée. Si le roman offre une continuité certaine avec l'album précédent, plusieurs ellipses viendront ici accélérer le rythme. Une parenthèse mémorable est particulièrement frustrante (notamment parce qu'elle se pare d'une révélation qui aurait pu être mieux exploitée), mais elle révélera une belle surprise grâce à Jaskier. le traitement est habile et permet de gagner en fluidité.

Il est en revanche regrettable que le roman s'achève par deux chapitres consacrés à Ciri. Si le dernier est intéressant et laisse la place à des développements intéressants pour la suite, le chapitre six est, particulier. Il faudra être particulièrement motivé pour ne pas décrocher à ce moment-là. Il s'agit là d'une traversée du désert assez aride et qui dessert ce qui précède.

L'action est ici clairement au rendez-vous et il est difficile de lâcher ce roman. L'histoire suit son cours. le scénario principal ne sera pas achevé, mais les pièces se mettent progressivement en place, tout en laissant le lecteur sur sa faim. Il faudra donc continuer pour en savoir davantage…
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Enhardie en diable par la lecture du sang des elfes, j'ai ouvert ce volume en me frottant les mains.
Et au début, ô joie, j'ai aimé me balader de chapitres en chapitres, baladée par de nouveaux intervenants sans trop savoir où je mettais les pieds jusqu'à ce que tout se joigne.
Et puis, telle Géralt mais en pire, j'ai tiré la langue dans la deuxième partie faite de conflits, de guerres et politiques conquérantes et interminables. Blablabla, je vais m'en mordre les doigts si les livres suivants se nourrissent de tous ces événements mais j'ai appliqué la méthode du sorceleur en goguette, la lecture globale, pratique pour traquer la viverne tout en lisant "les sorcières viennent de venus et les sorceleurs d'un peu nulle part" mais un peu moins pour maîtriser son alchimie, "potions de sorceleurs pour les nu-outch"!
C'est alors que, virant brusquement de bord comme pendant tout le bouquin, le livre s'est clôt par la fuite de Ciri. Une escapade sans douceur aucune à travers désert, forets, et êtres dissemblables mais mauvais mêlé de magie, (des)illusions, mythes, violence et courts (pseudo) répits. de quoi se remettre en selle un peu moins amer et de nouveau attentif pour affronter la suite.
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J'ai vraiment du mal à poursuivre cette saga littéraire. J'ai conscience qu'il faut des tomes de transitions, mais deux de suite c'est long.
Tour tire en longueur. Que ce soient les actions qui peuvent etre clôturées en quelques pages ( raison pour laquelle les chapitres sont si longs). Je trouve qu'on perd l'essence des personnages: Yen devient détestable dans sa manière d'être avec Ciri qui la rapproche plus d'une méchante belle mère que d'un amour maternelle. Idem pour Geraldt qui perd de son charisme en présence de ladite magicienne. Ce sentiment perdure pendant le 3/4 du livre avant que tout n'accélère. le choix d'une narration entrecoupée me dérange au point où je sautais des pages de narration en sachant que le personne qui le raconte le résumé en 2 lignes. Sans parler des chapitres excessivement longs.

Outre cela, l'histoire avance tout de même. J'ai cependant la désagréable impression que l'auteur desire faire du Tolkien avec des conflits plus politiques qu'autre chose, au détriment du rythme du récit.


Malgré ces points négatifs decrits à chaud, je vais tout de même me forcer à terminer cette saga histoire de voir ou cela mène.
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Le récit prend enfin la forme d'un récit linéaire dans ce troisième opus. Nous nous focalisons sur ce qui est appelé "Le Temps du Mépris" : celui des pertes, de la douleur et de l'amertume.

Un tome très, trop lent ? Une narration qui s'épuise avant d'avoir débutée. Qui épuise d'autant le lecteurice. Il faut vraiment s'accrocher pour suivre les pérégrinations des personnages.

Un tome pathétique par moment, la relation entre Geralt et Yennefer est mièvre, mal traduite peut-être, manquant cruellement de naturel : "Fais-moi l'amour Geralt" : Hum on avait pas une discussion là (rire).

Nous suivons donc Ciri tout au long de son périple vers l'âge adulte au vu des choix scénaristiques violents de l'auteur pour l'avenir physique et morale de la jeune sorceleuse. Dans un premier temps, elle parfait ses talents de mage aux côtés de Yennefer, très touchante dans son rôle de mère. Ciri tentera par tous les moyens d'échapper à sa formation au sein d'Aretuza pour rejoindre sa destinée, auprès de Geralt, à ses risques et surtout ses périls !

Une seconde partie sera centrée sur les conflits géopolitiques avec les Scoia'taels : au programme, trahisons à foisons chez les mages, banquet orgiaque, explosions, disparitions et "malaisances" ! Que ce passage est long et ridicule. Geralt qui se fait draguer par tous.tes les mages, c'est d'un risible. Un passage méprisable, en effet.

Une dernière partie sur la traversée du désert avec Ciri, sa rencontre avec la licorne, son sauvetage par des rebelles, l'importance de sa sexualité déjà introduite à Kaer Morhen, et un magnifique viol. Enfin plusieurs à vrai dire. L'auteur avait vraiment envie de se focaliser là dessus à la fin du récit. "Le sexe violent par-ci, le sexe violent par-là". Sans être pudibond dans les récits féodaux, dans la mesure où l'on se veut être "histo", le droit de cuisage, les rites violents lors de prises de pouvoir, les sacs des villes et des habitants, ne sont pas ahurissants. Ce sont des choix réalistes mais qui ne sont pas obligés d'être dénués de sens commun, de sensibilité et de morale...
Que c'est gênant comme passage. J'en ai oublié par énervement sûrement la beauté de certains moments de l'apprentissage de Ciri avec Yennefer notamment.

En conclusion, le titre de l'opus prend tout son sens de par la violence des choix de Ciri, de l'apprentissage, des événements subis et du mépris du lectorat.
Un récit qui aurait plus de vraisemblance si une morale et une écriture agréable était à en retirer.

Bien sûr, je continuerai la lecture car je souhaite savoir où va aller l'intrigue, les complots, la relation de ce trio et leur destiné. Bien joué Sapkow !
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Un tome qui m'a un peu moins plu. Je suis toujours aussi fan des personnages, et notamment de Ciri que je trouve attachante. Mais je me suis un peu perdue dans tous ces personnages. Il manque un petit index récapitulatif à mon sens. On entre dans des intrigues pour la prise de pouvoirs et j'avoue avoir eu du mal à m'y retrouver.
A part ça, je trouve toujours l'univers aussi intéressant. Mais il me manque un petit je ne sais quoi pour être totalement captivée par cette série. Je pense que c'est la narration que je trouve souvent décousue. A voir par la suite.
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Je ne vais pas prétendre que c'est de la littérature époustouflante (en même temps j'ai entamé celui-ci après avoir fini un roman de George Eliot, alors la comparaison stylistique ne pouvait que faire mal, très mal au sorceleur), mais le moins qu'on puisse dire, c'est que c'est assez addictif. Bon, j'aimerais bien que tout ne se déroule pas aussi vite: ça part un peu dans tous les sens, à peine le temps de comprendre dans quoi les personnages se sont emmêlés qu'ils sont déjà dans tout à fait autre chose. Toute cette fuite en avant n'aide pas tellement à comprendre l'univers et c'est dommage car ce qui se laisse voir est pas mal du tout.
Il y a aussi à la toute fin un passage dont je me serai fort bien passé, mais je ne vais pas le dévoiler, disons juste que plus j'avance dans les tomes, plus je me dis qu'Andrzej Sapkowski a vraiment un drôle de rapport à la sexualité, quelque peu malsain même.
Mais disons le franchement, les défauts de ce tome ne vont pas m'empêcher de lire la suite, car Ciri et ses étranges parents adoptifs, voilà pourquoi aucun lecteur du Sorceleur n'arrive à s'arrêter!
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