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3,97

sur 1454 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Esther a 10 ans. Elle raconte sa vie avec sa famille, en vacances et à l'école à Riad Sattouf. L'auteur, à la fois scénariste et dessinateur, met en forme ces tranches de vie quotidienne sous forme de planches de bande dessinée..

J'ai été séduit par les cinq tomes déjà parus de L'arabe du futur, du même auteur. le thème est un peu le même, puisque Sattouf y raconte son enfance.
Je suis déçu par Les cahiers d'Esther. On y retrouve bien sûr le trait caractéristique du dessinateur. Les textes m'ont semblé moins percutants, avec des répétitions ou rappel d'une planche à l'autre, peut-être dus à une publication initiale sous forme de feuilleton dans un magazine ?
Mais, surtout, on ne sent pas le vécu. Raconter son histoire, avec sa mémoire et ses tripes, n'est pas la même chose que retranscrire la narration d'un autre enfant...

Je n'ai pas vraiment accroché, et même si j'ai lu l'album jusqu'à la dernière page, je dois reconnaître qu'il m'est arrivé d'en sauter.

NB : cet album a été choisi par ma petite-fille de 10 ans. Elle ne s'y est pas retrouvée...


Lien : http://michelgiraud.fr/2022/..
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Désolé d'ajouter ma pierre à l'édifice de ceux, largement minoritaires, qui n'ont pas aimé... Le fait d'être minoritaire et l'espèce de gêne que j'en ai éprouvée, compte tenu de la notoriété de l'auteur, m'ont justement amené à m'interroger sur le pourquoi de mon incompréhension, de ma déception, voire de ma réprobation !

D'abord, plusieurs éléments déjà signalés dans les critiques négatives développées par ailleurs m'ont parfaitement hérissé, moi aussi : pas de personnages vraiment attirants, ni la petite Esther, ni son père omniprésent et graphiquement très moche, ni sa mère inconsistante au possible (où êtes-vous, Dr. Freud ? Esther serait-elle finalement une BD de "mecs" ?...), et puis la vulgarité assumée, même si elle est hélas celle de la "vraie vie", je n'en disconviens pas, tant en paroles qu'en actions, dans un certain monde de pré-ados, ou de pré-ados vus sous un certain angle... Suis-je donc complètement à côté si je dis qu'on est là en présence d'une micro-société de "beaufs" et, soyons à la hauteur de la méchanceté peut-être inconsciente du trait de Sattouf, de futurs "beaufs" (en particulier ces petits garçons de l'âge d'Esther aux allures de rockers tous plus débiles les uns que les autres) : un peu du pire de ce dont notre pays a le secret, une micro-société dont, en poussant plus loin, je préfère ne pas me hasarder à imaginer les futures opinions politiques... Soit. Sattouf serait-il alors une sorte de nouveau Wolinski ? Il est dans ce cas dommage que ce ne soit pas clair du tout, et c'est ce qui me gêne.

Devant l'impossibilité d'être fixé quant à ce dernier point, il faudra bien essayer de tirer quelque chose de cette BD, mais quoi ? Qu'apporte-t-elle et à quel lectorat ? Pour moi, ça continue de ne pas être clair. On peut prendre le parti d'en rire. Un rire bien jaune, devant ce déballage permanent de bêtise, d'égoïsme enfantin, de mots grossiers, etc, mais qui serait en définitive une stratégie pour essayer de nous ramener, nous les grands, et eux, les futurs grands, à quelque chose de plus accueillant, de plus "cool" comme ils diraient, je n'ose dire de plus fraternel. Chez Wolinski, ça fonctionne très bien, c'est efficace. Ici, on continue d'être dans une perplexité absolue, de quoi s'arracher les cheveux. Oui, décidément Esther pas cool !...

Faudrait-il plutôt se contenter d'un froncement de sourcils vaguement agacé à chaque page en relativisant comme je me suis efforcé de le faire, sans plus, sans trop s'inquiéter de ce que la bêtise de ces jeunes risque d'être plus tard celle des adultes qu'ils seront devenus ? Puisque le monde, ou une partie de celui-ci, sont ainsi faits... Probablement, mais est-ce bien l'objectif de l'auteur, ne cherchait-il pas à nous faire sourire (pourquoi pas, après tout ?...) ? Alors il s'est donné beaucoup de mal pour un résultat mi-figue mi-raisin et pour livrer une sorte de témoignage sociologique, qui en serait un sans en être vraiment un. Je n'y crois pas, je dis bof (ou plutôt "beauf"...). Ou pour nous faire acheter l'opus suivant ? Ce serait lui faire un mauvais procès, j'imagine, et en tout cas chez moi, aucune envie de m'y remettre pour les 11 ans de la gamine... Quoique du côté de l'éditeur... et justement de ce parti-pris de rassembler en un seul album ce qui était à l'origine des chroniques hebdomadaires, on puisse s'interroger sur le principe de la compilation, et si celle-ci n'a pas nui en définitive à l'intérêt potentiel d'historiettes qui, prises isolément, peuvent ne pas être déplaisantes à parcourir à la volée. Considérez par exemple votre humoriste de radio préféré(e) avec ses trois petites minutes qui vous mettent en joie pour la journée : apprécierez-vous pour autant son one-(wo)man-show de deux heures, si tant est qu'il (elle) soit capable de tenir une salle en haleine aussi longtemps ?

Le mystère restera entier. Ce sont des choses qui arrivent : ainsi, pour toutes sortes de raisons que je n'appréhende qu'imparfaitement, et dans un domaine et une époque totalement différents, je n'aime pas du tout, l'espèce de réalisme social cynique émanant des romans de Céline, avec ce malaise diffus, permanent, qu'ils instillent en moi et qui est bien là, tout près, à chaque tentative de re-lecture. Hé bien, c'est la même chose avec ce romancier social d'un genre particulier qu'est Sattouf, Esther et ses gugusses me produisent un peu le même effet, la même envie physique de repousser l'ouvrage !... Je ne sais si l'auteur lira jamais ces lignes, il risquerait de s'étouffer, et franchement, il est, si je ne m'abuse, à quelques dizaines d'années-lumière de l'affreux magnifique que je viens d'évoquer.

P. S : Mon épouse, qui a parcouru elle aussi la BD, la trouve "très vraie", "très juste", "ce sont bien les idées d'une petite fille de dix ans", et aussi "je pensais la même chose des garçons". Décidément, les goûts et les couleurs...
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52 pages, 52 anecdotes, ....
Drôles de sentiments, ...
Oui, je crois qu'Esther est la copine de ma petite fille, elle pourrait me raconter les mêmes histoires, avoir les mêmes réactions face à l'actualité.
Oui, la narration est agréable, le dessin simple mais réaliste, la mise en couleur est flatteuse et attire l'oeil.
Mais,
L'album souffre de la parution des planches dans un hebdomadaire qui peut appeler un nouveau public toutes les semaines, ou un public qui n'a pas le souvenir des personnages, alors il y a ce phénomène de répétition ... Ça c'est ma mère, ça c'est mon amour de père, ça c'est mon imbécile de frère, ... un peu lassant à force.
La photographie de l'esprit de cette gamine avec le retranscrit de ses impressions et de ses humeurs semble bien en rapport avec la jeune génération et ses sujets de préoccupations, mais 52 pages c'est quand même très long.
Je ne trouve pas passionnant de découvrir le langage, les codes de cette jeunesse, je préférerai voir comment on peut voir évoluer les pensées et trouver ce qui les hissera à un degré de conscience qui élèvera un peu le niveau.
Un petit conseil d'une grand mère à ses petits enfants : le but de la vie ne doit pas être de trouver l'homme de sa vie qui sera le plus beau, le plus fort comme son papa !
Et il faut arrêter avec les propos où les enfants reproduisent les schémas machos et sexistes : quand est ce que maman rentre pour préparer à manger !
Alors il est vrai que c'est frais, rafraîchissant, parfois drôle mais....
Ça sert à quoi ?
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Un livre sur les tribulations d'une petite fille de 10 ans accompagnée de ses parents et de son frère aîné, dans une école privé avec ses camarades de classes. Un écran sur le quotidien de cette petite fille qui est assez sombre parfois, je n'ai pas vraiment trouvé ça drôle, j'ai eu du mal à m'attacher aux personnages ou a être ému. le trait de crayon est sympa, le choix des couleurs peu judicieux selon moi. Je ne lirais pas la suite car peu d'intérêt pour moi.
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Cela faisait longtemps que j'entendais parler des Cahiers d'Esther et c'est avec curiosité que je me suis lancée dans la lecture de ce premier volume. Histoires de mes 10 ans m'a été offert à Noël et j'ai pris le temps de le lire jusqu'à aujourd'hui en raison de la violence qui émane de chaque planche.

Quand je dis violence, il est question ici de violence dans la cour de récréation principalement, mais aussi dans le quotidien d'Esther, que ce soit avec sa famille ou ses ami(e)s. Et c'est un thème avec lequel j'ai vraiment du mal et qui malheureusement ne me fait pas rire. Alors bien entendu, ces bandes dessinées peuvent se lire à deux niveaux, et si on se contente du niveau littéral, on rira très certainement. Pour ma part, ça ne fonctionne pas car je n'arrive pas à rester détachée de ce que je lis ou vois… Ce qui fait que Les Cahiers d'Esther n'est clairement pas un titre pour moi. Par ailleurs, Esther est elle-même cruelle avec ses proches parfois, ce qui fait que je n'ai pas su m'attacher à elle.

En revanche je ne peux que souligner le réalisme qui se dégage de chaque planche, on sent que Riad Sattouf est attentif à la jeune fille qui lui raconte son quotidien, ses pensées, ses rêves et sait mettre en avant des histoires de cours de récré pour qu'elles soient accessibles à tout âge, n'hésitant pas à traduire le langage « jeune » ou à expliquer qui sont les stars de nos chères têtes blondes. Il montre les travers de l'enfance d'aujourd'hui, les problèmes d'éducation et ceux qui en découlent.
Lien : https://sirthisandladythat.w..
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Mmhhh je ne suis vraiment pas à l'aise avec cet album. Pas emballée par la succession de planches vachardes qui relèvent plus de l'humour adulte bobo que de l'esprit d'enfance. Je suis vite arrivée à l'overdose. Les ressorts sont toujours les mêmes. Les expressions et les blagues aussi. Ici l'enfance est un alibi. Je n'aime pas ce détournement. Sous couvert de fraîcheur, RS se complait à montrer l'idiotie, la vulgarité, les références débiles. Ça tire vers le bas.
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Thème : Les Cahiers d'Esther, tome 1 : Histoires de mes 10 ans de Riad SattoufCréer un quiz sur ce livre

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