Ces fleurs ne sont pas pour moi, dit-elle. En disant ces mots, elle marche peut-être dans le verger, à travers le verger comme à travers un champ, peut-être sur les pavés chauds du trottoir, peut-être dans l'herbe.
"Ces plantes fleuries contre mon pied, entre mes doigts, ces fleurs qui m'empêchent de respirer, de vivre, de crier très fort, ne sont pas pour moi, ni ce matin, ce jour, cette heure, ni les matins qui suivront gris, ou bleus, jaunes et froids, glacés à faire peur, à faire mourir de peur"